Israël reconnaît son incapacité à affronter les drones.
« Le contrôleur du régime israélien “Matanyahu Englman” a révélé que les plans visant à protéger les bases et les installations contre la menace des drones n'ont pas été mis en œuvre comme prévu ». « De plus, la réglementation dans ce domaine n'est pas terminée et la plupart des pilotes d’avions n'ont pas besoin de permis de voler », a également affirmé une journaliste israélienne citée par le journal Rai Al-Youm.
Selon un reportage signé Leah Spilkin publié par le site Web de la chaîne 12 de la télévision israélienne, le rapport du contrôleur en question au sujet de « l'establishment militaire » avertit que l'entité n'est pas prête à faire face à la menace des drones. Elle souligne également que « les installations de sécurité ne sont pas suffisamment protégées contre cette menace, d'autant plus que ces aéronefs ont parfois des usagers civils, et il est à noter que dans les deux domaines, militaire et civil, les procédures n'ont pas été mises en œuvre comme prévu ».
« Bien que le contrôleur en question ait averti en 2017 n'avoir constaté à l'époque aucune mesure appropriée pour résoudre le problème des drones en Israël, la police et l'Autorité de l'aviation civile n'ont pas encore réglé le problème comme il se se doit ». « De plus, la police n'a pas acquis de capacités nécessaires pour faire face à ces avions, malgré la menace qu'ils peuvent représenter sous forme d'incidents de sécurité soudains », a-t-elle déclaré, citée par Rai Al-Youm.
Elle a expliqué que « l'armée israélienne a été équipée de systèmes antiaériens pour moins d'un quart du montant requis pour protéger les camps et les installations de l'armée, par rapport aux besoins présentés au Département des opérations. En conséquence, le rapport du contrôleur indique qu'il y a une crainte qu'en cas de véritables menaces de “drones” pour un camp ou une installation de l'armée, les forces de sécurité israéliennes ne seront pas en mesure de défendre correctement Israël ».
« Bien que le budget initial prévu pour l'affaire fût de 150 millions de shekels, le plan présenté n'a pas été à la hauteur de la menace et des mesures de protection sécuritaire [nécessaires], car ce qui est mis en place aujourd'hui n'est pas conforme aux recommandations de l'équipe nationale pour la protection contre la menace aérienne dans le département de l'armée de l'air », a-t-elle précisé.