L’AIEA affirme que l’Iran a 16 fois dépassé sa limite d’uranium enrichi, fixé dans le cadre de l’accord nucléaire signé en 2015 à Genève. Et la France a été le premier pays à s’arranger du côté de l’axe US/Israël.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) affirme que les stocks iraniens d’uranium enrichi représentent environ 16 fois supérieure à la limite fixée dans le Plan d’action global conjoint (PGAC), l’accord nucléaire signé entre Téhéran et les grandes puissances mondiales en 2015.
Dans son rapport trimestriel de lundi, l’AIEA a déclaré que le stock iranien d’uranium enrichi était estimé à 3 241 kilogrammes au 22 mai (contre 2 967,8 kilogrammes en février). La limite fixée dans l’accord était de 300 kilogrammes d’uranium sous une forme composée particulière, soit l’équivalent de 202,8 kilogrammes d’uranium.
Selon le rapport, l’augmentation trimestrielle du stock d’uranium enrichi de l’Iran a été estimée à 273,2 kilogrammes (contre 524,9 kilogrammes en février).
Il a déclaré que 15 cascades de centrifugeuses IR-1, trois cascades IR-2M et deux cascades IR-4 étaient alimentées en hexafluorure d’uranium naturel le 24 mai dans l’installation d’enrichissement d’uranium de Natanz en Iran.
Le rapport de l’AIEA indique que le stock iranien d’uranium enrichi jusqu’à 60 % de pureté est estimé à 2,4 kilogrammes (contre aucun en février) et donne une estimation de 62,8 kilogrammes du stock d’uranium enrichi du pays jusqu’à 20 % de pureté (contre 17,6 kilogrammes en février).
Il a ajouté que l’agence avait vérifié le 18 mai que l’Iran avait produit 2,42 kilogrammes d’uranium métal.
L’AIEA a publié un deuxième rapport trimestriel sur l’Iran parallèlement au rapport principal sur les soi-disant traces d’uranium encore inexpliquées.
Dans le rapport, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a exprimé « son inquiétude face aux discussions techniques avec l’Iran », qui « n’ont pas donné les résultats escomptés », soulignant que Téhéran devrait clarifier ces questions sans délai.
Le deuxième rapport de l’AIEA a affirmé que l’Iran n’avait pas fourni les explications nécessaires sur la présence de particules de matières nucléaires dans l’un des trois sites inspectés.
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Consécutivement la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a réagi au nouveau rapport de l’Agence internationale de l’Énergie atomique à propos du programme nucléaire iranien.
Agnès Von Der Mühll a refusé de répondre à une question qui l’interrogeait sur une possible décision de la Troïka européenne d’adopter une nouvelle résolution, via le Conseil des gouverneurs de l’Agence, contre l’Iran, en réaction au nouveau rapport de l’Agence internationale de l’Énergie atomique.
Faisant allusion au recul d’il y a quelques mois de la Troïka européenne, un journaliste a demandé à la porte-parole du Quai d’Orsay si les Européens entendent cette fois-ci faire adopter une résolution au Conseil des gouverneurs.
« Nous avons été informés du rapport du secrétaire général de l’Agence internationale de l’Énergie atomique à propos des accords de surveillance en Iran. »
Elle a ajouté que le nouveau rapport prouvait qu’aucun progrès n’a été réalisé concernant les négociations entre l’Iran et l’AIEA portant sur l’existence des substances nucléaires non déclarées dans plusieurs sites iraniens.
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« Nous demandons à l’Iran de fournir ces réponses dans les plus brefs délais et nous continuons de soutenir les mesures indépendantes et impartiales de l’Agence et de son secrétaire général », a souligné Agnès Von Der Mühll.
Mais pour avoir été médiatrice de la première bataille balistique nouvelle version de Gaza où elle a demandé au nom d’Israël à ce que le Hezbollah n’ouvre pas le front nord, la France croit elle encore que l’Iran a besoin de bombe nucléaire pour punir ses adversaires ?
Un missile Qassem d’une ogive de 400 kg suffit pour bloquer Ben Gourion. 10 mettront totalement Israël hors d’état de nuire. L’AIEA et la France feraient mieux de se tourner vers le Néguev où le site nucléaire sioniste est en pleine extension.