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La chasse aux Bayraktar turcs ouverte; missiles de croisière US interceptés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo à titre d'illustration montre une batterie antimissile Buk-M2E dont dispose l'armée syrienne.

Pourrait-on dire que le vaste affrontement qui risque de se produire à Idlib en Syrie  marque le début de la fin de la présence militaire de la Turquie en Syrie? Cette question prend son importance à partir du moment où l’armée syrienne s’est dotée d’une nouvelle batterie antimissile Buk-M2E qui peut chasser efficacement les véhicules aériens sans pilote turcs à savoir les drones Bayraktar TB2 qui apparemment sont les seules options pour que la Turquie puisse survivre en Syrie. Ce système de défense antimissile est non seulement un cauchemar pour la Turquie, mais aussi capable de détruire des missiles israéliens ciblant Damas.

Les systèmes de défense aérienne syriens ont commencé à chasser les drones turcs dans l'espace aérien du pays, en dehors de la zone sous le contrôle de l'armée turque. Ainsi, selon les informations obtenues par l'agence de presse Avia.pro, la raison était l’escalade de tensions dans le nord et le nord-ouest de la Syrie ainsi que la violation effective des accords sur la création d'une zone de désescalade dans la province d'Idlib causée par les militaires turcs et les djihadistes soutenus par Ankara.

Malgré les informations parues précédemment selon lesquelles les drones turcs étaient très efficaces en Syrie et en Libye, grâce aux systèmes de défense aérienne russe Buk-M2E qui sont entre les mains de l'armée syrienne, elle a pu frapper efficacement ces véhicules aériens sans pilote, notamment les drones Bayraktar TB2.

C'est dans un tel contexte que certains responsables turcs ont démenti les informations faisant état d'un accord pour ouvrir trois points de passage dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté Reuters.

« Le 1er février, la Russie a proposé d'ouvrir les points de passage d'Abou al-Zandin, Saraqib et Miznaz. Ces points de passage étaient également ouverts jusqu'au 24 février, mais aucune demande de transit n'a été reçue », ont déclaré des responsables turcs à Reuters.

Ils ont prétendu que les passages qui avaient été ouverts dans le passé dans la région n'avaient pu être efficaces.

L'agence de presse russe Tass citant  le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a affirmé que le 25 mars la Russie avait proposé à la Turquie de rouvrir trois points de passage à Idlib au nord-ouest de la Syrie et à Alep afin de réduire les problèmes humanitaires en Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV