Au sommaire :
1-L’Iran punira Israël pour son crime de guerre !
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres au sujet du terrorisme nucléaire et du sabotage au centre d’enrichissement de Natanz, affirmant que le fait de cibler délibérément une installation nucléaire protégée est un crime de guerre.
Mohammad Javad Zarif a annoncé sur son compte Twitter : « J’ai écrit au secrétaire général de l’ONU que le ciblage délibéré d’une installation nucléaire protégée - avec un risque élevé de rejet aveugle de matières radioactives - est du terrorisme nucléaire et un crime de guerre. »
« Le régime sioniste a menacé et se vante maintenant d’agir pour empêcher la restauration du JCPOA après les élections américaines », a ajouté le chef de la diplomatie iranienne.
« Si les États-Unis veulent éviter les conséquences de ce pari stupide, ils doivent cesser d’utiliser le terrorisme économique de Trump ou le récent terrorisme nucléaire comme monnaie d’échange dans les négociations, et de lever toutes les sanctions imposées et réimposées depuis l’adoption du JCPOA », a précisé le Dr Zarif.
« Après vérification en temps opportun de la levée de toutes les sanctions américaines, l’Iran répondra en suspendant ses mesures compensatoires [prises après le retrait américain du JCPOA] ; les mesures qui remonteront actuellement en hausse en raison du récent sabotage nucléaire », a conclu le ministre iranien des Affaires étrangères.
Source : IRNA
2-L’UE contre les forces armées iraniennes !
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la République islamique envisage des contre-sanctions en réponse aux nouvelles interdictions imposées à plusieurs individus et entités iraniens par l’Union européenne tout en suspendant toutes les discussions avec le bloc dans divers domaines.
Saïd Khatibzadeh a fait ces remarques lundi après que l’Union européenne a annoncé qu’elle avait imposé des sanctions allant des interdictions de voyager au gel des avoirs à huit Iraniens, y compris le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, et trois prisons pour des motifs sans fondement liés aux droits de l’homme.
« La République islamique d’Iran envisage des sanctions réciproques en réaction à la mesure de l’UE, dont les détails seront annoncés plus tard », a déclaré le porte-parole, ajoutant : « L’Iran condamne fermement cette mesure et la considère comme dépourvue de toute crédibilité. »
« Sans aucun doute, de telles mesures n’ont aucune valeur, car elles ont été prises par de faux prédicateurs des droits de l’homme, qui sont restés silencieux sur la base de motifs politiques et n’ont exprimé que des regrets face à la violation des droits du peuple iranien sous des conditions inhumaines et illégales. Les sanctions américaines, et ils les ont même acceptées », a déclaré Khatibzadeh.
Il a ajouté que les nouvelles interdictions de l’UE ne feraient qu’apporter plus de honte à ceux qui abusent de concepts aussi nobles que les droits de l’homme.
« En réaction à cette mesure de l’UE, le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran met fin à tous les pourparlers globaux avec l’Union européenne, y compris les discussions sur les droits de l’homme, ainsi que toutes les formes de coopération émanant de ces pourparlers, en particulier dans les domaines du terrorisme, drogues illicites et réfugiés », a déclaré Khatibzadeh.
Source : IRNA
3-KF-21 : Israël fait son 1er coup anti-Chine
Le 7 avril 2021, la Corée du Sud a effectué le Roll-Out de son chasseur KF-21 (Korean Fighter – 21 th Century) sur la base de Sacheon.
L’annonce a été faite à l’occasion d’un événement de présentation du prototype du chasseur KF-21 Boramae (Jeune Faucon en coréen) qui s’est tenu au siège de Korea Aerospace Industries (KAI) dans la ville de Sacheon, dans la province du Gyeongsang du Sud.
Séoul a lancé le programme financé à hauteur de 8 800 milliards de wons (7,9 milliards de dollars) fin 2015 pour remplacer la flotte vieillissante d’avions F-4 E Phantom II et F-5 E/F Tiger de son armée de l’air. « Nous prévoyons de déployer 40 avions d’ici 2028 et un total de 120 d’ici 2032 », a ajouté le président.
L’avion devrait voler à une vitesse maximale de Mach 1,81 et disposer d’un rayon d’action de 2 900 km.
Baptisé Boramae, ce qui signifie « jeune faucon », il est construit en partenariat avec l’Indonésie à hauteur de 20 %. Sa production permettra de soutenir plus de 1 00 000 emplois. Cet appareil dispose prétendument de 65 % de composants « nationaux ». Information à prendre avec des pincettes puisque c’est Israël qui se taille la part du lion sur l’électronique embarquée.
Pour le reste, le chasseur qui disposera de 10 points d’emports, et qui sera en mesure d’emporter plusieurs types de missiles air-air, tels que les IRIS-Tet les METEOR de MBDA, est une véritable aubaine pour les équipementiers occidentaux qui ont largement participé au programme (GE, Cobham, Martin Baker, Elta, Elbit, Meggitt, Curtiss-Wright …), alors que Lockheed dont le F-16 est en fin de vie a offert son expertise technique sans doute pour mettre en difficulté les avionneurs européens.
En devenant un partenaire de premier plan, à travers le cœur de l’avion, à savoir l’électronique de ce dernier, Israël fait là son premier coup fourré anti Chine !
Source : Aeronautique.ma
4-Grec Iniochos 2021 : Paris met le paquet
Jusqu’à présent, l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE] n’avait jamais pris part à Iniochos, un exercice aérien international, organisé tous les ans – et pendant deux semaines – par la force aérienne grecque. Mais pour l’édition 2021 de ces manœuvres, et donc pour sa première participation, elle a « mis le paquet ».
En effet, sur la soixantaine d’avions de combat réunis pour cet exercice qui se déroulera du 12 au 23 avril, l’aAE a envoyé, sur la base aérienne grecque d’Adravida, six Rafale B/C des 4e et 30e escadres de chasse ainsi que cinq Mirage 2000D de la 3e escadre. Le dispositif français est par ailleurs complété par cinq Rafale M de la Marine nationale. Soit un total de 16 appareils.
Ces derniers « devront faire face à des scénarios complexes et réalistes pour être en mesure d’évoluer dans un espace aérien hostile. Les phases de combat aérien et de simulation de frappes aériennes dans un cadre multinational seront au cœur du programme », précise l’aAE dans un communiqué.
Parmi les autres forces aériennes invitées à Iniochos 2021, l’US Air Force a déployé quatre F-16 ainsi qu’un avion ravitailleur KC-135 et au moins un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper. En outre, l’Espagne y participe avec des F/A-18 Hornet, de même qu’Israël [F-15 et F-16], les Émirats arabes unis [F-16] et Chypre [un hélicoptère AW139].
Les interactions entre les forces aériennes françaises et grecques se multiplient depuis maintenant plusieurs mois. Déjà, l’armée de l’Air & de l’Espace aurait dû participer à l’édition 2020 de l’exercice Iniochos si elle n’avait pas été annulée dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Mais, plus tard, elle envoya une paire de Rafale B et un avion ravitailleur C-135FR à Chypre, puis en Grèce, quand la Turquie déploya son navire de recherche Oruç Reis en Méditerranée orientale, en août 2020. Puis elle prit part à l’exercice Eunomia, avec trois Rafale.
Ensuite, après la décision d’Athènes d’acquérir 18 Rafale, la force aérienne grecque envoya des F-16 à Mont-de-Marsan, dans le cadre de l’exercice de haute intensité Volfa 2020. Plus récemment, lors de la série de manœuvres « Skyros », pilotes français et grecs eurent de nouveau l’occasion de s’entraîner ensemble.
Source : Opex 360
5-L’Ukraine à l’OTAN
L’Ukraine peut devenir un nouveau membre de l’Alliance de l’Atlantique Nord.
Malgré l’escalade des hostilités en Ukraine, la Turquie s’est prononcée en faveur de l’admission de l’Ukraine à l’OTAN. Les informations font état d’une déclaration commune rendue publique lors de la réunion des dirigeants de la Turquie et de l’Ukraine.
« La Turquie a exprimé son soutien à la perspective de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, en particulier ses intentions de recevoir un plan d’action sur l’adhésion dans un proche avenir », indique la déclaration.
Les experts estime que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN peut entraîner des problèmes assez graves pour la Russie dans cette région, car très probablement, l’Alliance de l’Atlantique Nord renforcera par ce biais non seulement sa présence dans la région, mais cela peut amener l’OTAN à y expédier davantage ses troupes pour rester en permanence à proximité des eaux territoriales russes.
Il convient de noter que l’OTAN avait annoncé précédemment qu’elle était prête à envoyer constamment ses navires de guerre dans les eaux de la mer Noire, sans violer la convention de Montreux et effectuer une rotation conformément aux termes.
Les experts notent qu’aujourd’hui l’Ukraine ne peut même pas être considérée comme alliée, car le pays ne dispose d’aucune ressource.
Source : Avia-pro.net
