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E-Press du 5 juin 2021

Erdogan.© dw.com

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Au sommaire :

1- Le pire massacre du "Sultan" en Irak ?

Interpol a arrêté Arkan Taha Ahmad à Bolu en Turquie. Cet officier de Daech avait dirigé le massacre du camp Speicher (l’académie militaire de Tikrit en Irak).

Lors de la progression de Daech, en 2014, les terroristes massacrèrent tous les « infidèles » de la garnison après avoir relevé les noms et grades de chacun. Le ministère irakien de la Défense confirma la disparition de 1 660 soldats, mais seuls 470 corps furent retrouvés.

Daech quant à lui revendiqua avoir exécutés 1 700 soldats identifiés comme chiites sur les 2 500 soldats de la garnison. Il mit en scène son crime et le documenta avec de nombreuses photographie. C’était la première fois dans l’Histoire qu’un crime de masse était utilisé en direct comme arme de propagande.

La Turquie avait ouvert des bureaux de recrutement pour Daech dans les quartiers Laleli et Talimhane d’Istambul. Par la suite, ils ont été transformés en centre de réhabilitation pour les terroristes . Actuellement plusieurs des plus grands criminels contre l’Humanité y vivent sous la protection des services secrets turc, attendant de nouvelles missions. La Turquie est membre de l’Otan.

Source : Voltaire.net

2- Pétrole iranien de retour : la position russe?

Russie Lukoil serait « heureux » de reprendre les pourparlers sur ses projets pétroliers iraniens, qui étaient à un stade avancé, une fois les sanctions américaines contre ce pays du Moyen-Orient levées, a déclaré le 3 juin le PDG Vagit Alekperov.

Lukoil était en pourparlers avec l'Iran pour développer les champs pétroliers d'Ab Teymour et de Mansouri, mais a dû suspendre ses plans fin 2018 après que les États-Unis se sont retirés de l'accord nucléaire iranien et ont réimposé des sanctions à l'industrie pétrolière du pays.

« Nous étions à un stade avancé et avons presque tous les documents sur le champ de Mansouri », a déclaré Alekperov aux journalistes en marge du forum économique de Saint-Pétersbourg, cité par l'agence de presse Prime.

« Si les restrictions sont levées, nous serions heureux de reprendre les négociations et la mise en œuvre de ce projet », a-t-il ajouté.

Le champ pétrolier de Mansouri, dans la province méridionale du Khuzestan, compte environ 3,1 milliards de barils de pétrole en place.

Plus tôt le 3 juin, le ministre russe de l'Énergie Nikolay Shulginov a rencontré son homologue iranien Reza Ardakanian en marge du forum pour discuter de la coopération bilatérale et des investissements conjoints, ainsi que de la situation sur le marché mondial de l'énergie.

Par ailleurs, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a estimé que l'Iran pourrait augmenter sa production de pétrole d'environ 1,5 million de barils par jour, ce qui « pourrait commencer à entrer sur le marché mondial dès cet été, étant donné que l'accord nucléaire sera bientôt conclu ».

Les négociateurs américains, iraniens et européens devraient se rencontrer la semaine prochaine pour le sixième cycle de pourparlers indirects à Vienne alors qu'ils cherchent à parvenir à un accord sur l’allègement des sanctions avant l'élection présidentielle iranienne du 18 juin.

Platts Analytics estime que l’allègement des sanctions américaines contre l'Iran pourrait apporter environ 1,05 million de b / j d'approvisionnement en brut iranien sur le marché au cours des six prochains mois, contre 2,43 millions de b / j de brut qu'il a produit en avril.

Source : spglobal.com

3- Marine française au service de l'US Navy ?!

Durant la mission Clemenceau 21, le porte-avions Charles de Gaulle a notamment pris la tête de la « Task Force 50 » de l’US Navy, accueilli des navires américains au sein de son groupe aéronaval [comme l’a récemment fait l’USS Thomas Hudner] et pris part à l’exercice « Gallic Strike » en Méditerranée, au côté du porte-aéronefs britannique HMS Queen Elizabeth, lequel accueille à son bord des F-35B de l’US Marine Corps ainsi que des destroyers américains dans son escorte.

Ces quelques exemples illustrent les relations étroites de la Marine nationale avec l’US Navy et la Royal Navy. Et il est question d’aller encore plus loin, à en juger par l’accord trilatéral signé le 3 juin, à Toulon, en marge de l’exercice Gallic Strike.

Ainsi, les chefs d’état-major de la Marine nationale, de l’US Navy et de la Royal Navy, à savoir les amiraux Pierre Vandier, Mike Gilday et Tony Radakin, ont réaffirmé les liens qui unissent les trois marines « depuis plus d’un siècle » ainsi que leur engagement à défendre ensemble un « système international fondé sur des règles qui a soutenu » la « sécurité » et la « prosperité » de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni.

« Notre puissance navale est amplifiée par la navigation et l’intégration de marines partageant les mêmes idées. Ensemble, nous nous efforçons de relever les défis posés par un monde de plus en plus incertain. Même pendant la pandémie, nous avons amélioré notre interopérabilité […] ainsi que notre connaissance du domaine maritime en menant des opérations dans tout le spectre des fonctions navales à l’appui de l’Otan », est-il rappelé dans cet accord.

Aussi, ce dernier vise à renforcer ce partenariat entre les trois marines afin de « garder les océans ouverts et libres ». « Nous devons continuer à opérer ensemble pour étendre la portée et la capacité de nos forces navales à travers le monde », ajoute le document.

Pour l’amiral Vandier, la Marine nationale, l’US Navy et la Royal Navy « doivent être prêtes à intervenir ensemble dans des conflits d’intensité variable à travers le monde », d’autant plus que « les défis communs ne feront qu’augmenter en ampleur et en complexité. » Aussi, a-t-il continué, « nos entraînements et nos exercices reflètent cette réalité et garantissent que nous sommes en mesure d’opérer ensemble au plus haut niveau. »

Source : Opex

4- La Chine pourrait-elle voler le F-35 aux Émirats?

Est-ce que la vente d’armes aux Émirats arabes unis validée par Donald Trump représente une potentielle faille pour la défense américaine? Joe Biden aurait-il raison de l’annuler? Analyse de Jean-François Geneste, PDG du Warpa, au micro de Rachel Marsden.

Que cache l’apparente schizophrénie de l’administration Biden en matière de Défense? Le 25 mai, le Wall Street Journal relevait les inquiétudes exprimées par des responsables américains concernant la vente d’avions de combat F-35 à Abou Dhabi, un accord passé sous Donald Trump, mais en cours de réexamen par l’équipe du Président démocrate.

Ce ne sont pas tellement les dégâts que de telles armes pourraient causer entre les mains des Émiratis –impliqués dans des guerres allant du Yémen à la Libye– qui préoccupent les Américains, mais plutôt le rapprochement entre Abu Dhabi et Pékin. Une raison suffisante pour renoncer éventuellement à la vente d’armes pour un montant de 23 milliards de dollars, comprenant 50 chasseurs F-35, 18 drones Reaper et des munitions intelligentes?

Jean-François Geneste, PDG du World Advanced Research Project Agency (Warpa) et ancien vice-président et directeur scientifique d’Airbus, explique l’attitude des États-Unis par «leur paranoïa induite par leur complexe de supériorité»:

« En gros, si les Chinois avaient accès à la technologie américaine, ils pourraient la copier. Le complexe de supériorité américain fait qu’ils sont dans une optique de rattrapage, c’est la vision américaine et même occidentale de la Chine. Mais cette époque est passée depuis longtemps maintenant et la Chine comme la Russie, et peut être l’Inde un jour, entendent faire la course en tête et développer eux-mêmes leur propre technologie. »

Le danger que les Chinois puissent profiter de l’achat émirati pour se servir des secrets technologiques américains n’en est pas moins réel.

 « Ils vont pouvoir avoir accès à leurs avions, à leurs logiciels. Ils vont pouvoir faire rentrer dans leurs algorithmes les comportements de ces avions-là. Donc ils vont contrer les leurres et échappatoires parce qu’ils vont pouvoir prédire par avance, avoir un modèle d’avion qui va permettre de gagner quelques micro ou millisecondes dans les décisions des algorithmes », estime l'expert.

Mais ce serait le même risque qu’encourent les ventes américaines aux autres pays. L’ancien directeur scientifique d’Airbus relativise donc le problème émirati:

« Sur le F-35, je ne suis pas convaincu qu’il y ait beaucoup de secrets à copier. Si les Chinois veulent espionner le F-35, ils peuvent espionner la Hollande, l’Allemagne, c’est peut-être aussi facile que les Émirats arabes unis. »

Au même moment, un rapport du Pentagone daté du 6 mai a autorisé les drones chinois fabriqués par la société Da Jiang Innovations (DJI). Il y est noté que ces appareils sont « recommandés pour une utilisation par les entités gouvernementales et les forces travaillant avec les services américains ». Ces drones avaient été pourtant interdits en janvier 2020.

Jean-François Geneste explique cette décision en apparence contradictoire:

« Pour les États-Unis, tout appareil chinois a vocation d’espionnage. Cela résulte encore du complexe de supériorité américain, du fait qu’ils pensent que les Chinois ne sont pas capables d’inventer par eux-mêmes. Ce qui fait que pour eux, la technologie des drones chinois étant mineure, ils lâchent finalement du lest dessus. »

Source : Sputnik

5- En Allemagne, le Hezbollah ratisse large

Décidément le blacklistage forcé du Hezbollah en Allemagne provoqué par Trump ne mène nulle part ; la Résistance libanaise continue à attirer de part de son discours et son action anti-terroriste des foules.

Voici un rapport de Jerusalem Post qui reconnait cet échec : L'Office pour la protection de la Constitution, l'agence de renseignement intérieur de l'Etat allemand de Basse-Saxe, a révélé jeudi dans son nouveau rapport une augmentation spectaculaire du nombre de membres et de sympathisants de l'organisation libanaise Hezbollah.

Selon le rapport du renseignement en langue allemande examiné par le Jerusalem Post, le nombre de partisans et de membres est passé de 1 050 en 2019 à 1 250 en 2020.

Il y a environ 180 membres et sympathisants du Hezbollah dans le Land de Basse-Saxe, soit une augmentation de 20 membres par rapport aux 160 en 2019.

Le Bureau pour la protection de la Constitution de Basse-Saxe, le nom officiel de son agence de renseignement intérieur, a écrit que « le Hezbollah nie le droit d'Israël (Etat fasciste) à exister et le combat. En Allemagne, les partisans du Hezbollah maintiennent une cohésion organisationnelle et idéologique, entre autres, dans les associations de mosquées locales, qui sont principalement financées par des dons.

L'année dernière, le ministère allemand de l'Intérieur a interdit toutes les activités du Hezbollah sur le territoire de la république fédérale.

Le Hezbollah est cité 37 fois dans le document de renseignement de 436 pages qui couvrait l'année 2020 (évidemment sous l'impulsion du régime sioniste, NDLR) . Le rapport documente les menaces pour la sécurité du système constitutionnel et démocratique de l'État de Basse-Saxe.

Le rapport n'explique pas les raisons de l'augmentation du nombre de membres et de sympathisants du Hezbollah en Allemagne et en Basse-Saxe.

En plus de l'Allemagne, l'ensemble du mouvement du Hezbollah a été blacklisté par les États-Unis, la Ligue arabe, les Pays-Bas, le Canada, le Royaume-Uni, l'Autriche, la République tchèque, le Japon, la Lituanie, la Slovénie. Mais les pays à la solde de l'entité sioniste ne peuvent expliquer pourquoi les foules européennes sont séduites par la Résistance.

La réponse est simple : en Europe tout comme en Amérique du nord, les populations en ont assez d'être asservies par le Sionisme international, ses tentacules économiques, financiers et politiques.

Source : PressTV

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SOURCE: FRENCH PRESS TV