La Chine a organisé un exercice aérien d’envergure en mer de Chine méridionale, en réaction aux récents exercices quadripartites États-Unis/Japon/France/Australie dans les eaux de la mer de Chine orientale avec pour objectif de défier Pékin dans la région. Les médias chinois ont fait état de la tenue d’un exercice aérien auquel assiste une variété d'avions de combat et de bombardiers pour renforcer l’état de préparation de l’armée chinoise. La marine chinoise a rapporté lundi la tenue d’un exercice massif en mer de Chine méridionale au cours duquel l’armée utilise une grande quantité d'armes et de munitions.
«Lors de cet exercice, les chasseurs chinois ont attaqué des cibles navales avec de vraies munitions afin d’augmenter leur capacité à attaquer avec précision des cibles navales », rapporte la source chinoise. Des chasseurs-bombardiers CH-7 et des dizaines d'autres avions de combat ont participé à l'exercice. Doté d’une envergure de 22 mètres, l’engin peut soulever 13 tonnes et voler à 13 000 mètres d’altitude. Il est plus puissant que certains avions de combat. «Ce drone a pour particularité d’être furtif, c’est-à-dire qu’il est difficile à repérer pour les radars, Des analystes militaires affirment que les actions militaires de Pékin sont loin d’avoir des objectifs uniquement dissuasifs et promettent une victoire réelle sur le champs de bataille à tout moment.
En réaction au récent acte de provocation d’un navire de guerre américain en mer de Chine méridionale, le porte-parole du ministère chinois de la Défense a déclaré que l'armée chinoise prendrait les mesures nécessaires pour contrer toutes les menaces et les actes provocateurs, mais aussi défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine. Ces derniers jours, les militaires japonais, américains, français et australiens ont organisé des exercices au Japon et autour de la mer de Chine orientale pour tenter d'intimider la Chine. Lors de l'exercice, les hélicoptères de transport Chinook ont atterri dans un camp d'entraînement militaire japonais pour soi-disant défendre une île isolée.
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Il s'agit du premier exercice conjoint des trois pays sur le sol japonais. Cet exercice intervient alors que la Chine travaille sérieusement pour renforcer sa présence militaire dans la région. Les troupes japonaises et françaises et les marines américains ont également mené un exercice de guerre civile dans la zone d'entraînement dans le sud de Miyazaki. Un haut responsable militaire américain a déclaré que la présence des quatre pays dans l'exercice montrait leur solidarité en cas de besoin. Quant à la France, sa présence semble avoir bien intrigué Pékin. Alors qu’une partie des stratèges français nourris au concept de l’indépendance gaullienne à l’égard de l’Amérique et de l’OTAN, se méfient du risque d’engrenage pro-américain porté par la stratégie « Indo-Pacifique », l’armée française a participé dans cette manœuvre et qui plus est, a simulé un débarquement dans le Pacifique occidental, des guerres urbaines bref, l'amputation de la Chine d'une partie de son territoire. *
Le thème de l’exercice, consistait à "reprendre de vive-force une île contre un ennemi qui n’était pas désigné, mais dont tout le monde a compris qu’il s’agissait de la Chine". Ce gendre de démonstration de force, la France de Macron s'y est livrée aussi dans le golfe Persique quand en avril dernier le groupe aéronaval Charles de Gaule a lancé une manœuvre dans l'océan indien avec le Japon, les Etats Unis et le Belgique à l'effet d'assurer à "l'allié israélien" la sécurité de son transit naval, alors même que les pétroliers iraniens faisaient l'objet des "attaques" en pleine mer Rouge ou en Méditerranée , au large de la Syrie.
Le résultat a été mille fois rien, l'entité sioniste renonçant à cette bataille après y avoir laissé ses plumes, à savoir deux de ses gros super navires logistiques, Hyperion Ray et Hélios Ray. Charles de Gaule a ensuite quitté la région pour la Méditerranée. En mer de Chine, la marine française va-t-elle connaitre les mêmes déboires? Une chose est sûre ; le suivisme pro US de paris est sur le point de mener trop loin l'armée française.