Le secrétaire général du mouvement Irakien Asa'ib Ahl al-Haq, a mis en garde contre le rôle destructeur des Émirats arabes unis soulignant la nécessité de fermer toutes les bases militaires américaines telles qu' Aïn al-Asad à al-Anbar et al-Harir à Erbil ou ailleurs en Irak.
Ce vendredi 2 avril, Qais al-Khazali, secrétaire général du mouvement Asa'ib Ahl al-Haq en Irak, a annoncé que les opérations de résistance se poursuivraient, au cas où les troupes américaines continuaient d'être présentes en Irak, d’après Al-Ahad.
“Les opérations de résistance se déroulent d’ores et déjà et se poursuivront”, a-t-il averti en poursuivant que les bases américaines dans l'ouest, le centre et même le nord de l'Irak devaient être fermées. Et de souligner : “Le nord de l'Irak appartient à l’Irak, c’est le nord de l’Irak pour lequel nous combattons et sacrifions nos vies.”
“La présence continue de bases militaires américaines n'est pas justifiée, et les Américains ne devraient avoir de bases nulle part en Irak, ni Aïn al-Assad à al-Anbar et ni al-Harir à Erbil”, a-t-il poursuivi en ajoutant : “C’est la décision d' hommes qui ont déjà tenu leur promesse en 2003 et 2004, lorsque l’armée américaine comptait plus de 150 000 de militaires et disposait de bases militaires partout en Irak.”
Lire aussi : Bases US à cibler; 7 principaux groupes de Résistance rompent la trêve
“Aucune négociation ne sera acceptée; certains disent que la décision du Parlement irakien de retirer les troupes américaines était une décision à laquelle tous les groupes n’ont pas participé, il n’y a aucun doute, la Constitution irakienne n'autorise pas l'établissement d'une base de sécurité en Irak, elle ne permet pas non plus aux troupes étrangères de rester, sauf avec le consentement du Parlement, ce qui n’est pas le cas ici”, a-t-il expliqué.
Lire aussi : Triples attaques anti US ce lundi en Irak; des GI's fuient la base ultra fortifiée de Harir pour Fort Bliss au Texas
“Nous voulons le retrait des forces étrangères et l'application de la Constitution et ce n'est pas la demande d'une religion ou d'un groupe en particulier”, a-t-il réitéré en rappelant au gouvernement irakien susceptible d'engager un dialogue stratégique avec les États-Unis, que le maintien de la présence des occupants américains est rejeté.
Plus loin dans son discours, il a mis en garde que si l'élection est entre les mains des dirigeants des Émirats arabes unis, elle ne sera ni acceptée ni autorisée, en indiquant que l’Irak s’oppose à toute action visant à normaliser ses relations avec l'ennemi sioniste.
Khazali, qui avait auparavant évoqué l'influence des Émirats arabes unis dans l'appareil de renseignement irakien, a fait noter: "Cela fait un moment que les dirigeants des Émirats arabes unis, par l'intermédiaire de certaines personnalités, ont lancé un projet sécuritaire et administratif et ont l'intention d'influencer les prochaines élections irakiennes.”
Lire aussi : Ansarallah au Sud, les Hachd au Nord, l'Arabie des Salmane encerclée?
Il a conclu en rappelant que la Libye, le Yémen et la Syrie ont été détruits en raison de l'intervention et du rôle destructeur des Émirats arabes unis; ce projet n’ira, selon lui, nulle part tant que "les forces nationalistes et les Hachd al-Chaabi” poursuivent la lutte en Irak.