Au sommaire :
1- Irak, méga médiateur entre Riyad/Téhéran?
L'Iran se félicite de la médiation irakienne pour désamorcer les tensions régionales. L’ambassadeur d’Iran en Irak a déclaré que la République islamique soutenait la médiation de Bagdad pour rapprocher Téhéran des pays avec lesquels ses relations se sont refroidies ; et les autorités irakiennes ont été informées de cette affaire.
Dans une interview exclusive avec l'IRNA, Iraj Masjedi a décrit les relations entre l'Iran et l'Irak comme bonnes et en développement dans diverses dimensions culturelles et économiques.
Il a également affirmé le soutien de l'Iran à l'Irak dans le développement de ses relations avec le monde arabe. En revanche, il a estimé que la présence de l'armée américaine n'est pas dans l'intérêt de l'Irak et de la région, expliquant que les forces irakiennes et les pays de la région sont capables d'assurer eux-mêmes leur sécurité.
Le dossier de l'assassinat des deux dirigeants Qassem Soleimani et Abu Mahdi Al-Muhandis est suivi par la justice des deux pays, a-t-il indiqué.
L'Iran devrait continuer d'exporter du gaz et de l'électricité vers l'Irak. En revanche, les responsables irakiens devraient améliorer le mécanisme de remboursement des fonds iraniens.
Source : IRNA
2- Les USA érigent le « mur de Bruxelles »
Du Mur de Berlin au Mur de Bruxelles, il n’y a qu’un seul pas, que les pays de l’Est sont en train de faire sous l’incitation de Biden, entraînant l’Europe dans leur déchéance. Certains pays ne semblent, en effet, pas mûrs pour l’indépendance – à peine sortis du giron soviétique, ils courent vers l’UE, pour se rapprocher du véritable Maître, les États-Unis. Ainsi, suite à l’incitation américaine lancée aux pays européens de durcir encore leur ligne contre la Russie, la Pologne s’est immédiatement alignée, suivie de la République Tchèque. Donc au nom de la liberté ou de la démocratie, ils construisent des ennemis, puis des murs pour se protéger d’eux-mêmes, d’une souveraineté qu’ils se refusent toujours à acquérir.
Lorsque Biden a annoncé les nouvelles sanctions, financières et individuelles, il a invité les pays européens à en faire autant. L’UE a annoncé immédiatement qu’elle n’envisageait pas, pour l’instant, de nouvelles sanctions, les pays de l’Est ont donc rempli leur mission.
Tout d’abord, la Pologne expulse trois diplomates russes, puis la République Tchèque 18, car il est bien connu que la Russie n’a pas plus de diplomates que de journalistes, pour l’Occident aligné, elle n’a que des membres du renseignement militaire (eux-mêmes assimilés à des terroristes) et des propagandistes. Et la République Tchèque se sent pousser des ailes, elle retire même la candidature de Rosatom de l’appel d’offres pour la construction d’un réacteur important. On ne négocie pas avec l’ennemi …
La Russie a immédiatement annoncé déclarer persona non grata 5 diplomates polonais et 20 tchèques, rompant ainsi la parité et montrant le peu de respect que des vassaux peuvent attendre :
« Cette démarche hostile s’inscrit dans le prolongement d’une série d’actions anti-russes entreprises par la République Tchèque ces dernières années. On ne peut qu’y voir la trace des États-Unis », a poursuivi le Ministère.
Source : Reseauinternational
3- Afghanistan: 20 000 mercenaires US débarquent
Le président Biden a solennellement annoncé le retrait des troupes régulières US d’Afghanistan. Pourtant les généraux Kenneth McKenzie, commandant des forces US au Moyen-Orient (CentCom), Mark Milley, chef d’état-major des armées, et Austin Miller, qui dirige les forces de l’Otan en Afghanistan avaient tous trois plaidé pour leur maintien.
L’US Army a le monopole de l’exportation des drogues afghanes.
Il apparait, qu’avant de partir, les GI’s agrandissent deux bases militaires US. Celles-ci seront occupées par des mercenaires, dont certains sont déjà présents. Ainsi les 2 500 hommes devraient être remplacés par environ 20 000 mercenaires US.
Selon toute vraisemblance, les soldats évacués d’Afghanistan ne retourneront pas chez eux, mais seront transférés en Syrie. Les mercenaires kurdes du Pentagone (« Forces démocratiques syriennes » - FDS) agrandissent une piste d’atterrissage afin de les recevoir.
La présence militaire US en Afghanistan a été approuvée par le gouvernement fantoche mis en place par eux. En Syrie, les choses sont plus claires encore : il s’agit d’une occupation militaire illégale en droit international.
L’administration Biden poursuit la « guerre sans fin » des présidents Bush et Obama.
Source : Voltaire net
4- Bayraktar : la Russie se venge d'Ankara
La Russie a encoléré Ankara en montrant les séquences vidéo de la destruction du véhicule aérien sans pilote d'attaque turque Bayraktar TB2 avec sa nouvelle arme de haute précision - le drone kamikaze Lancet.
La diffusion de la vidéo coïncide avec celle de l’information selon laquelle les "Lancets" russes sont capables de frapper avec succès non seulement des cibles terrestres et maritimes, mais aussi de détruire des avions, y compris des drones ennemis.
On peut voir comment fonctionnent les drones russes prédateurs qui guettent des cibles aériennes, dont le drone d'attaque et de reconnaissance turc Bayraktar TB2 joue le rôle de proie. Si une cible suspecte est détectée, cette dernière n’a aucune chance de s’esquiver, comme le montre une vidéo de démonstration publiée à la télévision russe.
Les réelles compétences de ces drones guetteurs restent inconnues. Cependant, la Turquie s’est mise très en colère après la démonstration par la Russie de la destruction d'un drone turc par des drones Lancet.
Ankara n'a fait encore aucune déclaration officielle à ce sujet.
Source : Avia-pro
5- Venezuela : le clash aérien US/Russie ?
Sur fond d’un partenariat actif entre la Russie et le Venezuela qui n’a pas manqué de provoquer l’ire des pays voisins opposés à l’État de Caracas, le gouvernement colombien a menacé Moscou, après la violation de son espace aérien par un avion russe.
Le 19 avril, un avion de transport russe Iliouchine Il-96-400 VPU, identifié comme appartenant à l’Escadron Aérien Spécial du Service fédéral de sécurité, a décollé de Moscou pour se rendre à Managua, au Nicaragua. Selon son plan de vol, il devait pénétrer à l’intérieur de l’espace aérien de la Colombie, plus précisément niveau de La Guajira (گوآخیرا), un département situé à l’extrême nord du pays, après avoir survolé Trinité-et-Tobago et le Venezuela.
Seulement, la défense aérienne colombienne a constaté que l’avion russe s’était écarté de la route autorisée peu après son entrée dans l’espace aérien colombien. Ce qui a donné lieu au décollage d’une patrouille de deux avions de combat Kfir C10 de l’escadron n°3, basé à Malambo.
Il est à noter que l'armée colombienne avait vraiment l'intention d'attaquer l'avion spécial russe, comme en témoigne, entre autres, la vidéo réalisée par le pilote de chasse colombien.
Quoi qu’il en soit, Bogota a protesté contre cette violation de son espace aérien auprès de Moscou.
Sources : Avia-pro et Opex360