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C'est avec circonspection que les analystes devraient commenter les tous derniers propos de l'Americain Rohling en visite en Côte d'Ivoire. Surtout son insistance à "rester engagés aux côtés de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre le terrorisme".
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. RCA: incendie dans l'ambassade de France !
En Centrafrique, la situation va de plus en plus mal pour l’Élysée ! Outre les échecs des tentatives de déstabilisation de la RCA, les nombreuses manifestations contre la présence massive et inutile et la Minusca, c’est le fief de la France en Centrafrique qui s’en prend un coup.
Un incendie d'origine inconnue a ravagé ce jeudi 22 avril une partie importante de l'ambassade de France à Bangui en Centrafrique.
« Il n'y a pas eu de blessé mais les dégâts sont importants », a assuré l'ambassadeur de France, Jean-Marc Grosgurin, ajoutant en début de soirée que l'origine du sinistre était encore inconnue. Plusieurs membres du personnel de la représentation diplomatique, sous couvert de l'anonymat, ont cependant indiqué que l'incendie se serait déclenché dans un local technique et était probablement dû à une panne électrique.
Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra ainsi que plusieurs ministres, sont venus à l'ambassade exprimer leur solidarité. Des pompiers centrafricains, d'autres de la Minusca, ainsi que des éléments du Détachement d'appui opérationnel DETAO de l'armée française chargé de la sécurisation de l'aéroport de Bangui, se sont rendus sur place pour combattre les flammes. En fin d'après-midi, de la fumée s'échappait encore de la toiture, dont une partie s'est effondrée, mais l'incendie était maîtrisé.
La situation s’aggrave, mais il est clair que la population centrafricaine n’est pas violente au point de mettre le feu à l’ambassade de France, ce qui aurait, cela dit, donner une bonne excuse pour entrer en guerre directe avec la Centrafrique.
Avec la montée en puissance des FACA et l’aide de la Russie et du Rwanda pour faire face à la situation sécuritaire du pays, il est clair que la France doit encore réfléchir plusieurs fois avant de se lancer dans cette folie.
Mais actuellement, et vu la situation dans le Sahel, la mort récente d’un pilier de la lutte contre le terrorisme en tout genre, le président du Tchad, il est clair que mettre le feu aux poudres serait très facile.
Cela dit, ce qui est également possible, c’est que la France tire parti de cet incendie, en faisant croire que c’était un incendie volontaire, et en accusant les Centrafricains. Ce qui montrerait que Paris cherche encore à mettre la pression sur l’État centrafricain. Mais toutes les tentatives de Paris de remettre la main sur son pré-carré ont été des échecs. Et cela continue !
Il est clair qu’avec le retour des coup d’État, des assassinats ciblés en Afrique, la situation est telle que le continent africain est en guerre avec l’Occident. Et la cause de cette guerre, c’est la libération de l’Afrique.
En Centrafrique, il est clair que la question sécuritaire reste une priorité, et le gouvernement sait pertinemment que les tentatives exogènes pour déstabiliser le pays ne s’arrêteront pas. Mais Bangui reste sur ces gardes.
2. Mali: une nouvelle base de l'OTAN grandeur nature !
Au Mali, il est clair que les accords de cessez-le-feu ou encore les accords de coopération entre groupes et FAMA font réagir du côté de l’axe européen.
Outre les milliers de soldats européens qui occupent déjà le territoire malien, les Allemands ont décidé d’envoyer encore des soldats dans le cadre de la mission de formation de l’Union Européenne (l’EUTM). Le gouvernement allemand a décidé de déployer 600 soldats au Mali, soit 150 de plus que sous le mandat actuel.
De plus, le haut représentant de l’union européenne pour les affaires étrangères et politiques, joseph Borrell a entamé depuis quelques jours une série de visites au sahel qui se poursuivra jusqu’au samedi 24 avril. De la Mauritanie, Borrell se rendra au Tchad puis au Mali. La visite s’inscrit dans le contexte du sursaut civil et politique décidé au sommet de N’Djamena en février dernier, et au lendemain de l’adoption par l'Union européenne de sa nouvelle stratégie pour le Sahel.
À l’heure où les populations sahéliennes demandent le départ des troupes militaires d’occupation, les occidentaux continuent de prendre des décisions entre eux, sans prendre en considération la volonté des populations concernées. Étant donné que le gouvernement de transition a abandonné sa population pour suivre les diktats que lui imposent en l’occurrence la France, l’Occident est entrain de pousser lers responsables maliens non seulement à se vider de sa population mais en plus à transformer littéralement le Mali en une grande base géante de l’OTAN. La Belgique et les Pays-Bas seront les suivants à envoyer des troupes au Mali.
Et cela ne s’arrêtera pas ! Et tout ce petit monde puise les ressources du pays. Mais on ne parle pas seulement de l’or, mais également de l’électricité. Dernièrement on a pu constater que les Maliens en avaient marre des coupures fréquentes d’électricité, qui peuvent durer quelques heures comme quelques jours. Mais voilà que le gouvernement de transition a décidé de faire face à toute forme de manifestation, et cela, avec le silence de ces mêmes européens qui occupent le pays et qui s’ingèrent constamment dans les affaires du Mali.
Voici ce qu’a écrit un journal malien :
Du gaz lacrymogène contre des manifestants aux mains nues !
C’est le spectacle qui s’offrait aux passants, hier, jeudi 22 avril 2021, devant le siège de la société Énergie du Mali à Bamako. Des jeunes très remontés contre la société « Énergie du Mali » à cause des coupures intempestives d’électricité dans le pays, voulaient tenir un Sit-in de protestation afin que les autorités prennent à bras le corps le problème. Contre toute attente, la manifestation a tourné aux violences. « Les autorités se cachent derrière la crise sanitaire pour nous empêcher de manifester. Ce n’est qu’un début, nous n’allons pas lâcher prise », indique Mohamed, un manifestant. D’ores et déjà, les organisateurs ont lancé un nouvel appel à un rassemblement pour le jeudi 26 avril prochain.
Que ce soit les manifestations demandant le départ des troupes d’occupation militaire occidentales, ou encore pour les coupures d’électricité, la France n’a réellement pas digéré l’accroissement de la Résistance malienne qui œuvre pour sa sortie. Et pour cacher la crainte face à cette résistance, l’envoi des troupes ne fait qu’augmenter au Mali, et les explosions d'engins improvisés également ! On compte encore trois militaires suédois qui ont été blessés à la suite à l’explosion d’un IED au bord de la route, et l’explosion était à seulement 2 km de Ménaka, là où se trouvent les bases militaires françaises et également celle des terroristes à leur solde.
Quoi qu’il en soit, ceci montre que les Maliens ne veulent plus se laisser faire, et ils s’unissent entre eux afin de préserver la souveraineté et l’intégrité du Grand Mali.
3. Côte d'Ivoire: les USA préparent un débarquement
C'est avec circonspection que les analystes devraient commenter les tous derniers propos de l'Americain Rohling en visite en Côte d'Ivoire. Surtout son insistance à "rester engagés aux côtés de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre le terrorisme. Car ceci signifie que les officiers de la CIAIet Cie qui ont déjà commencé à largement travailler à l'extension du terrorisme depuis le Sahel vers la côte s'approchent à en cueillir les fruits. Il y a quelques jours un mega verrou anti terrorisme et anti déstabilisation se faisait sauter, Idliss Deby. Le coup d'Etat au Tchad que l'axe US/Otan /Israël a maquillé en une transition père-fils vise effectivement à créer une Libye bis avec en toile de fond l'accélération de l'extension du terrorisme. Au fait la junte putchiste au Mali ne semble pas être en mesure d'enrayer l'action de l'armée malienne dans sa lutte contre le terrorisme comme le voudrait Barkhane. Idem au Niger qui a royalement déjoué le projet de coup d'Etat et de destabilisation ou encore au Burkina où l'Etat est bien sur ses gardes. Le Tchad a plongé tous ces ramparts étatiques contre la propagation terroriste; en prévision de la contagion de la Côte.
Le général major, Andrew Rohling, commandant de l’armée américaine basée en Europe et en Afrique, en visite en terre ivoirienne, a d'ailleurs visité à cet effet, les installations de la dite Académie internationale de la lutte contre le terrorisme basée à Jacqueville. Sorte de structure que la france coloniale a construit avec l'argent ivoirien il y a deux ans en prevision justement d'une présence occidentale une fois le terrorisme arrivé en Côte d'Ivoire.
C'est pourquoi l'Americain a voulu constater de visu la base aérienne à Port-Bouët , "les capacités de cette entité, dans la perspective d’un partenariat en vue d’endiguer toutes les actions terroristes en direction de la Côte d’Ivoire."..les USA s'apprêtent-ils à un débarquement a l'aide de la France et l'Americain le reconnait à demi mot :
« Cette académie est financée par la France. En allant sur ce site, mon objectif était de voir comment nous pouvons travailler ensemble pour renforcer davantage les capacités de cette académie », a-t-il justifié. Et ce n'est pas sans raison qu'il est revenu sur les recentes attaques terroristes contre la Côte d'Ivoire pour "les déplorer " . Et d'ajouter: « les Etats-Unis continueront de travailler avec leurs partenaires internationaux pour renforcer la sécurité en Côte d’Ivoire.
Ah bon! Travailler avec les partenaires "internationaux" pour assurer "la sécurité ivoirienne"??!!.....et pourtant ce sont ces mêmes partenaires internationaux qui ont écrasé l'armée de l'air ivoirienne quand celle ci a voulu protéger la souveraineté du pays.
Et puis, l’officier américain n'a cessé de mettre l'accent sur la sécurité maritime comme si les USA navaient que d'yeux pour l'Océan....un débarquement naval en vue? Toujours est il que parallèlement à la visite du Yankee les medias ivoiriens ont rapporté une deuxième attaque contre l'armée ivoirienne en un mois.....
une position de l’armée située dans le nord d’Abidjan a été attaquée dans la nuit de mardi à mercredi par des hommes armés non identifiés. Selon le chef d’état-major général des armées, le général Lassina Doumbia, l’opération a entraîné la mort de trois hommes du côté des assaillants, alors qu’un autre a été fait prisonnier, et un soldat ivoirien a été blessé.
