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Vienne bis:l"imposture américaine?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’Iran dévoile une nouvelle génération de ses centrifugeuses pour marquer la Journée nationale de la technologie nucléaire, le 10 avril 2021. ©President.ir

Les exigences excessives avancées par les États-Unis et leur refus de supprimer les sanctions anti-iraniennes sont à l’origine des questions compliquées qui entravent l’avancement des pourparlers en cours à Vienne, capitale de l’Autriche, sur une éventuelle reprise de l’accord de 20105 sur le nucléaire civil iranien.

La chaîne PressTV a obtenu des informations selon lesquelles les États-Unis compliquent les pourparlers de Vienne en insistant sur sa décision de maintenir en place 500 cas de sanctions imposées à la République islamique d’Iran en dépit du contenu du Plan global d’action conjoint (PGAC) signé en 2015.

Cette approche contreproductive des États-Unis empêchera l’Iran de bénéficier des privilèges économiques qui lui ont été offerts dans le cadre du PGAC. Cela empêchera également l'Iran de normaliser ses relations commerciales avec le reste du monde en violation de l’article 29 de l’accord nucléaire qui est en plein désarroi depuis mai 2018, lorsque l’ancien président américain Donald Trump l’a abandonné et a réimposé les sanctions anti-iraniennes que le PGAC avait levées.

Maintenant, la nouvelle administration américaine de Joe Biden dit vouloir compenser l’erreur de Trump et rejoindre l’accord, mais elle montre une tendance primordiale à maintenir certaines des sanctions comme un outil de pression contre l’Iran.

Téhéran insiste sur le fait que toutes les sanctions devraient d’abord être levées de manière vérifiable avant que la République islamique d’Iran ne reprenne ses engagements.

Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) affirme que les échantillons prélevés par ses agents dans les installations nucléaires de Natanz montrent que l’Iran a enrichi de l’uranium jusqu’à 63%, et que ce niveau de pureté est conforme au rapport présenté par Téhéran. 

« L’analyse par l’AIEA des échantillons environnementaux, prélevés le 22 avril 2021, montre un niveau d’enrichissement allant jusqu’à 63% de l’uranium 235, ce qui est cohérent avec les niveaux d’enrichissement indiqués dans le rapport de l’Iran », souligne un communiqué de l’AIEA.

Le 13 avril, l’Iran a annoncé qu’il avait informé l’AIEA d'un plan pour commencer l’enrichissement à 60%, en vertu duquel 1000 centrifugeuses avancées seraient installées sur le site nucléaire de Natanz.

La décision fait suite à un acte de sabotage israélien sur l’installation, qui fait partie des sites surveillés par l’AIEA dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015.

De plus, le rapport de l’AIEA indique que l’Iran alimente les cascades de centrifugeuses de nouvelle génération pour enrichir de l’uranium jusqu’à 5%.

Le rapport a été publié simultanément aux pourparlers des représentants de l’Iran et du groupe de pays P4+1 (Grande-Bretagne, France, Russie et Chine plus l'Allemagne) à Vienne sur une éventuelle relance du PGAC.

Une délégation américaine se trouve également dans la capitale autrichienne, mais elle n’assiste pas aux discussions, car les États-Unis ne font plus partie de l’accord nucléaire depuis 2018.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV