Le monde n’a pas encore oublié le mensonge historique des Américains sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Il ne faut pas oublier non plus le fait que les États-Unis sont le seul pays que, dans le cadre de la Convention pour l’interdiction des armes chimiques, n’ont pas encore démantelé leur stock d’armes chimiques, et essaient de construire des laboratoires pour la fabrication d’armes microbiennes et chimiques dans d’autres pays à travers le monde afin d’éviter les catastrophes éventuelles sur son territoire.
Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolai Patrouchev, a déclaré mardi 11 mai dans une interview que le cycle de développement rapide d’armes biologiques était à l’ordre du jour des États-Unis.
« Ces dernières années, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont considérablement accru les recherches biologiques dans de nombreuses régions du monde. À cet égard, les États-Unis élaborent des plans d’action pour chaque pays en fonction des besoins des programmes biologiques nationaux et principalement de ses programmes militaires », a-t-il déclaré.
« Le Partenariat mondial contre la prolifération des armes et des substances de destruction massive, ainsi que les engagements biologiques communs pour la réduction de la menace commune due aux armes de destruction massive comptent parmi des programmes américains prétendument pacifiques par lesquels ils atteignent leurs objectifs dans d’autres pays », a-t-il poursuivi.
Le chef du Conseil de sécurité russe a exprimé également sa vive inquiétude quant à la dangerosité de telles actions des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN aux frontières de la Russie, car des germes mortels provenant de laboratoires américains et de l’OTAN près des frontières du pays pourraient être accidentellement jetés dans la nature, tuant de nombreuses personnes.
Le mois dernier, Patrouchev a déclaré que les États-Unis construisaient davantage de laboratoires biologiques dans le monde, notamment près des frontières de la Russie et de la Chine.
C’est dans ce contexte qu’Igor Nicolin, scientifique et biologiste russe, fait état de la théorie selon laquelle le coronavirus émanerait des laboratoires américains localisés en dehors des États-Unis à travers le monde en particulier en Chine.
Au début de la pandémie de coronavirus en mars 2020, un scientifique et biologiste russe a annoncé que le coronavirus était une arme biologique conçue par les États-Unis visant à saper leurs ennemis, dont la Chine et l’Iran.
Igor Nikolin a également affirmé que jusqu’à ce moment-là, les mesures du gouvernement russe avaient empêché la propagation du coronavirus.
« Les Américains semblent s’en tenir à une série d’accords afin d’éviter des catastrophes dans leur pays et ils les ont placés en dehors des États-Unis », a-t-il poursuivi concernant la raison de l’existence de tels laboratoires près des frontières de la Chine.
Il a affirmé : « Nous sommes conscients que quelque chose s’est passé, à savoir le fait que le virus de l’anthrax s’est propagé en 2001 à partir de l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine à Washington. Les Américains ont également refusé de signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et ont déclaré qu’ils ne l’appliqueraient pas sous prétexte des secrets commerciaux. »