Vendredi 14 mai, le président russe Vladimir Poutine a qualifié l’escalade du conflit israélo-palestinien de « menace directe » pour la sécurité de la Russie.
Lors d’une réunion avec le Conseil de sécurité russe, Poutine a déclaré que la proximité de la violence à Qods et dans la bande de Gaza « affecte directement l’agenda de la Russie en matière de sécurité ».
« Je voudrais demander à mes collègues de commenter la situation actuelle au Moyen-Orient, je veux dire l’escalade du conflit israélo-palestinien. Cela se produit à proximité de nos frontières et affecte directement nos intérêts en matière de sécurité », a déclaré Poutine cité par l’agence de presse turque Anadolu.
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L’armée israélienne a refusé de fournir de commentaires à ce propos, invoquant une politique militaire qui ne permet pas à l’armée de s’exprimer sur des questions de politique étrangère.
Le discours antirusse s’est intensifié depuis l’élection de Joe Biden en tant que président des États-Unis. Dans ce droit fil, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a déclaré que les États-Unis feraient de manière à expulser la Russie de la région.
En plus, les Américains ont créé pendant les dernières semaines de nouvelles sources de crise comme en Ukraine et en Estonie.
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À présent, le premier allié des États-Unis, c’est-à-dire Israël, s’est transformé en une prison à ciel « fermé » pour ses dirigeants qui n’hésitent pas à se réfugier dans des abris par crainte des attaques de la Résistance palestinienne qui encercle également le ciel israélien et qui sera en mesure d’effondrer ce régime si elle le souhaite. Dans une telle conjoncture, plus Israël s’affaiblit, plus les intérêts de la Russie sont garantis.
Il ne faut pas oublier que la Russie a accueilli à plusieurs reprises des délégations de la Résistance palestinienne.
Les tensions s’intensifient depuis lundi 10 mai lorsqu’a touché à sa fin l’échéance fixée par la Résistance palestinienne pour que Tel-Aviv mette fin à ses agressions à Qods et dans la mosquée Al-Aqsa.
Les États européens ont jusqu’ici pris la partie d’Israël bien que celui-ci massacre ouvertement les civils palestiniens.
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Samedi matin, l’aviation israélienne a bombardé sans préavis une maison appartenant à une famille civile, tuant ainsi deux femmes et cinq enfants. Le dernier bilan des pertes en vie humaines palestiniennes s'élevait ce mardi à 1500 martyrs.
