Il a fallu deux ans d'efforts intenses de toute industrie d'armement US / Israël visant à améliorer les radars de leurs systèmes de Patriot PAC 3 dans la foulée de l'attaque au drone simultanée du septembre 2019 d'Ansarallah contre Aramco, puis cette nouvelle attaque du 7 mars contreRa Tanura pour que l'objectif américain comprenne qu'il a définitivement perdu la bataille de la précision et de la furtivité: En effet depuis le transfert en été 2020 des batteries de Dome de fer israélien au Texas des milliards de dollars et d'heures ont été dépensés par Américains et Israéliens pour éviter ce qui vient de se produire sur la rive est de l'Arabie à Ras Tanura et à Khobar à savoir le succès d'un missile balistique de haute précision tel que le Zolfaqar à s'abattre précisément sur sa cible prédéterminée. Le reste n'est que de la littérature. Il y a peu, le secrétaire général du Hezbollah mettait en garde Israël contre tout agissement guerrier; c'était quand Kochavi menaçait de bombarder 3000 cibles au Liban.
Nasrallah avait dit que les arsenaux de missiles tactiques de la Résistance libanaise s'étaient doublés de taille et moins déclic, tout partira en fumée en Israël. Les Sionistes en ont depuis le 7 mars, ce qui s'est produit sous leurs yeux sur la cote orientale saoudienne, le cœur net. Pour la première fois, l'entité sioniste admet que les missiles de précision du Hezbollah constituent une «menace existentielle» et l'aveu vient du ministre de la guerre, l'homme qui a des centaines de fois bluffé en affirmant vouloir ramer le Liban à l'âge de pierre :, «Il s'agit d'un aveu fait devant la Knesset, ce qui le rend encore plus cuisant dans la mesure où Cette déclaration peut être considérée comme une conclusion israélienne quant à la nature des représailles du Hezbollah à toute éventuelle agression israélienne, ou en d'autres termes, sur les capacités dissuasives de la Résistance.
«Au cours d'une session de la Knesset, Gantz a déclaré que les missiles de précision du Hezbollah représentaient, tant en quantité qu'en qualité, une menace existentielle pour Israël. C'est avouer la nature du changement des rapports de forces, cette fameuse règle d'engagement évoquée par le Hezbollah. Mais c'est aussi reconnaître qu'Israël est bien neutralisé et qu'en fin du compte il ne peut rien face aux capacités croissantes du Hezbollah et de la résistance à l'affronter l'ennemi israélien. Mais il y a plus: les déclarations du ministre israélien des Affaires militaires impliquent également une reconnaissance israélienne que le Hezbollah «a déjà terminé» le développement de missiles de précision, comme l'a annoncé le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah en 2018, selon le journaliste et que surtout, Israël s'est adapté, impuissant, au fait de voir sa ligne rouge franchie par le Hezbollah.
Ou entre l’entretien d'Israel Hayoum et l'aveu de Gantz devant la Knesset il y un fossé stratégique impossible à colmater: car il y a une nette différence entre une menace "sécuritaire" et une "menace existentielle", comme le fait remarquer la presse spécialisée. En effet, il est désormais bien avéré pour les Israéliens qu'il n'est pas nécessaire de tirer des centaines de missiles pour réduire Israël à néant mais deux ou trois missiles intelligents. C'est là une franche victoire de la résistance sur une stratégie de près de 100 ans de terreur au Moyen Orient appliqué et suivi assidûment par les USA par Israël interposé. Mais le Hezbollah reconnu et craint comme un ennemi d'égal à égal, c'est un séisme dont les secousses tellurique n'en finissent de se faire sentir.
Des sources proches du Hezbollah ont confirmé ce jeudi la visite officielle d'une haute délégation du Hezbollah fin mars à Moscou, une première depuis que la Résistance libanaise, engagée aux côtés de l'armée syrienne, combat le terrorisme. " Le Hezbollah a été un partenaire clé de la Russie tout au long des années de la guerre syrienne sur le terrain et sur la plupart des fronts. Plusieurs réunions ont eu lieu entre les deux parties par envoyer des envoyés de la Russie au Liban ou de l'ancien et actuel ambassadeur de Russie pendant la guerre en Syrie.Cependant, il s'agit de la première visite annoncée d'une délégation d'un parti dirigeant dans la capitale russe après le déclenchement de la guerre syrienne. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, s'est rendu dans la banlieue sud de Beyrouth en 2014 et a laissé entrer un penchant russe à l'alliance avec le << Hezbollah >> en raison de sa situation au Liban et de ses alliances dans la région qui recoupe davantage celles de la Russie mais les liens de Moscou avec Israël n'a cessé de repousser cette perspective.
La délégation libanaise s'entretiendra-t-elle avec la Russie des coopérations militaires au nom d'un Etat libanais lâché et maltraité par l'Occident? Possible. Une DCA made in Russie au dessus du Liban c'est ce qui changerait totalement la donne en Méditerranée orientale. D'autant plus que l'enquête sur les explosions du quatre août de Beyrouth est bloquée pour cause d'ingérences US / OTAN et que des bruits se font entendre comme quoi les parties recherchent à placer le Liban sous chapitre 7.Selon le vice président libanais; Ferzli, interrogé récemment par la presse iranienne, "au Liban on sait que la double explosion à Beyrouth est une attaque étrangère mais on ne peut pas le prouver faut des cartes satellites." Le Hezbollah ira-t-il jusqu'à demander à la Russie de fournir ces mêmes cartes à sa délégation? Décidément les missiles de précision de la Résistance tendent à changer bien des équation.