Alors que les forces de l’armée yéménite et les Comités populaires poursuivent leur percée à Maarib, la perspective d'une prochaine libération de cette province a poussé les Saoudiens à s'asseoir à la table des négociations avec Ansarallah.
Pendant ce temps, l’émissaire spécial des Nations unies, Martin Griffiths, s’entretient, à Mascate, avec l’émissaire spécial des États-Unis pour le Yémen, Tim Lenderking afin d’examiner « les voies permettant la fin de la guerre dans le cadre de l’initiative saoudienne ». Et à Maarib, les forces de l’armée yéménite et les Comités populaires poursuivent leur percée et viennent de reprendre de nouvelles localités à l’est du Yémen.
Nombreux sont les experts politiques qui sont d’avis que la bataille de Maarib met en exergue la défaite de la coalition saoudienne dans la guerre qu’elle a lancée en 2015 contre le Yémen. En réalité, cette coalition agresseuse n’a pu concrétiser aucun de ses objectifs politiques et militaires qui avaient rappelons le été annoncés en début de conflit et ce en dépit de toutes ses armes sophistiquées et malgré le blocus imposé au peuple yéménite.
Selon les experts, les Nations unies et les États-Unis sont passés à l’acte pour ainsi voler au secours d’une Arabie saoudite que préoccupent vivement les conséquences politiques, militaires et économique de la libération de Maarib par Ansarallah.
Selon les experts, les Nations unies et les États-Unis sont passés à l’acte pour ainsi voler au secours d’une Arabie saoudite qui est très effrayée à l’idée de la libération de Maarib et de ses conséquences politiques, militaires et économiques pour elle.
La province de Maarib sert de cellule d’opération de la coalition saoudienne où sont déployées ses casernes, ses centres d’écoutes et ses batteries Patriot. C’est à partir de Maarib que l’Arabie saoudite orchestre et mène ses attaques militaires contre les différentes parties du Yémen.
Du côté des responsables du gouvernement de Sanaa, ils sont déterminés à libérer Maarib et à mettre fin à la guerre contre le Yémen. La libération de Maarib pourra également aider le gouvernement de Sanaa à libérer d’autres régions du Yémen puisque les groupes terroristes ont fait de cette province leur principal fief.
Autrement dit, Maarib est le dernier repaire des groupes takfiristes et le dernier bastion des forces de la coalition, notamment dans le nord du Yémen. La province revêt également une position géographique très stratégique due à son emplacement le long de la frontière de l’Arabie saoudite. Bref, la libération de Maarib pourra mettre fin à l’agression contre le Yémen.
La base Malek Khaled attaquée
Le porte-parole des Forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a déclaré, jeudi 1er avril, que les combattants yéménites avaient attaqué la base aérienne Malek Khaled, située à Khamis Mushait, par deux drones Qassef-K2.
« L’attaque a été menée en réaction aux frappes aériennes et au blocus imposé par l’Arabie saoudite à la nation yéménite », a-t-il ajouté.
Les combattants yéménites ont récemment bombardé des localités vitales à Riyad par quatre drones.
La semaine dernière aussi, les combattants yéménites avaient frappé, par six drones, les installations pétrolières d’Aramco. Il s’agissait d’une attaque à haute précision.
