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"la Russie n'a plus aucune raison d'empêcher qu'Israël s'écrase sous les missiles "syriens".(experts)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Tu-22 déployés à Hmeimim, base que la Russie veut transformer en un " Incirlik" bis ... si la Résistance l'appuie./twitter

Le ridicule du geste n’a échappé à aucun observateur : dans la nuit de mardi à mercredi , une poignée de soldats sionistes se sont livrés à une simulation d’opération commando sous l’œil bien veillant de la force onusienne dans le Golan occupé avant de pilonner un poste d’observation vacant qu’ils ont dit appartenir à l’armée syrienne ; tout avait été filmé en détaille et publié sur la toile façon à donner une posture offensive à armée israélienne totalement déconfite au sortir de son bras de fer avec Gaza.

Avichai Adraei, porte-parole de l’armée sioniste a même hasardé un : «  Israël est alerte et ne permettra aucun agissement à l’armée syrienne ».  Cette « opération » à la limite de parodie, militairement insensée, ne peut refléter qu’une chose : Israël soupçonne la Syrie de préparer un méga coup de nature très éventuellement balistique voire dronesque et dont un avant-goût lui a été donné le 21 avril, puis le 14 mai quand la Syrie a tiré tour à tour un missile Fateh-110 syrien, M-600 contre le réacteur nucléaire de Dimona et qu’elle a servi en pleine guerre Israël/Gaza de base de lancement de drone contre l’entité.

D’ailleurs, la semaine qui s’achève a été marqué par un évènement assez inouïe, un exercice de DCA d’envergure de l’armée syrienne, ultra médiatisé, où celle-ci a fait promotion de ses batteries de DCA S-75 Dvina, sorte de système de missile sol-air guidé par radar  et datant de l’ère soviétique. Evidemment, cette DCA syrienne qui compte en son sein le S-300, le Pantsir, le Buk M23, voire le S-400, n’a pas à se targuer d’un vieux modèle. Mais cet exercice que les officiers de l’armée syrienne ont qualifié de parfaitement réussi n’a été pas qu’une démonstration de force : Assad y cherchant, à peine trois jours après avoir été plébiscité par 95.1% des Syriens à la tête de l’Etat, à faire passer deux messages : primo les USA vont être viré ; secundo, Israël va payer. Il s’agissait surtout de dire que pour l’un et l’autre objectif, la Russie n’a plus aucune réticence et que la Résistance, elle, sortie à peine d’un brillant tour de force que l’entité est plus que partante.

Il y a deux jours, cet Est de l’Euphrate où les Américains on dressé pas moins de 33 postes et bases militaires, où ils ont déployé des batteries de Patriot, d’Avenger et où ils détiennent quelques 70 000 agents déguisés en terroristes daechistes, s’est révolté contre l’Amérique. Des images parfaitement inouïes mettant en scène des scènes de violents entre les tribus de Hassaké et de Deir ez-Zor avec les FDS, ces autres agents US déguisés en kurdes. Il s’agit d’une révolte parfaitement inouïe qui pour ce nouveau septennat d’ »Assad va se greffe sur l’action militaire anti-US de l’armée tribale est-syrienne laquelle action s’est caractérisés par des dizaines d’attaques à la bombe contre les convois militaires US en Syrie orientale, des attaques aux missiles contre les bases américaines à al Umar et à Connico entre autres.

Des manifestations qui ont éclaté le 31 mai dans la banlieue de Manbij n’en était pas une. Il s’agissait ni plus ni moins d’une guerre totale. Les tribus est syriennes,  se transformant en une véritable armée asymétrique contre les SDF que pilotés depuis leurs bases les officiers américains. Des habitants ont d’abord bloqué la route internationale M4, la fameuse, cette route si ardemment convoitée par l’axe US OTAN  avec des pneus en feu près du village de Karsan mais très rapidement  les protestations se sont étendues à travers toute la ville et les armes ont parlé. Des sources locales affirment que les FDS sont totalement pris de courts et avec eux le Pentagone qui jusqu’ici jugeait plausible le maintien des troupes US sur l’est de l’Euphrate, maintenant qu’en Irak, les bases US sont devenue des proies faciles de la Résistance irakienne et que celle-ci largement présente sur la frontière syro irakienne, c’est-à-dire à Abou Kamal en meurt d’envie pour en découdre avec les USA.

Selon une toute dernière information, les manifestations de Manbij  se poursuivent malgré le couvre-feu et que ni les Américains ni les FDS n’osent aller plus loin. Tout ceci pose une question : Biden pourrait- il réellement maintenir les troupes US en Syrie orientale, comme l’a promis Austin aux premiers jours de son mandat devant le sénat ? Rien n’est moins sur : car la Syrie orientale a massivement voté Assad dont la conseillère vient de le préciser : «  la priorité de nouveau gouvernement c’est la ,libération de l’ensemble de la Syrie ».

Or cette priorité, ce ne serait plus la Russie de Poutine qui s’y opposerait avec tout ce qui se passe en ce moment au nord de la Syrie ; Parallèlement au déploiement des T 22 russes à Hmeimim et alors même que le chef de MI6 se connecte avec le super terroriste pro Sultan qu’est al Julani, pour tenter de faire embraser le nord, une première attaque aérienne de l’OTAN contre la Russie  a eu lieu.

Selon le site militaire libanais SouthFront, « lors de la récente visite en Syrie d'un groupe de trois bombardiers russes à longue portée Tu-22M3 et d'un avion d'alerte précoce et de contrôle A-50, ce dernier a été attaqué. L'avion russe AWACS A-50 a été pris pour cible  lors d'un survol de la province d'Idlib.

Les sources de l'armée syrienne évoquent un missile tiré d'un système de missile anti-aérien portable mais il y a aussi de fortes chances que l’attaque soit l’œuvre d’un drone alors même que la Grande Bretagne et la France continuent à manœuvres dans les eaux de la Méditerranée à l’aide de leurs groupes aéronavales "Charles de Gaule" et "Queen Elizabeth" et que le chef du MI6 a récupéré les terroristes pro-Erdgan d’al Julani. Au moins un A-50 est stationné sur la base aérienne de Hmeimim sur la côte syrienne. L'avion effectue des vols de reconnaissance quotidiens au-dessus d'Idlib. Une source au sein de l'armée arabe syrienne, présente sur l'une des longues lignes de front d'Idlib, a confirmé qu'un missile anti-aérien avait été lancé contre cet avion, de là où se trouve le HTS ».

Pour la Russie qui a l’intime attention de faire de Hmeimim un Incirlik russe contre l’expansion de l’OTAN en Méditerranée c’est plus qu’un avertissement c’est une alarme. Et il a l’air du déjà vu : la dernière fois qu’un super-avion de connaissance russe a été battu, il l’a été par Israël et c’était un Il-20 avec des officiers de renseignement russes à bord. Là Israël a rendu un loyal service au couple US/OTAN dans le ciel de la Méditerranée avec la conséquence qu’on connait, la livraison du S-300 à la Syrie. Sauf que le lien privilégié de Moscou avec Tel-Aviv n’a jamais permis au S-300 de tirer. Mais c’était en 2018 quand Trump, le pro Russie était à la Maison Blanche.

Avec Biden, l’Amérique veut chasser la Russie du Moyen Orient, que sa position soit pro ou anti Israël. Pourquoi alors insister. Le méga exercice de la DCA syrienne avec l’accent mis sur l’une des pièces les plus anciennes qu’elle compte, c’est un message à l’adresse d’Israël : la bataille balistique à laquelle la Syrie s’apprête pour expulser les Américains et les Israéliens de son territoire, ce ne serait pas Poutine qui y dirait « non ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV