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G.Salami : "Avec une largeur de 14 kilomètres à certains endroits, une seule opération suffit pour faire couler Israël"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le nuage en champignon après l'explosion à l'usine de Tomer, le 20 avril, Gush Dan, Israël/Times of Israël

Au seuil du dernier vendredi du mois de ramadan, où le monde musulman célèbre la journée mondiale de Qods le commandant en chef du CGRI a commenté lors d'une émission télévisée la situation en cours avec évidemment un accent particulier mis sur le naufrage que vit Israël à l'intérieur et à l’extérieur. Ce mercredi justement, Netanyahu est tombé au bout de 12 ans de règne sur une entité qui réalise, aujourd'hui plus que jamais, à quel point elle est chancelante. 

"Nous assistons à un phénomène politique parfaitement nouveau à l'échelle régionale et du monde et ce phénomène est le déclin progressif des grandes puissances dans non région et au-delà. Leur configuration de force se délite et leur cohésion face à la Résistance se perd. En effet face à un front uni qu'est celui de la Résistance, ces puissances refusent désormais de s'appuyer mutuellement, de faire les frais de leur alliance alors qu'en Asie de l'ouest, le mot d'ordre fut par le passé l'alignement anti Résistance. Chaque partie agit indépendamment de tout et ce, dans le stricte sens de ses intérêts. L'appareil sécuritaire israélien est l'ombre de lui même, fragilisé, et pourtant les Etats Unis refusent de le secourir. On est face à l'usure, au vieillissement des puissances traditionnelles qui opéraient puissamment dans le temps mais qui ont perdu toute agilité, toute vivacité à présent. Leur politique étrangère est comateuse, inactive.

Or cet état léthargique a des répercussions directes à l'échelle de notre région. Au Yémen la donne a tourné en faveur d'Ansarallah et les Saoudiens vont de coup subi à coup subi. Aucune des pièces de DCA saoudienne ne fonctionne et Riyad est incapable d'intercepter le flot des drones yéménites. En Syrie, un équilibre politique est désormais en vigueur et on va vers le scrutin. Le front de la Résistance est puissamment présent tout comme en Irak où la cohésion politique et la vivacité caractérisent la Résistance. 

Or la Force Qods, puisqu'on parle d'elle beaucoup ces temps-ci alimente cette vivacité. Au Liban et en Palestine, elle a su créer une force brûlante et rendre autosuffisants les Palestiniens. On n'a jamais rien exporté pour cause des restrictions et des sanctions mais le savoir faire. Or aujourd'hui la bulle de sécurité israélien s'est creusé et Israël se trouve à son crépuscule. Et à tout hasard il semblerait cette fois que le processus de désintégration d'Israël vienne de l'intérieur.

Cet dépérissement est partout et à tous les niveaux perceptibles en Israël, en économie, au sein de la société, en politique. Tous les samedi, les protestations de rue ont lieu et l'entité en est à son quatrième législative toujours sans issue et elle va droit vers un cinquième vote. Le système sioniste s'effondre de son propre poids. Cela fait un an et demi qu’Israël bombe le torse, se golfe, histoire de masquer ces failles. Or Ces failles sont impressionnante. Il y a deux mois, le régime israélien a prouvé à quel point est vulnérable son commerce maritime, une entité à 90% dépendant des mers. Qui aurait cru que le trafic maritime israélien soit à ce point contingent, si facile à perturber. 

« Personne n’aurait cru non plus qu’à Haïfa une raffinerie géante explose, que des réservoirs d’ammoniac se mettent à fuiter, que 80 firmes et sociétés se fassent cyberattaquer et qu’à deux pas de l’aéroport de Ben Gourion se produise une explosion puis un incendie géant ou que les agents du Mossad se fassent liquider à Erbil, en Irak ! Après tout Israël s’étale géographiquement sur une bande trop mince dont la largeur ne dépasse pas à certains endroits les 14 kilomètres, ce qui fait que le premier coup « ennemi » pourrait être aussi le dernier. La plus grande faiblesse du régime sioniste est, à vrai dire,  que chacune de ses démarches tactiques pourrait s’avérer in fine une défaite stratégique ou ce qui revient au même, Israël est détruisable à la faveur d’une seule et unique « opération »…

Pour reparler de cette usine israélienne de missile,, c'était à la limite du ridicule l’explication fournie par les israéliens! Mais depuis quand les pays se livre à des testes balistiques en plein usine d'armement?! et bien cette bulle de puissance et d’autorité créé de toute pièce à renfort de propagande a éclaté et à présent le monde peut Israël sous ses vrais jours, sans masque ni maquillage. Un régime aussi aux abois, ne pourrait nui seul pour cause de sa faiblesse organique et le problème est que les Américains n'ont pas non plus le remède miracle à ce dépérissement. Cet état de défaite permanente, de déception et de frustration qui s'ajoute au chaos interne en Israël et aux contrastes innés à l'entité a crée une ambiance bien malsaine et bien fragile et fait que les Sionistes devront faire désormais trop d'attention à leurs actes. Car ces actes ils devraient en décider en fonction des réalités. Et je dirai même que la plus grosse bêtise des régimes diaboliques et insane comme les USA et Israël est qu'ils sont incapables d'évaluer les faits avec le réalisme et qu'ils sont dépourvue d'une vision réelle et correcte de la situation. 

Interrogé sur l'aveu d'échec de l'US Air Force face aux drones de la Résistance, le général a souligné 

« C’est comme dans la lutte ; c’est toujours l’adversaire qui évalue le mieux vos capacités. L’armée de drone de la Résistance est une force moderne, capable de tenir tête aux meilleurs armées de l’air classiques, axée qu’elle est sur la portée et la précision. Nos drones ne sont pas uniquement des appareils de reconnaissance mais ce sont eux-mêmes des missiles. Et leur précision est inouïe au point de cibler un tout petit point dans un espace géant... A cette aune les États-Unis sont obligés de quitter progressivement le Moyen-Orient. Ils ont d'ailleurs commencé leur départ : certaines de leurs unités militaires  quittent déjà l'Afghanistan ou l'Irak et ce processus de retrait n’aura été possible sans la volonté et la détermination des nations. »

"Au fait la stratégie de nos ennemis pour canaliser les évolutions politiques et sécuritaires du Moyen Orient a depuis toujours consisté à s'attaque aux pays de la région l'un après l'autre de façon à les séparer les uns des autres. Un pays attaqué puis soumis, ils passaient au suivant, leur ultime objectif étant l'Iran. S'ils avaient réussi à faire aboutir leurs plans à savoir à cibler chaque partie, à le faire capituler pour passer à la suivante, ils auraient pu atteindre leurs objectifs. Or ce qu'a fait la Force Qods a été de créer une nette prolongation entre ces différents fronts désunis, à les unir et faire de l'Asie de l'ouest un "tout", solide, cohérente et éminemment anti Arrogance. " 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV