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Syrie: Guerre pour la libération des "puits du pétrole" commence...

Tochka frappe la contrebande pétrolière US/Turquie, 14 mars/Avia.pro

Cet accord stratégique Iran-Russie qui semble avoir fait suite à un échange de lettres entre les sommets des deux Etats, lettres dont le contenu n'a pas été révélé, commence à porter ses premiers fruits : En Syrie, IsraPel est assigné à la résidnece avec une paralysie totale au niveau du ciel qui certes n'est pas nouveaux mais qui a ceci de parfaitement inouie qu'elle s'étende désorais au cile du Liban.  A l'heure qu'il est une délégation du Hezbollah se trouve en porempière visite officielle à Moscou, ce qui n'est pas non plus étranger à cet accord stratégique russo iranien qui face à l'Amérique bélliciste des démocrates, tend déjà à puissamment consolide déjà le front anti US en Syrie. Quelques heures après avoir frappé de ses Iskandar et de Tochka les sites "turcs" de contrebande de pétrole syrien à Al-Bab et à Jarablus, la Russie "s'est déclarée préoccupée par le transfert d'équipement des forces armées turques dans la province syrienne de Raqqa".

« La Russie est en alarme par le transfert d'équipement des forces armées turques et les travaux de fortification en cours dans la province syrienne de Raqqa », a déclaré le contre-amiral Alexander Karpov, chef adjoint du Centre du ministère russe de la Défense pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie avant d'ajouter : « La construction de fortifications aux points forts de la zone de la colonie d'Aïn Issa, dans la province de Raqqa, telle qu'elle est entreprise par la Turquie, viole le statu quo établi par le protocole d'accord et sape les efforts des deux parties pour résoudre le conflit syrien », a-t-il souligné.

Ces propos laissent entendre que les frappes balistiques que la Russie multiplient en ce moment non loin des frontières turques, et ce à coup de missiles tactiques de deux  tonnes pourraient s"étendre à Raqqa, d'autant plus que les sources d'information ont rapporté jeudi dernier qu'une quatrième base militaire turque avait été établie dans cette même province.

Or la base en question est située à un kilomètre au nord de la route internationale M-4, près du village de Houshan, autour de la ville d'Aïn Issa, cette même autoroute àlaquelle Ankara a renoncé en mars 2020 après avoir subi à Idlib une terrible défaite face à l'armée de l'air syro russe, aidées par les forces terrestres de la Résistance. Au fait à Raqqa, l'axe US/OTAN est sur le point d'ériger une base équipé  de tours de contrôle, de radars, d'armes lourdes et de véhicules militaires avec des tranchées tout autour. C'est la quatrième base illégale que la Turquie a construite autour de la ville d'Aïn Issa, les trois autres ayant été érigées au nord, à l'est et à l'ouest de la ville. Bref, Raqqa est encerclé avec tout ce qui compte de stratégique pour l'économie sous sanction syrienne, y compris le gaz.

Puisque les Etats Unis d'Amérique ne peuvent pas gagner militairement, puisque leur Loi César n'est plus l'ombre d'elle-même et ce à la faveur du transt régulier de l'or iranien, transit qui se régulaise meme fin mars grâce à la ligne maritime Bandar Abbas-Lattaquié  avec des cargos transporteront régulièrement des marchandises depuis l’Iran vers la Syrie, et bien autant piquer des zones "sensibles" et en "pomper" pétrole et gaz  et ce sur fond du détournement des tonnes de céréales par les forces américaines qui circulent entre HAssaké, Deir ez Zor d'une part et l'Irak de l'autre. 

Quelle politique à adopter face à cette dérive "banditiste" de l'axe US/Cie en Syrie? Le 13 mars, les forces russes ont pris d'un commun accord avec la Résistance afghane le contrôle de l'installation pétrolière d'al-Thawra,  situé dans le sud-ouest du gouvernorat de Raqqa. Le site contrôlé depuis longtemps par la Brigade des Fatemiyoun, produit 2 000 b / j environ contre  6000 b / j avant 2010. 

Des renforts militaires russes aux côtés d'unités de la cinquième division blindée soutenue par la Russie sont arrivés à l'installation pétrolière d'al-Thawra quelques heures après que la Russie eut pris le contrôle du champ de gaz de Toueinane toujours dans la campagne de Raqqa. Il s'agit donc d'un mouvement parfaitement coordonné Syrie-Russie-Résistance qui fortifie les sites gaziers parallèelemnt aux attaques tonitruantes contre les sites gaziers occupés.  Le champ gazier de Touneinane, contrôlé et exploité par HESCO, produit, lui, environ 3 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour, 60 tonnes de gaz domestique et deux mille barils de condensat de gaz. Alors qu'un front naval vient de s'ouvrier entre US/Israël d'une part et l'Iran, fournisseur de l'énergie à la Syrie de l'autre et ce, en plein Méditerranée, cette mesure est un surplus de sécurité offert au flux de l'énergie en Syrie. 
Neuf véhicules militaires russes et quatre transporteurs de troupes transportant des membres de la cinquième division blindée sont entrés dans l'installation pétrolière d'al-Thawra. 

Il s’agit d’un changement important, puisque la Russie est alliée à Damas, avant que la majeure partie du pétrole de la Syrie ne soit acheminée aux Forces démocratiques syriennes soutenues par les États-Unis ou à divers mandataires turcs. Depuis début janvier, les mandataires turcs qui font la contrebande de pétrole du nord-est de la Syrie font l'objet d'attaques constantes et lourdes, et les vidéos de l'enfer ne sont pas rares.

Mais plus à l'est, en Syrie a eu lieu cette semaine une autre reconfiguration des forces : les forces russes s'étant retirées de la base aérienne T4  pour laisser la place aux forces de la Résistance. Plus d'un analyste y verrait une répartition des missions  qui se formule ainsi : à un endiguement de banditisme gazier turc, américain et israélien dont se charge la Russie, répondrait une remise en ordre bataille de la Résistance contre les tentatives US/Israël de répandre à partir de la base al-Tanf, le terrorisme daechiste en Syrie mais auissi en Irak. Les semaines à venir pourraient voir des frappes balistiques de missiles tactiques made in Iran de l'armée syrienne, soit des Fateh-110 se conjuguer à celles des missiles Iskandar et Tochka russe. L'an 10 de la guerre devra déboucher sur une reprise totale du destin énrgétique de la Syrie par l'Etat et partant, d'un retour syrien dans l'équation énérgétique de la région.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV