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Accord Lion-Daragon s'étend à l'espace

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran et la Chine pourront élaborer ensemble des projets aérospatiaux. (Photo à titre d'illustration)

Hossein Amir-Abdollahian, assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, a soulevé les efforts américains et européens pour accéder au contenu du document stratégique Iran-Chine et de le neutraliser. 

« Pour les États-Unis et l’Europe, il est très important qu’ils puissent neutraliser le pacte stratégique sino-iranien en recourant aux différents moyens », a déclaré l’assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales.

Hossein Amir-Abdollahian, expliquant l’importance de la signature du document de coopération stratégique Iran-Chine, l’a décrit comme une vision de relations stratégiques à long terme entre les deux pays et a déclaré : « Il s’agit d’un pacte stratégique qui a été signé dans le cadre des intérêts nationaux en évaluant toutes les régions du monde et les principaux acteurs mondiaux, en particulier les pôles économiques du monde. »

Il a déclaré : « En conséquence, notre point de vue n’est pas seulement focalisé sur l’Occident ou un pays particulier, mais aussi sur les divers pôles économiques, politiques, culturels, historiques et civilisationnels qui peuvent servir nos intérêts nationaux. »

« Aujourd’hui, on parle de la Chine qui a connu une croissance économique de sorte que la Chine est l’une des grandes puissances économiques en 2020, alors que les États-Unis font face à un déficit commercial de centaines de milliards de dollars », a-t-il déclaré.

Amir Abdollahian a ajouté : « La Chine a fait de grands progrès dans le domaine de la technologie et de l’aérospatiale. Ainsi, au fur et à mesure que les concepts évoluent dans le domaine de la politique internationale, les pôles de la science et de la technologie évoluent également dans les sphères économique, politique et technologique. »

Évoquant le déclin de l’hégémonie américaine dans la région et dans le monde, il a déclaré : « Dans ce contexte, alors que M. Biden parlait de l’état déplorable des infrastructures des États-Unis et de leurs dettes, mais en Chine nous constatons maintenant ce courant à l’inverse ».

L’assistant spécial du président sur les affaires internationales a ajouté : « Par conséquent, la sagesse collective exige que, dans le cadre des intérêts nationaux, nous connaissions des puissances et des acteurs mondiaux à la lumière de l’équité, de la justice et de la coexistence pacifique dans le domaine de la politique et des relations extérieures ».

Amir Abdollahian a qualifié la Chine d’un des acteurs principaux et influents de l’arène mondiale et a déclaré : « Les Chinois ont également une telle compréhension de la République islamique d’Iran et lorsqu’ils entrent en coopération stratégique avec l’Iran, cela signifie qu’ils coopèrent avec un pays qui compte plus de 80 millions d’habitants, ayant du point de vue géostratégique, géopolitique et géoéconomique une position privilégiée dans la région. »

Il a ajouté : « Tout cela montre que les deux pays sont les deux acteurs les plus importants de la région asiatique et qu’il n’y a pas d’histoire de guerre, de pessimisme ou de colonialisme entre eux, ont finalisé ce pacte stratégique avec une approche basée sur les intérêts nationaux en envisageant de nouveaux développements dans le domaine de l’économie et de la science et de la technologie. »

Il a poursuivi : « La controverse sur le document de coopération Iran-Chine est liée à certains acteurs étrangers, et peut-être que les Américains ont un rôle important à jouer dans ce dossier, et il est important pour eux de parvenir au contenu de ce document de l’accord de coopération stratégique. »

L’assistant spécial du président pour les affaires internationales, évoquant la poursuite des sanctions oppressives américaines contre notre pays, a déclaré : « Les Européens ont également prouvé qu’ils n’avaient jusqu’à présent rien apporté au peuple iranien, sauf des jeux politiques et de négociation, et n’ont même pas pris d’action significative dans le cadre de l’accord nucléaire iranien, cependant, il est très important pour eux de pouvoir accéder au contenu de ce document et le neutraliser de différentes manières ».

Le 3 août 2020, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Pékin, notant que la Chine a récemment mis fin au monopole américain sur le GPS, a noté qu’il existe un grand potentiel de coopération entre l’Iran et la Chine dans le domaine de l’aérospatiale.

Mohammad Keshavarzzadeh a écrit sur Twitter : « Avec le lancement du satellite BeiDou-3, le positionnement mondial et la couverture de navigation de cette société chinoise ont marqué l’achèvement et la fin du monopole américain du GPS. Il existe un grand potentiel de coopération aérospatiale avec la Chine. « La présence des étudiants iraniens d’élite en aérospatiale en Chine peut être un pont entre les deux pays dans ce domaine ».

La Chine a lancé mercredi dernier un nouveau satellite pour observer la Terre depuis le centre de lancement de satellites de Jiu-Jiun dans le nord-ouest du pays.

 Le satellite Kaofen -12-02 a été lancé avec une fusée Longue Marche-4C et s’est mis avec le succès en orbite prévue, a rapporté Xinhua.

Il s’agit de la 364e mission de lancement de la famille de fusées Long March.

En Iran, la discussion sur les systèmes de satellites en constellation a longtemps été considérée comme l’un des programmes importants des pays dotés d’une industrie spatiale avancée et le fait qu’on y parvient est un grand saut dans le potentiel scientifique et industriel de la République islamique d’Iran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV