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Les pourparlers avec Israël suspendus par les Émirats

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mohammed ben Zayed Al Nahyane, le prince héritier d’Abou Dhabi. (Archives)

Suite à l’annulation de la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Abou Dhabi, le gouvernement émirati a suspendu la prochaine réunion avec les autorités de Tel-Aviv et de Washington.

Selon le Jerusalem Post, la réunion devait avoir lieu en avril en présence de Netanyahu, des représentants du gouvernement américain et des pays arabes qui ont signé un accord de compromis avec Tel-Aviv.

Annonçant la suspension de la réunion, Anwar Gargash, le conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, a écrit sur Twitter : « Pour les Émirats arabes unis, l’accord de normalisation avait pour objectif de renforcer la paix avec Israël et dans toute la région. Les Émirats arabes unis ne feront pas partie de la campagne électorale interne d’Israël, ni maintenant ni à aucun autre moment. »

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L’agence de presse palestinienne Quds News a rapporté que les Émirats arabes unis en adressant un message à Tel-Aviv avaient fait part du mécontentement de Mohammed ben Zayed Al Nahyane, le prince héritier d’Abou Dhabi suite à l’annulation répétée de la visite de Netanyahu dans ce pays.

Jusqu’à présent, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont signé des accords de compromis avec le régime d’occupation israélien et ont officiellement établi leurs relations diplomatiques, sous la médiation de l’ancien président américain Donald Trump.

Auparavant, le Jerusalem Post avait prétendu que l’annulation de la visite de Benyamin Netanyahu aux Émirats arabes unis était due aux difficultés de coordination de son vol à travers l’espace aérien de la Jordanie, mais plus tard, le journal avait affirmé que les Émiratis hésitaient toujours à recevoir Netanyahu.

Il s’agit d’un revers cinglant pour le projet de normalisation avec en toile de fond la création d’une coalition militaire contre l’Iran aux côtés des pays du golfe Persique. Terrorisés à l’idée d’avoir à faire face militairement à l’Iran après l’attaque contre le porte-conteneurs iranien « Shar-e Kord » au large de la Syrie, les Israéliens sont partis cette semaine en Europe chercher aide et assistance.

Reuven Rivlin, chef du régime israélien accompagné par Aviv Kochavi, le chef d’état-major de l’armée israélienne effectue actuellement une visite à l’Europe dans le but de faire du lobbying contre l’Iran. Arrivé en Autriche, sa deuxième destination, Rivlin a appelé le président autrichien Alexander Van der Bellen à aider Israël pour contrer l’Iran.

Le Jerusalem Post rapporte que Rivlin et Kochavi avaient rencontré Van der Bellen au palais présidentiel autrichien, et que lors de cette rencontre Kochavi avait souligné les efforts du régime sioniste pour affronter l’Iran.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne a qualifié l’accord sur le nucléaire iranien de menace pour la région d’Asie occidentale. Ainsi le chef du régime israélien en réitérant ses anciennes allégations, a accusé Téhéran de soutenir le terrorisme.

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Les responsables israéliens ont appelé les pays européens et la communauté internationale à les aider à faire face à la menace iranienne.     

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SOURCE: FRENCH PRESS TV