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Pourquoi l'armée algérienne devrait s'intéresser aux parades militaires iraniennes?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les combattants du front Polisario au Sahara Occidental/AFP

Il y a peu les agences d'information ont fait état d'un vaste exercice militaire en Russie où prendra part l’Armée algérienne. Selon un communiqué du ministère russe de la défense, l’exercice en question aura lieu en septembre 2021 sur le territoire de la République russe d’Ossétie du Nord. Plus précisément sur le polygone de Tarskoïe.

Toujours selon cette information, “le thème de l’exercice sera des actions tactiques pour rechercher, détecter et détruire les groupes armés illégaux” suivant un scénario, une organisation du soutien logistique, y compris les modalités de placement et de restauration du personnel, bien convenus à Alger. Une initiative parfaitement adéquate vu les agissements incessants de l'axe US/Israël/OTAN sur les frontières orientales et occidentales algériennes.  Il y a peu  South Front rapportait qu’un drone développé conjointement par la France et Israël avait été repéré dans l'aéroport de Dakhla  non loin du Sahara occidental. Plusieurs sources en ont même partagé une photo montrant le drone, identifié comme un EADS Harfang. 

 

Construit sur la base de l'IAI Heron israélien, le drone «  Harfang, soulignait le site,  peut transporter une charge utile de 250 kilogrammes à une hauteur de 7 500 mètres pour une durée de 24 heures. Le système est équipé de surcroit d'un système optique stabilisé avec capteurs TV et IR, d'un désignateur laser qui sert également de télémètre et d'un radar à ouverture synthétique à haute résolution et à suppression d'écho fixe. Mais cette propension à étendre au Sahara l'emploie de drone correspond évidemment au modus operandi que maitrise Israël et qui relève de la guerre des lâches à savoir des assassinant ciblé.

Début avril, l'un des hauts commandants du Front Polisario a d'ailleurs été de cette façon liquidé et tout porte à croire que l'axe France/Israël, à défaut de pouvoir déployer de gros moyens de combat, continuent à exploiter cette piste dans leur guerre par procuration contre un Algérie dont la situation géostratégique, les ressources et richesses sont largement convoitée. 

Ainsi, la France, principale puissance d'occupation au Sahel, vient de   dévoiler une autre arme, là encore un drone qu'elle expérimente au Mali, pays limitrophe de l'Algérie et transformé depuis 2013 en terereai d'essai des bombes, des drones et autres armements létaux français. Il s'agit la encore d'une conception franco israélienne qui "permet aux forces de l’infanterie  de se délester de leur paquetage sur de longues distances". Le 20 avril, l'État major des armées a annoncé le déploiement de quatre "drones terrestres mules" sur la base militaire de Gao, au Mali. C'est la première fois que des engins autonomes de ce type sont déployés en opération extérieure.

Sur le papier, la mission principale de Robopex est de faciliter les déplacements des soldats d'infanterie : chaque robot-mule peut transporter jusqu'à 750 kg pendant huit heures, à une vitesse moyenne de 8km/h. Sauf que  cette mule à chenille peut être utilisée pour des opérations de logistique et de ravitaillement en assurant, par exemple, une liaison entre deux groupes éloignés.

L'engin tout-terrain pourrait également servir à évacuer des blessés. Les caméras embarquées, qui permettent de contrôler le Robopex à distance, l'aident surtout à se retrouver dans l'espace. Le drone peut par exemple suivre un soldat ou un véhicule au pas, tout en gardant une certaine distance afin d'éviter une collision. Mais la partie caché de cette ingénieuse invention reste évidemment la mission de reconnaissance que mène cette mule mécanique en plein désert sahélien et surtout le bouclier qu'elle offre aux forces de Barkhane honnies des populations et de plus en plus traquées et pourchassés. 

En termes de missions d'espionnage, ce drone terrestre, fruit d'une co entreprise Israël/France s'ajoute à une longue liste déjà implantée au Sahel par les trois sociétés israéliennes à qui la gestion du ciel sahélien a été accordé sous prétexte de sécuriser les bases de l'ONU au Sahel. 

Tout ceci appelle à ce que l'Algérie tienne aussi en compte pour tout exercice conjoint cet aspect "asymétrique" du camp d'en face qui vise à neutraliser une armée classique comme l'ANP. 

Pour avoir combattu pendant dix ans les terroristes en Syrie, les Russes s'y connaissent bien. N'empêche qu'un théâtre d'opération "infesté de drones ennemis" exige qu'y soit déployé aussi une DCA anti-drone. 

À l’occasion de la parade militaire annuelle de l’armée iranienne, l’Iran a dévoilé le 18 avril deux systèmes de défense à basse altitude, « Zolfaqar » et « Majid », embarquable à bord des véhicules et parfaitement facile à utiliser. et ce dans la pure tradition de guerre asymétrique. 

Zolfaqar est équipé de 4 lance-roquettes de la série Misagh-3. Il y a plusieurs années, le système Soheil-2 a été développé pour les forces terrestres et une force expérimentée était chargée de contrôler et de lancer des missiles. Tandis que dans le système Zolfaqar, le tir de missile est télécommandé sans que soit nécessaire la présence des forces humaines sur place. 

Le missile Misagh-3 est un missile antiaérien à basse altitude et capable de détruire des cibles situées à une distance de 50 à 5 000 mètres et à une altitude de 30 à 4000 mètres. Son ogive pèse 1,42 kg. Équipé d’un capteur infrarouge, le missile suit la source d’émission de chaleur (moteur d’aéronefs)​​ avant de l’attaquer. De plus, le missile Misagh-3 est équipé d’une technologie de fusible adjacente, doublé d’un capteur laser. Le fusible émet des faisceaux laser à 360 degrés dès qu’ils sont réfléchis par le corps de l’avion, et ils font exploser l’ogive du missile et détruisent la cible. C’est bien plus ingénieux que HELWS 2 ou HelmaP américain ou israélien qui n’ont jamais réellement fonctionné.

Cette technologie est importante, car aujourd’hui les hélicoptères et les avions sont équipés de systèmes de perturbation thermique dite Feller et le fusible de proximité du missile Misagh-3 augmente considérables la possibilité d’atteindre la cible. Dans les déserts du Sahara occidental, où l'entité sioniste, déguisée en effectifs de l'armée marocaine opèrent librement, ce sont genre d'arme qui s'avère nécessaire. Surtout que le royaume shériffien en est désormais à distribuer des repas du ramadan via des Synagogue. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV