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Les USA menacent désespérément les hackers

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Environ 3.000 comptes de messagerie dans plus de 150 organisations différentes ont été ciblés par une toute récente cyberattaque. (Photo d'illustration)

Ce Colonial Pipeline que les « hackers » ont attaqué au mois d’avril, pipeline long de 9000 kilomètres étendus du golfe Mexique à New York, les États-Unis d’Amérique qu’on donnait il y a encore peu pour être potentiellement capable d’éliminer de la course tous les États pétroliers du Moyen-Orient, ne s’en est pas encore remis vu les menaces un peu hors cadre que le chef du Pentagone vient de formuler. La partie qui est à l’origine de cette cyberattaque et les Russes disent que ce n’est pas eux, car la Russie est après tout le premier vendeur du pétrole aux USA- a à peu près paralysé le flux de l’énergie dans la moitié des États-Unis un peu à l’image d’Ansarallah yéménite et ses drones quand ils se sont abattus sur le pipeline est-ouest saoudien Buqaiq-Yanbu... Austin prétend pouvoir de façon foudroyante ripostée, mais dans les faits les cyberfailles du système US sont beaucoup plus nombreuses. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Le secrétaire à la Défense américain réaffirme que les États-Unis ont des « options offensives » pour répondre aux cyberattaques.

Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Lloyd Austin, a déclaré à CNN que les États-Unis avaient des « options offensives » pour répondre aux cyberattaques. 

« Nous avons la capacité de mener des opérations offensives. Nous avons également une capacité significative qui nous permet de pouvoir nous défendre. Nous optons toujours pour une défense en avant d'un point de vue militaire », a déclaré Austin dans une interview exclusive avec CNN vendredi 28 mai.

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« J'ai un certain nombre d'options offensives », a déclaré Austin, bien qu'il ne se soit pas spécifiquement référé à la dernière attaque. « Nous maintiendrons toujours des options crédibles et efficaces. »

Les commentaires d'Austin interviennent après que les pirates à l'origine de l'une des pires violations de données à avoir jamais frappé le gouvernement américain, ont lancé une nouvelle cyberattaque mondiale contre plus de 150 agences gouvernementales, groupes de réflexion et autres organisations, selon Microsoft.

« Cette vague d’attaques a ciblé environ 3.000 comptes de messagerie dans plus de 150 organisations différentes », a noté Microsoft, déplorant qu’au moins un quart des organisations visées étaient impliquées dans le développement international, les questions humanitaires et les droits de l’homme.

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Le groupe, que Microsoft appelle « Nobelium », a ciblé 3.000 comptes de messagerie dans diverses organisations cette semaine - dont la plupart étaient aux États-Unis, a déclaré la société dans un article jeudi.

Nobelium a lancé les attaques cette semaine en hackant un compte de messagerie marketing utilisé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et, à partir de là, a visé de nombreuses autres organisations à coup de « phishing » (hameçonnage), a déclaré Microsoft.

Ces dernières attaques semblent être la continuation de multiples efforts destinés à cibler les agences gouvernementales impliquées dans la politique étrangère, a souligné Microsoft.

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La cybersécurité a été une préoccupation majeure du gouvernement américain à la suite des révélations selon lesquelles des pirates informatiques avaient mis du code malveillant dans un outil publié par SolarWinds. Une attaque de rançongiciel qui a fermé l'un des éléments les plus importants de l'infrastructure énergétique américaine - le Colonial Pipeline - au début du mois et qui n'a fait qu'accentuer le sentiment d'alarme. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV