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E-Press du 31 mars 2021

DEFENDER-Europe 21 est un exercice à grande échelle dirigé par l’armée américaine et conçu pour renforcer l’état de préparation et l’interopérabilité entre les États-Unis, les alliés de l’OTAN et les armées partenaires, explique un vidéo-clip de la page de l’Armée américaine en Europe et en Afrique. (Capture d’écran)

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Pourquoi le « Défenseur de l’Europe » arrive-t-il de l’autre rive de l’Atlantique ? « La Russie, avec son comportement agressif, mine et déstabilise ses voisins, et tente d’interférer dans la région des Balkans ». Touours la même chanson avec un petit bémol : Cette année 2021, la crise sanitaire Covid a largement nivelé le terrain pour l’arrivée en grande pompe des grands gabarits US en Europe. Et une dernière question : Pourquoi les GI's ne jouent-ils jamais à domicile ?

 

Au sommaire :

1-L’Iran chez les Ouïghours

Mohammad Keshavarzzadeh, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran en Chine et en Mongolie, a annoncé dans un message Twitter qu’il s’était rendu dans la région musulmane de Chine, le Xinjiang, où vit la minorité ouïghoure.

« Nous sommes arrivés à Urumqi, la capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, après un vol de quatre heures avec le secrétaire général de Shanghai et un certain nombre d’ambassadeurs et de diplomates », a-t-il écrit, alors qu’il était accompagné d’un certain nombre de voyages et de diplomates. « Nous avons apprécié les symboles culturels communs de l’Iran et de la Chine, qui rappellent l’époque glorieuse de l’échange culturel de la Route de la Soie, surtout à la mosquée Aq-e-Masjid. »

Les États-Unis et certains pays européens ont récemment imposé des sanctions à la Chine, alléguant des violations des droits de la minorité ouïghoure dans la région du Xinjiang.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse que la question des Ouïghours n’était pas une question de race, de religion ou de droits de l’homme, mais une lutte contre le séparatisme, la violence et le terrorisme, et que les États-Unis ne se souciaient pas des Ouïghours et qu’ils cherchent à saper la sécurité et la stabilité de la Chine et à ralentir son développement et sa croissance.

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que l’intérêt américain et européen pour la minorité ouïghoure dans la région du Xinjiang était intéressant, alors que selon Chunying, 56 autres groupes ethniques vivent en Chine.

Source : Fars News

2-Europe : l’armée US débarque ! 

Toute l’Europe n’est pas paralysée par les confinements anti-Covid : en effet le mastodonte exercice annuel de l’Armée US, Defender-Europe, s’est mis en marche jusqu’à fin juin. Il mobilise sur le territoire européen, et au-delà de celui-ci, des dizaines de milliers de militaires avec des milliers de blindés et d’autres véhicules.

Le Defender-Europe 21 non seulement reprend le programme de celui de 2020, redimensionné à cause du Covid, mais l’amplifie. Mais justement pourquoi le « Défenseur de l’Europe » arrive-t-il donc de l’autre rive de l’Atlantique ?

C’est ce qu’ont expliqué les 30 ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, réunis physiquement à Bruxelles les 23 et 24 mars : « La Russie, avec son comportement agressif, mine et déstabilise ses voisins, et tente d’interférer dans la région des Balkans ».

Toujours le même scénario construit avec la technique du renversement de la réalité : « Face à l’appel au secours des alliés, l’Armée US arrive pour “défendre l’Europe”.

Par exemple en accusant la Russie de tenter d’interférer dans la région des Balkans où l’OTAN a “interféré”, en 1999, en larguant sur la Yougoslavie, avec 1 100 avions, 23 000 bombes et missiles. : par exemple en accusant la Russie de tenter d’interférer dans la région des Balkans où l’OTAN a “interféré”, en 1999, en larguant sur la Yougoslavie, avec 1 100 avions, 23 000 bombes et missiles.

Le Defender-Europe 21, sous commandement de l’Armée US en Europe et en Afrique, mobilise 28 000 militaires des États-Unis et de 25 alliés et partenaires de l’OTAN : ils conduiront des opérations dans plus de 30 aires d’entraînement dans 12 pays, dont des exercices à feu et de missiles.

L’armée de l’air et la marine US y participeront aussi. En mars, le transfert depuis les États-Unis en Europe de milliers de soldats et de 1 200 blindés et autres équipements lourds a commencé. Ils sont en train d’arriver dans 13 aéroports et 4 ports européens...

Source : Voltaire.net

3-SLBM de Kim fait peur...

Les services de renseignement américains ont capturé des images d’un missile balistique lancé par un sous-marin (SLBM) en pleine fabrication sur le chantier naval de Sinpo en septembre 2020.

Des SLBM sont régulièrement apparus lors des défilés militaires organisés par la Corée du Nord, le dernier étant le Pukguksong-5 que Pyongyang a dévoilé en janvier 2021.

Depuis le début de l’administration américaine Joe Biden, la Corée du Nord a procédé à deux tirs de missiles de croisière le 21 mars lors des premiers essais d’armes connus depuis le port d’Onchon, dans la province de Pyongan du Sud, dans la mer Jaune.

Le Nord a ensuite tiré deux missiles balistiques à courte portée dans les eaux orientales au large de la péninsule coréenne depuis Hamju, dans la province du Hamkyong du Sud, jeudi matin quelques heures seulement après que Washington ait mis en garde Pyongyang contre toute provocation qui pourrait déstabiliser la péninsule.

Le 29 mars, la Corée du Nord a déclaré que le Conseil de sécurité des Nations Unies avait fait preuve d’un double standard alors que son comité des sanctions critiquait le récent test de missiles du pays comme une violation des résolutions de l’ONU.

Les États-Unis ont appelé à imposer des sanctions supplémentaires et à renforcer la mise en œuvre des mesures existantes, dénonçant le test comme une violation des résolutions de l’ONU, selon Jo Chol Su, directeur général des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères de la Corée du Nord.

Source : South Front

4-OMS : “fuite” du virus d’un laboratoire...

Alors que l’enquête de l’équipe de l’OMS sur les origines de la pandémie, qui manque, selon les USA, “de données cruciales”, juge la version d’une fuite d’un laboratoire -une “contamination accidentelle” de son personnel- la moins probable, le chef de l’organisation se prononce pour des recherches supplémentaires concernant cette piste.

Tant attendu, un rapport de l’OMS sur les origines de la pandémie de Covid-19, apparu à Wuhan en décembre 2019, a été rendu public ce 30 mars. Bien que parmi les quatre hypothèses potentielles, celle concernant une fuite d’un laboratoire soit considérée comme “extrêmement improbable”, le directeur général de l’Organisation Tedros Adhanom Ghebreyesus estime que des recherches supplémentaires seront nécessaires pour que des “conclusions plus robustes” soient faites sur ce plan.

Selon lui, la recherche effectuée par l’équipe de l’organisation dans plusieurs laboratoires de Wuhan n’est pas “suffisamment étendue”.

“Bien que l’équipe ait conclu qu’une fuite de laboratoire est l’hypothèse la moins probable, cela nécessite une enquête plus approfondie, éventuellement avec des missions supplémentaires impliquant des experts spécialisés, que je suis prêt à déployer”, conclut le patron de l’OMS dont les propos sont repris dans un communiqué.

Il est à noter que, pour l’enquête de l’OMS, la “fuite” d’un laboratoire n’est uniquement considérée comme une “contamination accidentelle” de son personnel, les versions selon lesquelles le virus soit a été libéré délibérément par le laboratoire, soit a été créé délibérément pour ensuite être libéré, n’ont pas été considérées. Cette dernière a notamment été exclue par d’autres scientifiques qui avaient analysé le génome du virus, est-il expliqué.

Source : Sputnik

5-Rafale : duel franco-américain ?

La France s’apprêterait à proposer des Rafale à l’Ukraine.

Un marché d’une tout autre ampleur que celui qui vient d’être remporté en Grèce. Pourtant, Emmanuel Macron se sait confiant.

Mais l’Élysée mesure-t-il vraiment les risques qu’un tel contrat peut impliquer, au-delà du piétinement des plates-bandes de Washington ?

L’Ukraine entérine le renouvellement complet de sa flotte de chasse, pour l’heure composée d’avions de combat soviétiques : Mig-29, Su-24, Su-25 et Su-27. Le rapport apporte Sputnik se référant au portail d’actu militaire.

Selon le site Intelligence Online (IOL), ce plan aurait été entériné par Kiev “dans le plus grand secret”. 7,5 milliards d’euros seraient ainsi sur la table, pour une première acquisition de six à douze appareils entre 2023 et 2025 puis d’une trentaine entre 2025 et 2030, précise pour sa part le site Opex360 qui rappelle les grandes lignes du plan “Air Force Vision 2035” adopté par Kiev en mai dernier.

En lice pour prendre la relève des Mig et des Sukhoi : des avions légers, tels que le F-16V de l’Américain Lockheed Martin, mais aussi des appareils multi rôles, plus lourds. “Ce qui ouvrirait la compétition au Rafale de Dassault et au FA-18 de Boeing”, estime IOL.

Selon les sources de ce site spécialisé dans le renseignement, le dossier Rafale serait ainsi “tout en haut” de l’agenda de la prochaine visite d’Emmanuel Macron en Ukraine. Un déplacement initialement prévu fin mars, mais reporté.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV