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La Résistance irakienne, prête à frapper étendre ses opérations de drones et de missiles au-delà des frontières irakiennes?!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les véhicules militaires américains déployés en Syrie ont été envoyés d'une base américaine au Koweït (archives).

Cette frappe au roquette intelligente contre Aïn al-Asad qui a précédé de peu d'arrivée d'une haute délégation US à Bagdad où cette dernière devra discuter des modalités du retrait militaire américain du pays ou dit en termes plus clairs du comment d'une reconfiguration des forces US, de leur dissimulation par les Otaniens, Britanniques, Français, Hollandais, ... qui depuis l'arrivée à la Maison Blanche de Biden ont de plus en plus tendance à servir de bouclier aux troupes US, a été la troisième en l'espace de 48 heure, les deux autres ayant visé tour à tour et toujours à coup de roquette, la base Victory à Bagdad et celle, ultra protégée de Balad à Salaheddin.

Le Pentagone qui n'a guère l'habitude de chiffrer les pertes n'a communiqué aucune information ni sur les dégâts encore moins sur les pertes laissant croire que ces salves de roquettes intelligentes, rangées dans le cas de l'attaque contre la base aérienne de Balad  à l'image d'une unité d'artillerie régulière et opérant avec une minutie à toute épreuve, ne faisaient que se promener pour passer leur temps, un peu comme ce "fameux missile errant" qui s'est abattu à Dimona.

Evidemment cette troisième frappe au roquette contre les troupes US visait à livrer un message de fermeté de la Résistance à l'adresse d'une Amérique qui, totalement à court de moyens et d'idée, s'acharne désormais sur les hopitaux irakiens en y provoquant des incendies. En effet,  par une statégie bien calculée, la Résistance irakienne a commencé dès 2020 à couper les unes après les autres les principales voies d'approvisionnement des troupes US à l'intérieur de l'Irak : pas moins de 80 attaques ont visé ces dernières semaines les convois de ravitaillement US bourrés d'armements, de munitions, de pièces  de DCA,...et à regarder les images de chaque attaque, l'expert comprend le degrès d'ingéniosité croissant que la Résistance y met et surtout le fait qu'elle frappe à la source : les sociétés criminelles de contractor qui alimente la présence militaire US sont cible favorite.

Or  cette bataille contre les arthères de communication terrestre des Yankée sans quoi ils s'étoufferaient militairement, tend désormais à s'élargir et à couvrir un périmètre encore plus vaste que le seul territoire irakien. Mardi 4 mai et et après une série d'accidents ayant visé les GI's en territoire koweitien où les USA détiennent l'une de ses principales bases de ravitaillement en arme et en munition, des engins ont explosé au principale point de passage frontalier juste au moment où les soldats US s'apprêtaient à franchir les frontières.

Plus d'un y a vu une amplification des opérations anti américaine au Koweït voisin, ou ce qui revient au même une extension au-delà de l'Irak, des opértaions de nettoyage anti-US, signe qu'au sol, la Résistance impose son totale contrôle face à une US Army qui a franchement l'air d'une armée de rats frileux, tremblotant tout temps à l'idée d'avoir à subir des salves de "roquettes érrantes". Cette extension du champ de bataille anti US au Koweit avait déjà eu un pendant, l'attaque au drone irakien contre Riyad au mois de janvier et ce, en représailles aux attaques kamikazes ayant ciblé la place Tayaran à Bagdad. 

Tout ceci prouve une chose: la Résistance irakienne n'en restera pas confinée en Irak, si les USA continuent à refuser, comme les indices le prouvent, à faire place nette et que ses opérations au sol déborderont la seule frontière irakienne, non plus seulement en Syrie où les troupes US sont d'ors et déjà visées et à des dizaines reprises les GI's, leurs bases et leurs convois de pétrole volé mais aussi au Koweit, voire en Arabie. 

Il y a peu le secrétaire général d'Asaïb al Haq, l'une des groupes les plus combatifs de la Résistance irakienne, évoquait "la solution afghane" en affirmant qu'après tout une "guérrilla" à l'image de celle menée par les Taliban pourrait finir par désarmer les Yankee. Mais Qais Khazali a volontairement omis de dire que la Résistance est largement mieux loti: depuis le 11 avril les Américains savent de quel bois sont fait les drones "irakiens". A Harir, à Ain al Asad et à Balad, soit les trois bases aérienne US, leur précision et leur furtivité ont littéarlement fait une bouchée de pain de la DCA américaine, et on ne le dit pas assez des avions "stationnées" US qui auraient été bien frappés là où il faut, au cours des attaques du mois d'avril.

Ces attaques ont d'ailleurs poussé le commandant en chef du CentCom à l'aveu le plus cuisant de sa vie à savoir : l'US Air Force ne sert plus à rien. En Irak, la confirmation de cet aveu c'est l'affaire de tous les jours. On se rappelle comment en 2019 la mort d'un contractor au cours d'une attaque aux roquettes contre la base de BAlad, a provoqué la sanglante frappe aérienne US contre Abou Kamal avec en toile de fond le meutre de près de 30 combattants des Hachd. En 2021, aucun jour ne passe sans qu'il n'y ait une attaque anti US, des soldats et des contacteurs américains tués ou blessés sans que l'US Air Force ose se payer le luxe de riposter. C'est que l'armée de l'air américaine a perdu des ailes en Irak.

Les prochaines semaines pourraient donc être bien fatidiques pour une Amerique qui croit toujours en un "miracle Daech bis", qui a mobilisé la Turquie d'Erdogan  pour envahir le nord de l'Irak et couper le pont avec la Syrie, tandis qu'un peu plus au sud elle pousse toujours aux opérations d'infiltration daechistes, via les frontières syro-irakienne. Et fatidique mais comment?

Il suffit tout simplement que les drones irakiens se mettent non seulement à frapper Ain al Asad, Balad ou Harir, mais aussi les bases US au Koweït. Après tout les drones irakiens ont prouvé être capables de faire un trajet de pas moins de 600 kilomètres jusqu'à la capitale saoudienne, rien ne les empêcherait de faire un itinéraire largement plus court pour s'abattre sur les entrepôts d'armes et de munitions, les lieux de campements des troupes US ou encore ce qui a été déjà la cas, des convois logistiques US.

Du sud irakien au camp Arifjan, il ne fait que 200 kilomètres et l'arsenal de la Résistance irakienne devrait avoir à la fois des drones de croisière et des missiles balistique de cette portée. D'ailleurs c'est une base de choix où s'amassent les elements of the US Air ForceUS NavyUS Marine Corps and US Coast Guard et où il est question d'illustrer le récent aveu d'impuissance de McKenzie qui affirme que l'US Air Force ne pèse plus. 

The Drive de ce 4 mai écrit : "L'armée américaine a confirmé que le commandement secret des opérations spéciales conjointes, a piloté un nouveau type de drone au Moyen-Orient conçu pour être extrêmement silencieux et avoir une apparence extérieure inoffensive. Les nouveaux détails sur le programme d'avions à longue endurance ont été révélés après qu'un de ces avions sans pilote, dérivé du planeur propulsé par Pipistrel Sinus, s'est écrasé à l'aéroport international d'Erbil en Irak l'année dernière...."

Signe de l'US Air Force a tenté de se rattarper et de concurrencer les drones de la Résistance mais qu'elle n'y est pas parvenue... 2videmment la magazine ne doute même pour quoi cet échec, n'empêche qu'une opération de drones "extraterritoriale" de la Résistance "irakienne" pourrait lui en donner une petite idée. Ce n'est pas seulement que l'US Air Force a perdu sa supériorité, elle est désormais à la traine... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV