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En brisant la suprématie aérienne US à coup de missile, la Résistance veut faire de la Russie, son "armée de l’air"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Soukhoï Su-35 de l'armée de l'air russe . (Photo d'archives)

Sur fond d’un scrutin présidentiel syrien marqué par une très forte affluence aux urnes, il se passe d’étranges choses dans le ciel du Levant. Alors que le scrutin s’est déroulé dans des conditions que plus d’un pays occidental pourrait envier, la Russie de Poutine qui a annoncé le déploiement des bombardiers stratégiques Tu-22 à Hmeimim, puis leurs entraînements dans le ciel de la région a l’air de vouloir bénéficier de la nouvelle donne qui vient de naître sur les ruines de la « suprématie aérienne US/Israël » au Moyen-Orient et ce, à la faveur de l’intifada balistique de Gaza contre Israël ou encore à cette bataille sans précédent menée par la Résistance irakienne qui a fait dire au chef de CentCom : « Pour la première fois depuis la guerre de Corée, l’US Air Force a perdu sa suprématie ». Poutine surfe-t-il sur la vague ? 

Les chasseurs de l’OTAN ont tenté d’intercepter le Tu-22M3 russe au-dessus de la mer Méditerranée, mais après avoir rencontré le Su-35 des forces aérospatiales russes, ils ont décidé de battre en retraite. Selon le site web militaire russe, Avia-Pro, les chasseurs de l’OTAN ont tenté d’intercepter ce mercredi les Tu-22M3 russes au-dessus de la Méditerranée, mais les Su-35 russes les ont contraints à rebrousser chemin.

Des bombardiers stratégiques Tu-22M3 ont effectué un autre vol au-dessus de la mer Méditerranée, et se sont rapprochés des bases navales de l’OTAN et de trois navires de débarquement de l’US Navy. Selon des sources occidentales, des chasseurs de l’OTAN ont soulevé le ciel, cependant, ils n’ont pas pu intercepter les bombardiers russes, escortés par des chasseurs Su-35 des forces aérospatiales russes.

Selon la chaîne Telegram Hunter’s Notes, les chasseurs Su-35 et les bombardiers Tu-22M3, avaient été également appuyés par l’avion d’alerte précoce et de contrôle A-50. “Des bombardiers Tu-22M3 se sont à nouveau envolés vers la mer Méditerranée. Cette fois, ils étaient accompagnés d’un chasseur de couverture Su-35 et d’un avion A-50 AWACS”, lit-on sur la chaîne Telegram Hunter’s. La raison exacte du transfert de bombardiers à longue portée russes en Méditerranée n’est pas précise. Mais, les experts indiquent que cette décision russe peut être due à l’envoi dans la région d’un groupe de porte-avions dirigé par un porte-avions de la marine britannique, dont les premiers navires ont déjà commencé à traverser le détroit de Gibraltar.

La Russie a annoncé mardi qu’elle avait déployé trois bombardiers à longue portée à capacité nucléaire sur sa base militaire en Syrie, quitte à faire de Hmeimim, une base équivalente d’Incirlik en Turquie. Le ministère russe de la Défense a déclaré que trois bombardiers Tu-22M3 étaient arrivés à la base aérienne de Hmeimim, située dans la province côtière syrienne de Lattaquié et principale plaque tournante des opérations de Moscou dans le pays.

Le ministère a aussi affirmé que les équipages de bombardiers effectueraient une série de missions d’entraînement au-dessus de la Méditerranée. Le Tupolev Tu-22M3, dont le nom de code est Backfire par l’OTAN, est un bombardier supersonique bimoteur à longue portée capable de transporter des armes nucléaires et d’une portée dépassant 5000 kilomètres. Mercredi, une autre information a prouvé la détermination russe à préserver la position qu’elle a obtenue en Méditerranée en plus de 10 ans de présence en Syrie, aux côtés de l’État syrien et qu’elle compte fructifier à la faveur de la nouvelle donne aérienne.  

Une tentative par un avion militaire israélien “d’espionner” l’armée russe en Syrie s’est transformée en une attaque électronique anti-Israël. Avia.pro dit : “Malgré les avertissements répétés de la Russie à la partie israélienne sur l’inadmissibilité des provocations contre la présence militaire russe au Moyen-Orient et l’escalade de la situation en Syrie, et ce, à la veille des élections présidentielles en République arabe, un avion militaire israélien a organisé une provocation à la frontière avec la Syrie, et en réponse à cela, elle a été soumise à la suppression électronique la plus puissante par la guerre électronique et les systèmes de suppression électronique russe. Une suppression électronique puissante est indiquée par un dysfonctionnement du système de positionnement global GPS, qui a affecté l’espace aérien dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres.”

Et le site d’ajouter : “Dans l’image présentée, vous pouvez voir comment, en raison de la puissante suppression électronique de l’avion israélien, les systèmes de ce dernier ne peuvent pas déterminer l’emplacement exact - il n’y a pas eu de violation de la frontière syrienne par l’avion, cependant, en raison de l’impossibilité d’établir des coordonnées réelles, l’avion aurait bien pu se retrouver en Syrie, après quoi sur lui pourrait légalement être ouvert le feu au moyen de la défense aérienne SAA. Les experts attirent l’attention sur le fait qu’Israël viole ouvertement les accords existants avec la Russie, à cet égard, Moscou peut donner à Damas le droit d’attaquer toute cible israélienne, même sur le territoire des États voisins”... pour assurer la sécurité ou à titre de représailles les mesures. »

Intéressante évolution quand on sait à quel point les S-300 se sont montrés inactifs ces 10 dernières années en Syrie. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV