Depuis que McKenzie, le chef du CentCom a survolé à bord de six hélicoptères de l’armée libanaise la région stratégique de Mazraat Deir al-Ashayer avec à bord une équipe d’officiers du renseignement et d’experts en topographie et ce, puisque l’Amérique croit cette zone, située tout près de Jabal al-Sheikh, et reliant la vallée de la Bekaa et espaçant à peine de quelques dizaines de kilomètres la capitale syrienne, être le lieu où le Hezbollah posséderait ses principaux entrepôts de missiles souterrains et que par conséquent c’est là qu’il faut une première attaque, jusqu’à ce mercredi 31 décembre au soir où le Secrétaire général du Hezbollah a prononcé un discours où il a abordé, non sans un sourire de victoire, l’état d’émiettement politique et militaire total d’un Israël qui de par des « secousses géopolitiques de ces dernières semaines, a presque oublié le deal du siècle et en en est à frapper à toutes les portes parce que « la Grande guerre lui paraît la seule issue à son « des-encerclement balistique » mais que cette « Guerre » lui fait « diablement peur », il ne se passe qu’une dizaine de jours.
Mais il fallait ce laps de temps significatif avant que Nasrallah ne prenne la parole puisque la parole de la Résistance se fait toujours rallier par ses actes : Ainsi fallait-il que Ras Tanura, à l’est, le port pétrolier de Yanbu à l’ouest tout comme le port pétrolier de Jizan au sud du royaume saoudien, à qui Nasrallah a conseillé de faire une bonne fois pour toute le deuil de « Big Brother » et de s’ouvrir à un vaste dialogue inter régionale, soient frappés une seconde fois en moins de 20 jours et de façon synchrone par une nuée de 18 drones et de 8 missiles balistiques, tous furtifs au bouclier antimissile PAC-3 US, pour que le général Mc Kenzie qui projette de prendre d’assaut d’ici peu les « entrepôts balistique du Hezbollah » par dit-on, l’armée libanaise interposée comprenne qu’Eilat, sa flotte de guerre, ses raffineries de pétrole et ses sites d’ammoniac sont royalement exposés. Il fallait aussi que le porte-conteneur israélien Lori subisse en pleine océan Indien une foudroyante attaque au missile de croisière « iranien » pour que McKeznie se rappelle aussi que des actes de piraterie dont est chargé Israël pour perturber le flux énergétique maritime iranien vers la Syrie, ont un lourd prix à payer, puisque l’axe de la Résistance dispose de « long bras » dans toutes les mers et voies maritimes stratégiques de la région, bras qui vont désormais du golfe Persique à la mer Rouge en passant par l’océan Indien et que dans tout face-à-face naval à venir, Israël qui dispose de quelques 300 cargos et pétroliers transitant régulièrement les eaux de la région, serait dans de beaux draps.
Mais Nasrallah a également fait une autre remarque, un quasi avertissement dont le général McKenzie et son supérieur LIyod Austin qui se démène en ce moment à inverser la donne militaire à la fois au sud du Liban, en Syrie et en Méditerranée orientale, ont tout intérêt à prendre en compte :
A quoi renvoie cette allusion directe à une « capacité croissante » ?
Le Hezbollah dont l’arsenal balistique se trouve au cœur d’une dynamique de complot incessante au point de mobiliser le Centcom et l’US Army est-il sur le point d’ouvrir un chapitre nouveau dans ses capacités ? Il y a peu, le clan occidental a crié à la découverte d’une quantité de l’uranium affaibli à al-Zahrani, cette localité du sud du Liban où le 4 févier le Hezbollah avait curieusement intercepté un drone tactique israélien de type Hermes 450. Pour Israël cet incident a marqué un tournant bien que les médias « mainsteram » n’en ont parlé. En effet, le 4 août l’axe US/Israël a pris pour cible d’un raid semi nucléaire, le port de Beyrouth pour s’offrir le prétexte nécessaire à désarmer le Hezbollah. L’évocation de l’uranium appauvri ne peut ne pas être en rapport avec cette volonté malsaine et obstinée d’un Israël totalement acculé et prêt à essayer n’importe quel moyen pour se désenclaver et « désarmer le Hezbollah.
Mais qu’y a-t-il de si pressant dans cet arsenal pour que le camp d’en face se sente aussi déconcerté? Evidemment des missiles, mais ces derniers ne fonctionneraient pas à moins qu'Israël tire le premier. Il devrait y avoir quelque chose de plus que des missiles, quelque chose qui aurait poussé McKenzie à mener une quasi opération commando à Jabal al-Sheikh. Depuis le 4 février date à la quelle le Hezbollah a intercepté un Hermes 450, bijou technologique d’Elbit, l’alerte aurait été déclenché. Cet alerte s’est redoublé le 25 février quand une frappe US/Israël contre Abou Kamal a tourné au fiasco avec 5 des 7 missiles de croisière tirés, puis interceptés, les deux autres ayant été carrément dévoyé de leur trajectoire. Puis les choses sont allées de pis en mal, ce 11 mars quand une batterie de missile antimissile Dôme de fer a été "hacké" dans le ciel d’Ashkelon par ce qui a paru comme étant un puissant "complexe de guerre électronique basé au Golan". Or SouthFront vient d’enfoncer le clou de ce qui semble être le cercueil de la « toute puissance aérienne d’Israël » au Levant. Selon le site, "l'incapacité de l’armée de l’air israélienne à lancer des raids depuis le sud du Liban, le peu de succès qu’a connu sa dernière frappe du 17 mars, menée depuis le Golan occupé, aurait poussé les Israéliens à penser à sortir leur F-35, les F-16 n’étant plus utilisé dans le ciel syro-sub libanais.
« Or les F-35 israéliens se seraient heurtés à une surprise de taille. Ils se sont fait verrouiller par des radars identiques à ceux des S-400. Evidemment, les S-400 sont largement actifs à Hmeimim et depuis la fin de l’entente aérienne avec la Russie, ces batteries sont à affût de la moindre apparition des F-35 Adir. Mais début mars, un radar autre que « Container » s’est verrouillé sur les avions de 5e génération israéliens. On sait que l’Iran a fabriqué des radars 3D à phase de commande iranienne genre « Qadir » et que sa batterie de missile anti missile Bavar 373 serait capable d’intercepter les avions furtifs et de faible écran radar. Est-ce un coup iranien dans le ciel syro-sud libanais? Ce ciel tend-il désormais à se fermer aux avions de la 5e génération israélienne ? C’est une hypothèse qui occupe depuis le mois de mars l’esprit de McKenzie et des généraux sionistes. Une DCA intégrée ayant la capacité de verrouiller sur les cibles volants furtifs plus des complexes de guerre électronique déployés en Syrie et au sud du Liban, voilà le défi lancé par Nasrallah à l'Empire...