Les analyses de la rédaction :
- Rabat, allié de "seconde zone" de l'Empire?
Dans ce bras de fer Rabat/Occident autour de l’hospitalisation du président saharoui Brahim Ghali, il y a une leçon à tirer: l'État marocain marche sur des sables mouvants. Placé sous l'angle de Rabat qui a mis sa dignité en danger en acceptant sur base des paroles en l'air d'un président US en fin de parcours à normaliser avec Israël, et tout cela en échange d'une reconnaissance verbale de la marocanité du Sahara, l'hospitalisation à Madrid de Ghali a été une trahison. D'autant plus que tout au long de 11 jours qu'a duré la toute dernière guerre Israël/Gaza, la rue marocaine a prouvé que tout ce que le roi a raconté sur la normalisation avec Israël n'avait convaincu et qu'au moindre déclic, elle serait prête à liquider même le consul sioniste à Rabat. Le président saharoui vient de quitter Madrid sous escorte algérienne, la tète bien haute puisqu'à aucun moment, la tentative de Rabat de faire respecter par l'Occident les termes du compromis normalisation contre Marocanité du Sahara n'a été prise au sérieux. Au fait, Mohammed VI a cherché à simuler Erdogan en poussant des migrants clandestin à Ceuta mais l'Europe n' pas l'habitude à composer avec ceux de ses alliés qu'elle juge de "seconde zone". Le juge de la Haute Cour espagnole a refusé de décréter la détention provisoire ou d’autres mesures conservatoires contre le chef de l’État sahraoui, en déclarant qu’aucun élément probant n’a été fourni qui mette en cause le président sahraoui dans les affaires dans lesquelles il a témoigné par visioconférence, à partir de sa chambre d’hôpital.
Mais la casse n'en est pas restée là, les Américains ayant eux aussi lâché le Maroc dans cette affaire. « AficanLion 2021 » qui aurait dû être une "menace patente et latente" contre le Sahara et l'Algérie a été ainsi revue à la baisse, le Pentagone ayant annoncé qu'aucune partie de l'exercice ne se déroulerait pas au Sahara.
Rabat avait annoncé en effet qu'une partie de l'"African Lion 2021", les exercices militaires conjoints supervisés par les États-Unis et organisés avec la participation du Maroc à la mi-juin, se dérouleraient au Sahara occidental.
Le Premier ministre marocain Saad Eddine El-Othmani avait même tweeté en fin de semaine dernière qu'une partie de ce plus grand entraînement annuel du commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM) se déroulera au Sahara occidental, considérant cela comme "l'aboutissement de la reconnaissance américaine du Sahara marocain". Mais ce tweet vient d'être supprimé.
Mardi, AFRICOM a déclaré dans un communiqué que les exercices, qui impliqueront 7 000 soldats de neuf pays, n'incluront pas le Sahara occidental.
" Les sites d'entraînement sont répartis principalement dans tout le Maroc, de la base aérienne de Kenitra au nord à Tan-Tan et au complexe d'entraînement de Jarir au sud ", indique le communiqué.
Dans son communiqué, AFRICOM a noté en plus que les parties américaine et marocaine qui ont préparé ces manœuvres ont décidé d'"utiliser les sites proposés depuis le début du cycle de planification à l'été 2020", des mois avant que le président américain Donald Trump n'annonce en décembre 2020 sa reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Rabat a donc été roulé dans la farine.
Al-Othmani avait indiqué en effet dans son tweet que les lieux choisis pour conduire les exercices comprenaient deux sites au Sahara occidental : Al-Mahbas (est), où le Front Polisario annonce régulièrement des bombardements ces derniers mois, et Dakhla (sud), où Le Maroc a l'intention d'agrandir un grand port sur l'océan Atlantique, là encore pour plaire à l'allié US.
Un graphique publié par Al-Othmani sur Twitter montrait même un budget de 24 millions de dollars, et la participation d'environ 100 véhicules blindés, 46 avions de soutien et 21 avions de combat. La promesse avait donc été faite sauf que les Américains et les Européens ont tout bonnement décidé à la dernière minute de l'annuler. D'abord pour punir le Maroc d'avoir eu le culot de réclamer son dû et pour qu'aucun autre allié de second zone ne suivent son exemple puis évidemment pour maintenir en l'état cette tension permanent entre Maroc et Algérie si bénéfique aux intérêts des Occidentaux. Mais cet épisode servira-t-il de leçon au royaume pour qu'il ouvre les yeux sur la réalité et change de camp?
Source: PressTV
- Les Marocains refusent de louer leurs appartements au représentant d’« Israël » à Rabat
Les propriétaires des complexes résidentiels de la capitale marocaine, Rabat, ont refusé de louer leurs appartements au chef du bureau de liaison israélien dans leur pays, David Goffrin, après avoir connu son identité.
Selon le site Internet Al-Sahifah, « la société en charge de la location de logements à Joffrin a trouvé l’espace approprié à l’intérieur d’un complexe résidentiel dans le prestigieux quartier (Zaer Road) à Rabat».
Le site a déclaré que « Goffrin a approuvé le lieu et l’a considéré comme conforme aux conditions de sécurité requises, mais le problème était que les propriétaires des appartements ont catégoriquement refusé de louer leurs appartements au diplomate israélien dès qu’ils ont reconnu son identité ».
Selon la même source, « cette situation s’est répétée dans d’autres complexes résidentiels du même quartier ».
D’autre part, un certain nombre de ministres marocains ont annulé leur visite en Palestine occupée ; signe de contestation contre la démarche interventionniste du chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël à Rabat et la récente agression contre la bande de Gaza.
Qualifiant de rançon, les propos interventionnistes de David Goffrin, chargé du bureau de liaison du régime sioniste à Rabat, l’organisation Al-Shabiya, affiliée au Parti marocain de la justice et du développement, a félicité le peuple palestinien pour sa victoire glorieuse dans la récente guerre de Gaza et salué la Résistance des Palestiniens à Qods, à Gaza, en Cisjordanie et dans les territoires occupés de 1969.
Goffrin a en effet critiqué le Premier ministre marocain Saad Dine El-Otmani pour avoir félicité Ismaïl Haniyeh, chargé du bureau politique du Hamas, pour la victoire de la Résistance palestinienne dans la guerre de Gaza.
À cet égard, un certain nombre de ministres marocains ont annulé leur visite en Palestine occupée dans le cadre d'un accord signé avec Israël dans le cadre de la coopération bilatérale, d’après le journal Al-Qods Al-Arabi.
Source : Al-Manar et Press TV
- L’Algérie a commandé une corvette de type Pattani ou Type 056 de fabrication chinoise.
Selon les informations publiées par la base de données sur le commerce des armes du SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute), l’Algérie a commandé en 2020 une corvette de type Pattani ou Type 056 de fabrication chinoise qui sera livrée en 2023.
En 2015/2016, la Chine a livré trois frégates c-28A à l’Algérie. Les trois corvettes sont équipées d’un mélange de systèmes chinois et occidentaux. Ces dernières années, l’Algérie a acheté une grande quantité d’équipements militaires à la Chine, notamment des systèmes de lancement de fusées multiples SR-5, des drones armés CH-3 et CH-4, des mortiers SM-4 de 120 mm et des missiles antichars Red Arrow-12.
Le Type 056 a une longueur de 90 m, une largeur de 11,14 m, un tirant d’eau de 4 m et un déplacement de 1 500 tonnes. Il est propulsé par 2 moteurs diesel SEMT Pielstick PA6-STC. Le navire peut atteindre une vitesse de pointe de 25 nœuds (46 km/h) avec une autonomie maximale de croisière de 3 500 milles nautiques à 16 nœuds (30 km/h). Son équipage est composé de 78 marins.
Selon le classement de Global Fire Power (GFP) 2021, l’armée algérienne se classe deuxième en Afrique et 27ème parmi les 140 armées les plus puissantes au monde, et le nombre total de ses forces militaires atteint 470 000 soldats, dont 150 000 soldats de réserve.
L’armée algérienne dispose de 551 avions de combat, dont 102 chasseurs et intercepteurs, 22 avions d’attaque et 268 hélicoptères, en plus des avions d’entraînement et des avions de mission spéciale.
Les forces terrestres algériennes comprennent plus de 2 000 chars, 7 000 véhicules blindés, 324 artilleries automotrices, 396 artilleries de campagne et 300 lance-roquettes. La flotte navale algérienne se compose de 201 navires de guerre, dont 8 sous-marins et 8 frégates, en plus de patrouilleurs et de dragueurs de mines marins.
Source : Moroccomail et Algerie-eco
- Des sociétés libyennes comptent conclure des accords de partenariat dans divers domaines
Le président de l'Union Générale des chambres de commerce et d'industrie libyenne, Mohamed Erraidh, a indiqué, dimanche 30 mai à Alger, que des sociétés libyennes comptent conclure plusieurs accords avec des entreprises algériennes dans divers domaines notamment la fabrication des matériaux de construction et l'agriculture saharienne.
Dans une déclaration à l'APS en marge de la deuxième journée du Forum économique Algéro-économique, M. Erraidh a affirmé que la "Libye a besoin de grandes quantités de matériaux de construction", précisant qu'il s'agit d'un "domaine de partenariat important et vital pour la Libye en vue de sa reconstruction".
Il a en outre indiqué que son pays voulait également établir un partenariat fructueux dans le domaine de l'agriculture soulignant que l'Algérie jouissait d'une grande expérience en la matière notamment dans l'agriculture saharienne.
Il a fait savoir que son pays disposait de milliers d'hectares de terres sahariennes vierges qui attendent d'être exploitées en s'appuyant sur l'expérience algérienne.
De son côté, le président de l'Association des hommes d'affaires libyens, Abdallah Mohamed Al-Fallah, a indiqué à l'APS que les partenariats auxquels aspire la Libye avec l'Algérie englobent tous les domaines notamment les hydrocarbures et l'agriculture saharienne.
La délégation libyenne est "impressionnée" par l'expérience algérienne dans tous les domaines notamment l'agriculture saharienne", a-t-il souligné ajoutant que la Libye compte renforcer le partenariat avec la Sonatrach.
Source : Aps.dz
- La Tunisie se félicite de la création d’une commission d’enquête de l’ONU sur les violations dans les territoires occupés
La Tunisie a accueilli, favorablement, la résolution du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, au cours d’une session extraordinaire, relative à la création d’une commission d’enquête internationale sur les exactions commises dans les territoires occupés et les violations du droit international humanitaire.
La commission doit s’arrêter sur les origines profondes des tensions et de la discrimination méthodique et la répression sur la base de l’identité religieuse et ethnique.
Dans une déclaration publiée vendredi 28 mai, le ministère des Affaires étrangères a précisé que cette résolution émise de la session du conseil, assoit la redevabilité pour rendre justice et mettre fin à l’impunité.
La Tunisie exhorte, dans ce sens, la Communauté internationale, dans le cadre de son engagement à défendre les droits humains, à pousser l’occupation israélienne à coopérer avec la commission et à faciliter l’accès aux régions concernées par l’enquête.
La Tunisie qui a pris part aux travaux de cette session consacrée à la situation des droits humains en Palestine dont al-Qods et la bande de Gaza, théâtre, depuis quelques semaines d’une escalade de violences ciblant les habitants avant la décision d’un cessez-le-feu convenue entre les deux parties.
Dans une intervention à cette session extraordinaire convoquée jeudi par le groupe de coopération islamique, le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi a fait observer que l’escalade militaire et la violation des symboles sacrés dans les territoires occupés ainsi que l’expulsion des habitants du quartier Cheikh Jarrah et Selouane s’ajoutent à la longue liste des crimes de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et qui nécessitent la saisine de la Cour pénale internationale.
Source : webmanagercenter
