Sur les 1.200 km de tuyaux nécessaires, à peine 150 km restent à poser au fond de la Baltique. Mais l'Empire qui veut vendre sa gaz de schiste à un prix de revient beaucoup plus cher ne cesse de mettre des embûches sur la route du gazoduc Nord Stream. Les derniers actes provocateurs des USA et des pays alignés contre la flotte qui construit Nord Stream 2 datent du 1er avril 2021.
Au sommaire :
1-Zarif à Tachkent : L’Iran assure une voie de transit pour l’Ouzbékistan vers les marchés mondiaux
« L’histoire commune entre l’Iran et l’Ouzbékistan contribue à élargir le champ de l’amitié entre les deux nations.
La République islamique d’Iran peut fournir une voie de transit à l’Ouzbékistan afin qu’il puisse accéder aux marchés mondiaux et aux eaux libres. », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères lors de son déplacement à Tachkent.
Mohammad Javad Zarif, qui s’est rendu en Ouzbékistan, après avoir rencontré son homologue ouzbek, a remercié le gouvernement et le peuple ouzbeks pour leur hospitalité et a félicité le peuple ouzbek à l’occasion de la fête de Norouz.
Faisant référence à ses entretiens avec Abdulaziz Kamelov, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré : « Nous avons discuté des relations économiques, politiques, culturelles et du renforcement des relations entre l’Iran et l’Ouzbékistan, ainsi que de la coopération régionale. Nous avons également abordé la question de la paix en Afghanistan. »
Exprimant l’espoir d’une expansion de la coopération entre les deux pays, Zarif a déclaré : « La République islamique d’Iran peut fournir une route de transit pour l’Ouzbékistan vers les marchés mondiaux et les eaux libres. »
« Il existe différents domaines de coopération Téhéran-Tachkent. Notre très longue histoire commune élargit encore plus le champ de l’amitié entre les deux nations, et j’espère que lors de la rencontre, cet après-midi, avec le président de la République de l’Ouzbékistan, M. Shavkat Mirziyoyev, nous élargirons davantage ces domaines de coopération. », a ajouté le chef de la diplomatie iranienne.
Aujourd’hui, le ministre iranien des Affaires étrangères est parti pour l’Asie centrale pour rencontrer des hautes autorités de l’Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Kazakhstan et du Turkménistan.
Source : IRNA
2-Vienne : ce qu’attend l’Iran de la France
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh a critiqué le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui avait appelé Téhéran à éviter une nouvelle escalade nucléaire avant les pourparlers de Vienne, affirmant que l’Iran s’attend à ce que Paris agisse de manière constructive et mette en œuvre ses engagements.
« Nous nous attendons à ce que la France emprunte une voie constructive et revienne au respect de ses engagements inclus dans l’accord nucléaire, a déclaré Khatibzadeh aux journalistes lors d’une conférence de presse à Téhéran lundi.
Le porte-parole a déclaré que les pays européens ont également eu des lacunes dans la mise en œuvre de leurs engagements d’accord sur le nucléaire aux côtés des États-Unis qui se sont retirés de l’accord internationalement approuvé.
« Nous avons conseillé aux parties européennes de choisir la voie la plus simple, et la réponse de l’Iran à leurs mesures sera claire », a déclaré Khatibzadeh.
Dans des remarques pertinentes dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue britannique Dominic Raab, a appelé les Etats européens à se préparer à des pourparlers « constructifs » lors de la prochaine réunion de Vienne. Au cours de la conversation téléphonique, Zarif et Raab ont discuté des derniers développements liés à l’accord nucléaire, en particulier de la réunion de ce mardi à Vienne de la Commission mixte sur l’accord nucléaire à Vienne mardi.
Source : Fars News
3-Ukraine : le & er clash S-400/avions US ?
La Russie a transféré d’urgence des systèmes de défense aérienne supplémentaires S-300 et S-400 en Crimée. Le portail d’actu militaire russe Avia.pro a obtenu des informations selon lesquelles la Russie a également transféré ses systèmes de défense aérienne S-400 Triumph dans la partie nord de la péninsule de Crimée. Il est question de divisions supplémentaires de systèmes de défense aérienne russes déployés en Crimée en provenance d’autres régions du pays, alors qu’il est possible que d’autres systèmes de défense aérienne aient été également déployés dans la zone conflictuelle, y compris la défense aérienne à courte et moyenne portée.
« Le transfert des systèmes de missiles avancés de la Russie vers la frontière avec l’Ukraine s’inscrit dans une escalade de tension croissante entre les deux pays.
Les images publiées par la ressource « Express » ont été filmées dans la région de Voronej, à la frontière avec la région de Louhansk en Ukraine. Ces derniers jours, il y a eu une forte augmentation de la présence militaire de la Russie à la frontière avec l’Ukraine, tandis que certains pays ont condamné « l’acte agressif de la Russie », rapporte la source d’information « Soha », se référant à la séquence vidéo qui est apparu sur le Web.
Source : news-front.info
4-Royaume-Uni, vaccination : 700 morts
Le Royaume-Uni tient à jour un comptage précis des effets secondaires, bénins, graves et même des décès, provoqués/intervenus après l’injection des produits AstraZeneca et Pfizer.
Au 21 mars, ces rapports (liens : celui de Pfizer et celui d’AstraZeneca) font état de respectivement : 283 + 421 = 704 morts depuis le début de la vaccination, mi-décembre 2020.
Et ce sont les « effets/événements » officiellement enregistrés dans la base de données du gouvernement, en provenance du terrain.
Alors on connaît l’argument. Les covidéments diront : « Ces décès n’ont peut-être pas tous été provoqués par les vaccins ». Et : « 704 morts sur des millions de doses ce n’est rien »…
Bien sûr. Sauf si c’est votre femme, votre père, votre frère voire votre pomme qui crève… Vous regarderiez alors ces statistiques d’un œil plutôt mauvais.
C’est comme le Covid.
Les gens meurent « du » Covid et pas « avec » nous assure-t-on… Par contre concernant les vaccins, on est moins sûrs : ils sont peut-être morts « avec » le vaccin mais jamais « du » vaccin…
Ce risque, qui est donc bien réel… est à mettre en balance face au « bénéfice » de ces produits… qui est absolument nul pour les personnes en bonne santé de moins de 65 ans (la grosse majorité de la population).
Au contact du coronavirus, au mieux vous n’êtes pas infecté, ou alors vous êtes totalement asymptomatique… Au pire vous avez le nez qui coule… jusqu’aux symptômes d’une grippe banale.
Vous vous rendez compte de l’énormité du pacte faustien que vous êtes prêt à signer dans un tel contexte ?
Je reformule : vous avez moins de 65 ans, vous êtes en bonne santé, vous n’avez aucune pathologie médiévale, votre prostate a la bonne taille (pardon mesdames), vous avez l’œil vif et le poil soyeux ?
Si vous acceptez de vous faire injecter un produit AstraZeneca, Pfizer ou Moderna contre le coronavirus… alors ce serait le signe d’une déficience mentale.
Il n’y a pas d’autre mots.
Ajoutons pour la bonne bouche (?) les « spontaneous abortions », en clair les fausse-couches… Eh oui car ces cinglés « vaccinent » aussi les femmes enceintes !
13 pour Astra et 32 pour Pfizer… Total 45.
Enfin, précisons (est-ce nécessaire ?) qu’il s’agit des effets immédiats après injection…
Personne ne connaît les effets long terme de ces produits géniques.
Et pour cause.
Gain nul versus risque potentiellement fatal, même très faible… Répétons-le… il faut être con comme une enclume pour ne pas comprendre que l’équation n’est pas équilibrée.
Si vous n’êtes pas à risques, rejetez tous ces produits. En bloc. La résistance commence avec votre cerveau… et votre corps.
Vous n’êtes pas un rat de laboratoire, ni une statistique, ni un dégât collatéral, ni un effet secondaire, ni un cobaye, ni le faire-valoir de psychopathes covidéments et de sociétés commerciales complices…
Vous êtes libre et maître de votre corps.
Source : covidemence.com
5-Nord Stream 2 enlève les dernières embûches
Le 1er avril 2021, la société Nord Stream 2 AG s’est plainte publiquement dans les médias des provocations organisées par des navires civils et militaires étrangers, et entre autre polonais, contre la flotte qui finit actuellement la construction du gazoduc Nord Stream 2.
Il semble que certains pays, Pologne en tête, ne digèrent toujours pas le fait que la construction du gazoduc Nord Stream 2 se poursuit. N’arrivant pas à faire plier la Russie par les sanctions, on dirait que certains ont décidé de passer à des méthodes plus « physiques ».
En effet, le directeur de Nord Stream 2 AG, Andreï Minine, a dénoncé hier le fait que la flotte chargée de finir la construction du gazoduc, fait l’objet de provocations régulières de la part de navires civils et militaires étrangers.
« Nous parlons de provocations clairement planifiées et préparées, utilisant aussi bien des navires de pêche que des navires militaires, des sous-marins et des avions, afin d’entraver la mise en œuvre du projet économique. Il s’agit peut-être du premier cas de ce genre, sans précédent dans l’histoire », a-t-il déclaré.
Ainsi, le 22 février, un navire de pêche polonais, le SWI-106 a pénétré par le sud dans la zone de travail de la flotte alors qu’elle posait des conduites du gazoduc Nord Stream 2 au sud de l’île danoise de Bornholm.
La flotte de construction essaye alors d’établir un contact radio, en vain. Le navire de pêche polonais ne répond pas et continue de se rapprocher. Un navire de ravitaillement de la flotte fait alors marche arrière pour servir de bouclier et protéger la barge qui pose les tuyaux.
« Les tentatives répétées d’établir un contact radio avec lui ont échoué. Dans cette situation, le navire de ravitaillement Vladislav Strijev a été contraint de faire marche arrière, ce qui a entraîné la collision du SWI-106 avec le Vladislav Strijev. Après la collision, le capitaine du navire de pêche a pris contact et a reconnu sa culpabilité dans l’incident (enregistrement audio disponible). Sans les actions résolues du navire de ravitaillement, la collision aurait touché la barge de pose de tuyaux Fortuna. Une protestation maritime a été déposée par l’intermédiaire du consulat russe en Allemagne au sujet de cet incident », déclare le directeur de Nord Stream 2 AG. La collision a été enregistrée par une caméra installée sur le Vladislav Strijev, en voici une copie :
Comme on le voit le bateau de pêche polonais est allé jusqu’à percuter le navire de ravitaillement. Si cela avait été la barge qui pose les tuyaux, les dégâts auraient pu être catastrophiques.
Si la compagnie Nord Stream 2 AG n’a pas fait de scandale immédiatement, c’est parce qu’elle pensait à un incident isolé. Mais récemment, la société a compris qu’il s’agissait de provocations organisées.
Il semble que c’est ce dernier incident, ainsi que le ballet des avions, navires de guerre, et même sous-marin, qui a convaincu la société Nord Stream 2 AG que l’incident de février n’était pas un accident isolé, mais qu’il faisait partie d’une série de provocations, poussant la société à dénoncer publiquement ces faits.
Sans surprise la Pologne a nié que sa marine menait des provocations contre la flotte Nord Stream 2, mais a admis que ses avions effectuaient régulièrement des vols de patrouille de reconnaissance dans la mer Baltique.
Sauf que deux attaques de bateaux de pêche (qui ne répondent pas aux appels radio, sauf lorsque l’un d’eux a percuté un des navires de la flotte Nord Stream 2) en un mois, ça fait beaucoup. Surtout que la barge qui pose les conduites, est énorme. Le Fortuna fait quand même presque 170 m de long, il comporte un héliport, et la nuit il est illuminé comme un sapin de Noël ! Difficile de ne pas le voir donc.
Plusieurs députés russes comme Vladimir Goutenev, ou Igor Ananskikh, se sont voulus rassurants, en disant que cela n’était que des accidents, et que les navires militaires n’utiliseront pas leurs armes contre la flotte Nord Stream 2 ou n’endommageront pas le gazoduc, car cela se verrait immédiatement. Personnellement je considère que leur point de vue est de l’angélisme. Un angélisme dangereux, surtout quand on regarde les tentatives de bateaux civils (les bateaux de pêche), de percuter la barge !
Il est clair que la Pologne joue ici les proxys pour la guerre énergétique que les États-Unis mènent contre la Russie. Puisque les sanctions et la pression diplomatique ne suffisent pas à faire plier ni l’Allemagne ni la Russie, ils essayent maintenant d’utiliser des méthodes de voyous pour faire peur à la compagnie Nord Stream 2 AG et interrompre le chantier (qui aurait dû normalement être terminé en 2019, mais qui a été retardé à cause des sanctions imposées par les États-Unis). Décidément les États-Unis ont une définition bien particulière de la « libre concurrence » et du « libre marché ».
Mais Opex 360 relaie l’info en restant un peu trop fidèle aux lignes directrices de toujours :
Lancé en 2011, le projet de gazoduc Nord Stream 2 doit permettre à la Russie d’exporter vers l’Europe 55 milliards de mètres cubes de gaz par an [soit environ l’équivalent de 10 % de la consommation annuelle européenne].
Devant relier la baie de Narva à la ville côtière allemande de Greifswald, en passant par la mer Baltique, ce gazoduc appartiendra au groupe russe Gazprom, même s’il est co-financé pour moitié par cinq groupes européens, dont les allemands Uniper et Wintershall, ainsi que l’autrichien OMV, le français Engie et l’anglo-néerlandais Shell. Le coût total du chantier a été estimé à 9,5 milliards d’euros. Le projet est géré par le consortium Nord Stream AG.
Seulement, ce projet de gazoduc, qui permettra à Moscou d’exporter son gaz sans passer par l’Ukraine, cristallise les tensions au sein de l’Union européenne [UE]. Devant en être la principale bénéficiaire, l’Allemagne le soutient contre vents et marées, malgré les relations souvent difficiles qu’elle entretient avec la Russie [affaire Navalny, cyberattaque contre le Bundestag, etc].
Pour Berlin, il s’agit d’une affaire purement commerciale. Pour autant, en février, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a defendu Nord Stream 2 en mettant en garde contre les conséquences géostratégiques que pourrait avoir l’isolement économique de la Russie, cette dernière étant susceptible de renforcer ses liens avec la Chine. « Une stratégie des ponts coupées n’est pas seulement erronée mais dangereuse », a-t-il dit.
Reste que plusieurs pays de l’UE s’opposent à ce projet, comme la Pologne et les États baltes. Et que d’autres ne cachent pas leurs doutes, à l’image du Danemark et de la France. Sur les ondes de France Inter, le 3 février, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, s’est ainsi dit favorable à son abandon.
Une position toutefois nuancée le lendemain par Jean-Yves Le Drian, le minsitre des Affaires érangères, à l’antenne d’Europe 1. « Il ne faut pas confondre les sujets. Nous avons avec les Allemands une discussion sur Nord Stream mais qui concerne essentiellement les enjeux de souveraineté énergétique européenne », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Nous interrogeons les Allemands sur la sécurité énergétique de l’Europe », parlant d’une « discussion sereine, loyale et franche » avec Berlin à ce propos.
Source : agoravox.fr et Opex 360