Ce n'est pas uniquement en Syrie qu'Iraniens et Russes œuvrent à démystifier les armements US, à détromper le monde entier pour qu'il ne dépense pas autant d'argent à remplir les poches de Lockheed Martin sur le dos de leurs nations. Après avoir mis en miettes les batteries de missiles Patriot "golfiens" au Yémen à travers des centaines d'attaques aux drones et aux missiles balistiques tactiques dans l'est, l'ouest et le sud du Yémen, la Résistance a mis le cap sur Israël.
Cette lecture pour le moins pas inintelligente tendait à s'étayer d'un autre exemple, celui de l'Irak, un autre producteur pétrolier dont le secteur énergétique est depuis 2003 sous la férule des Américains qui en tirent les revenus et les versent sur des comptes bancaires aux USA, quitte à empêcher l'Etat irakien d'en disposer. Mais que dire des "Patriot" israéliens? Y aurait-il eu une certaine complicité tacite entre l'Etat syrien et les Etats-Unis quand l'armée syrienne a tiré son premier missile tactique le 21 avril contre Dimona, missile qui a percé pas moins de 12 sites de DCA pour s'abattre en sol, à proximité d'une batterie de PAC 3 américaine en alerte?
Or les Iraniens n'ont pas tardé à mettre main sur l'épave et à procéder à une rapide et profonde rétro-ingénierie à la fois pour booster leur secteur de drone mais aussi pour en profiter leurs partenaires. La Russie en est un. S'il est vrai qu'en Syrie, les avions russes tout comme les S-300 et les S-400 ont tout fait pour la Syrie conserve et reconstitue son arsenal balistique dont une simple pièce ( un missile Fateh-110) a suffit pour mettre sens dessus dessous Israël, après s'être abattu à 30 kilomètre de Dimona, il est aussi vrai que la Résistance n'a jamais cessé de rendre la monnaie de la pièce russe. Aussi, en Crimée, une toute dernière information fait état de l'interception réussie d'un RQ-4 US en pleine mission de reconnaissance.
Selon Avia.pro, "Il y a quelques heures, un RQ-4 Global Hawk a été attaqué de manière inattendue alors qu'il s'approchait de la frontière russe depuis l'Ukraine. Selon les données présentées, le drone a perdu de manière inattendue le contact avec les satellites et, en fait, est resté incontrôlé, ce qui a déclenché un retour d'urgence sur son itinéraire précédent - le drone ayant fait un virage serré, envoyant le signal "7600" ( «Perte de communication») avant cela. Le drone américain de haute altitude RQ-4A Global Hawk, lors du vol d'hier près des frontières russes, a donné un signal 7600 (perte de communication) et a fait un virage serré alors qu'il était au point de sa route le plus proche des frontières de la Fédération Russe. Apparemment, "certains" spécialistes ont aidé les opérateurs de l'US Air Force à réaliser leur erreur ... "
Auparavant, cette même source avait spéculé sur la présence du complexe Krasukha-4 dans la zone mais une nouvelle information refuse de confirmer cette hypothèse, le drone US, ayant été neutralisé par " des contre-mesures électroniques beaucoup plus puissantes, attaquant à la fois le drone lui-même et vaisseau spatial qui contrôlait le drone." Il semblerait que les données fournies par les partenaires iraniens de la Russie y étaient pour beaucoup. Une chose est sûre : le partenariat militaire Iran-Russie n'a rien des alliances militaires adversaires basée sur "trop de mouvement de capitaux" sans être "réellement bonne au moment de combat. Et ce n'est qu'à leurs dépens que l'axe Israël/Riyad l'apprend. le ratage de Patriot à Dimona est ainsi commenté par Jpost :
"Étant donné son importance, ce site (Dimona), où un chantier est en cours en vue de son extension, est évidemment protégé par des dispositifs anti-missile… Dispositifs récemment renforcés en raison de la menace d’une attaque potentielle par des missiles ou des drones à longue portée mis en oeuvre par les rebelles yéménites Houthis, soutenus par l’Iran. Seulement, le missile syrien en question n’a pas été intercepté comme il aurait dû l’être. Selon la presse israélienne, ce serait une batterie Patriot, de conception américaine, qui aurait échoué à détruire le missile syrien. Ce système Patriot reste peu fiable et son taux de réussite n’est que de 50%. Une enquête préliminaire sur l’incident a révélé qu’aucune interception réelle n’avait été effectuée », a ainsi indiqué le général Hedi Zilberman, le porte-parole de Tsahal."
Et si la Russie installait des batteries de Khordad-3 sur ses frontières avec l'Ukraine?