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"10.000 missiles tirés contre Iran/Hezbollah en Syrie n'ont pas pesé face aux 4700 missiles qu'a tiré Gaza (Haaretz)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants du Hamas se préparent à tirer des missiles vers Israël. @memri.org

Benette, le tortionnaire anti Arabe qui se targue d'avoir tué lui-même " un grand nombre d'Arabes" et n'"avoir aucun problème à en tuer  encore et encore si l'occasion s'en présente", aux commandes, avec à son côté Lieberman, est-ce le bout du tunnel pour Israël? Les 4700 missiles et roquettes de Gaza ont chassé Netanyahu de la scène moyen- orientale ont permis entre autres à la presse sioniste, 10 jours après la dernière salve de 300 missiles contre Ashkelon, Tel-Aviv entre autres de délier la langue et de revenir sur cette "foutue campagne de guerre dans la guerre" contre la Syrie qui " n'a été qu'une méga arnaque" puisqu'à chaque frappe, et 'on en compte quelques 2000",  "alors que l'armée (israélienne) nous racontait avoir tué des Pasdaran, décimé des combattants du Hezbollah" ou "détruit des usines à missiles, des sites militaires ou des entrepôts d'armes", nos missiles de croisière et bombes "payés si chèrement" servaient la cause du Hamas. Et comment?, s'interroge Haaretz. 

 "Israël s'est affaiblit face à un axe foncièrement hostile dont la composante la plus exposée à l'action militaire d’Israël apparaît désormais le moins contrôlable, le plus imprévisible. "La vie des millions d'Israéliens est soumise depuis le 10 mai au bon vouloir de Gaza et on a plus d'une raison d'en rendre responsable la doctrine obscène de guerre dans la guerre, dont les contours, les acquis et la portée n'ont jamais été ni expliquée ni concrètement présentés au public". A l'issue de chaque frappe contre la Syrie, des sociétés satellites nous ont sortie des "images avec du noir la dessus et en nous expliquant que c'était tel ou tel site iranien ou du Hezbollah en Syrie et on les a pris à la lettre et à tort".

Car dans le même temps les Palestiniens de Gaza s'exerçaient à surprendre Israël dans les sous sols de l'enclave où ils élargissaient les tunnels, les consolidaient et en faisaient des  rampes de lancement de missiles. de Syrie et du Hezbollah, ils apprenaient comment faire des champs à missiles, des clips à missiles, bref ils préparaient à frapper un certain 10 mai 2021 et sur fond d'une guérilla civile inter-israélienne, Tel-Aviv et Qods. Dans cette guerre, la banque d’objectifs d’Israël visant les commandants militaires de premier plan de Gaza n’a rien changé au fait que des métropoles israéliennes ont été ciblées pour la première fois, et que l’intensité des tirs de roquettes et de missiles s’est maintenue du premier au dernier jour et qu’ Israël a causé des destructions massives, au risque de diaboliser, sans parvenir à affaiblir les capacités palestiniennes. Pour la première fois, des roquettes lancées de Gaza ont frappé Jérusalem al-Qods et Tel-Aviv, à la surprise des responsables israéliens qui ont choisi de déverser leur colère contre la population civile, principalement en raison de leur banque d’objectifs mal définie.

En termes d'images, l'écart était énorme entre Israël quand il a fait descendre la tour des médias à Gaza et le Hamas quand il a frappé un navire de guerre au large d'Ashkelon. La banque d'objectifs israélienne était floue et on tend à croire que la campagne de guerre dans la guerre d’Israël contre la Syrie y était pour quelque chose. Pourquoi? Plus de 2000 frappes et dix milles engins tirés ou largué contre la totalité du territoire syriens, truffés de radars, de systèmes de détection russes et iraniens, avaient permis aux alliés de Gaza non seulement de saisir les failles de notre aviation, mais encore d'avoir sous la main des centaines d'ogives non opérées à se mettre à la rétro-ingénierie et à faire retourner contre Israël.  

Ainsi nos missiles de croisière standoff Delilah qui ont fait tout au long de notre campagne de guerre dans la guerre, l'épine dorsale de notre arsenal syrien ont disparu rapidement de la scène au profit des JDAM amaricains ou des CBU, soit des bombes à précision qui selon des rapports fiables n'ont ou mal fonctionné ou raté les objectifs militaires. D'ici peu il faudrait attendre à ce que Gaza embarque des JDAM sur ses drones et qu'il nous bombarde avec ! 

Israël a affirmé avoir détruit les tunnels de Gaza, ce que personne ne peut voir et vérifier. Est-ce vrai? rien n'est moins sûr car les salves de missiles tirés entre 18 et 20 mai ont été encore plus intense, plus cadencées qu'au cours des premiers jours. Et là encore on accuse la campagne de guerre dans la guerre qui a trahi aux yeux des radars syriens, russes, iraniens voire égyptiens, le modus operandis de nos frappes leur permettant de le retourner contre Israël. N'est-ce pas que la "guerre entre les guerres"  est la doctrine militaire  qui se réfère à une action intermittent en lançant des opérations militaires contre ses ennemis dans le but d’affaiblir leurs capacités militaires? Et bien c'est mille fois raté! »

Les missiles de Gaza ont frappé les bases militaires israéliennes de Hatzor, Hatzerim, Palmachim, Rehovot, Nevatim, Tel Nof et celle de Ramon, dans le sud. Des villes israéliennes et l’aéroport Ben Gurion ont été fermés, les vols internationaux ont été suspendus et les pertes quotidiennes subies par l’économie israélienne se chiffraient à 100 millions de dollars, auxquelles s’ajoute le coût de l’équipement militaire utilisé, pour un total dépassant un milliard de dollars US. Il est évident qu’Israël n’avait prévu aucune stratégie pour cette guerre en grande partie parce qu'il croyait à sa guerre dans sa guerre. Pire encore, les villes, les colonies et les bases militaires israéliennes ont été bombardées par des missiles iraniens. La Résistance a tiré des engins portant la mention « Sakht Iran » (fabriqué en Iran) et ce fut un « message » du CGRI  et de Gaza lancé au premier ministre Netanyahu signifiant qu’ils ont amplement les moyens de répliquer à ses milliers de raids sur la Syrie  comme les 4 300 frappes en dix jours l’ont prouvé.

Alors qu'on raconte aux colons qu'une centaine de kilomètre de "métro de Gaza" ont été détruit, on a forcément du mal à les croire. Et l’Israël pense surtout au métro libanais! car comme le dit, un expert israélien, le type de terre sablonneuse à Gaza permet d’envoyer les ondes de choc et de souffle relativement loin ce qui n’est pas le cas pour de la roche dure au Liban. Même les bombes pénétrantes dans les fortifications auraient du mal à pénétrer profondément les tunnels dans les montagnes du Liban, qui nécessiterait une attaque au sol.

Désormais et à la faveur de cette campagne de guerre dans la guerre conter la Syrie sur fond de quoi Gaza est revenue entièrement vers Damas, il y a une pléthore de questions sans réponse : Combien de tunnels qui ont été détruits, mais peuvent être reconstruits à Gaza ? Combien y a-t-il de tunnels restants et quelles sont leurs localisations ? Tous les tunnels ont-ils été détruits par l’armée de l’air ? Y a-t-il des tunnels endommagés par des dépôts d’armes qui ont été posés à temps et non par des bombes aériennes ? Quels développements ont été faits par le Hamas suite à un bombardement souterrain qui lui a permis de maintenir ses capacités de tir même sous surveillance aérienne rapprochée ? Quelles techniques le Hamas utilise-t-il pour contourner la barrière souterraine ? Pourquoi Tsahal a-t-elle empêché de mener une opération terrestre couplée à une intervention souterraine ? Netanyahu n'est plus là pour nous répondre... reste à savoir si Benette pourrait nous apporter une réponse crédible, conclut le journal. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV