Accompagné de deux destroyers, d’un croiseur lance-missiles et d’un navire d’approvisionnement, le porte-avions de classe Nimitz USS Dwight D.Eisenhower (CVN-69) de la Marine américaine est entré ce lundi 8 mars en mer Méditerranée, là où le groupe naval US va se trouver confrontée à une dizaine de bâtiments de combat et de soutien de la Marine russe déployés en permanence auxquels sont venus se joindre le grand navire de débarquement russe Saratov et le sous-marin diesel-électrique russe B-237 Rostov-sur-le-Don armé de missiles de croisière Kalibr, ainsi qu’un remorqueur respectivement en passant via le détroit du Bosphore les 8 et 7 mars. La rencontre serait très chaleureuse voire trop.
Au sommaire :
1-Le conseil de Téhéran à Riyad
Le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté les allégations de Riyad concernant l’implication de Téhéran dans les récentes attaques de drones de l’armée yéménite contre les cibles saoudiennes, affirmant que l’Arabie saoudite devrait mettre fin à la guerre au Yémen au lieu de blâmer les autres.
« La cause profonde de la crise dont nous sommes témoins au Yémen aujourd’hui est la guerre ; la guerre qui, selon le prince héritier saoudien, pourrait se terminer dans les trois semaines en tuant le peuple yéménite.
Depuis six ans maintenant, le peuple yéménite se défend les mains vides contre les bombes européennes et américaines et les armes les plus sophistiquées et les plus avancées d’Arabie saoudite et les différents bombardements qui ont frappé plusieurs fois certaines parties du Yémen avec des bombes à fragmentation », a déclaré lundi Saeed Khatibzadeh aux journalistes à Téhéran. « Blâmer les autres ne résout pas le problème de l’Arabie saoudite. Le problème sera résolu en mettant fin à la guerre contre son voisin le plus pauvre (le Yémen) », a-t-il ajouté.
« L’Iran a donné un plan en quatre points depuis le premier jour et a cherché un règlement politique (à la crise au Yémen), et aujourd’hui la République islamique d’Iran est prête à fournir l’assistance la plus efficace si l’Arabie saoudite sort de cette illusion de guerre pour résoudre le problème au Yémen », a déclaré Khatibzadeh.
2-Cyber opération éclair US contre la Russie ?
L’administration Biden préparerait une série de cyberattaques « clandestines » contre la Russie
Des responsables des services de sécurité américains ont expliqué au New York Times que plusieurs opérations allaient être réalisées contre des réseaux russes au cours des trois prochaines semaines, en réponse à la cyberattaque SolarWinds. Joe Biden aurait demandé à son administration de mener une série de cyberattaques « clandestines » contre la Russie, rapporte le 7 mars le New York Times.
Des responsables des services de sécurité américains ont expliqué au quotidien que ces opérations sont attendues au cours des trois prochaines semaines, ciblant des réseaux russes de manière suffisamment évidente pour envoyer un message au président russe Vladimir Poutine.
Selon Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, la manœuvre serait « comprise par les Russes, mais pourrait ne pas être visible dans le monde entier ». Autrement dit, l’impact ne serait pas direct pour le grand public.
Ces responsables ont ajouté que cette série d’attaques serait combinée à des sanctions économiques et à un décret de Joe Biden visant à accélérer la sécurisation des réseaux du gouvernement fédéral américain.
La manœuvre serait une réponse à l’attaque SolarWinds, qui avait visé près de 18 000 sociétés américaines en 2020 et que Washington avait attribuée à Moscou, sans toutefois en apporter la preuve. Les pirates avaient profité d’une mise à jour d’un logiciel de surveillance développé par une entreprise du Texas, SolarWinds, utilisé par des dizaines de milliers d’entreprises et d’administrations dans le monde.
Des systèmes informatiques d’agences du gouvernement américain, parmi lesquelles les départements d’État, du Commerce, du Trésor, de la Sécurité intérieure et les Instituts nationaux de la Santé avaient aussi été touchés.
Une attaque contre la Chine ? Après la découverte du piratage en décembre 2020, Washington avait assuré que l’attaque n’aurait pu être menée sans l’aide d’un gouvernement étranger. Les agences de renseignement américaines avaient expliqué qu’elle était « probablement d’origine russe », sans étayer ces accusations. Joe Biden avait alors promis, en décembre 2020, « une réponse ».
De son côté, Moscou a nié toute implication, qualifiant cette accusation « de nouvelle tentative infondée » de salir la Russie de la part des États-Unis. Le New York Times rapporte que l’administration Biden réfléchit en outre à des représailles contre Pékin, accusé le 3 mars d’avoir soutenu un groupe de hackers auteur d’une gigantesque attaque contre des dizaines de milliers d’entreprises, villes et institutions locales aux États-Unis, en exploitant des failles de sécurité dans les services de messagerie Exchange du groupe Microsoft. Si aucune décision n’a été annoncée par Washington, « il ne fait aucun doute que la portée de l’attaque amène les responsables américains à se demander s’ils devront également riposter contre la Chine », écrit le journal.
Source : RT France
3-Brésil : 1re victoire du camp pro-BRICS
Au Brésil, un juge de la Cour suprême annule les condamnations de l’ancien président Lula
Un juge de la Cour suprême a annulé les condamnations pénales de l’ancien président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, pour corruption. Le leader de la gauche brésilienne voit ses droits civiques rétablis à un an de l’élection présidentielle. Un juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné le 8 mars l’annulation de l’ensemble des condamnations de l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva pour corruption, le rendant potentiellement éligible pour affronter Jair Bolsonaro à la présidentielle de 2022.
Le juge Edson Fachin a pris cette décision, qui a fait l’effet d’une bombe au Brésil, en argumentant que le tribunal de Curitiba (sud) qui avait condamné Lula dans quatre procès n’était « pas compétent » pour juger ces affaires. Celles-ci seront à présent jugées par un tribunal fédéral de Brasilia. En attendant ces jugements, l’ancien président de gauche (2003-2010) est rétabli dans ses droits politiques.
« Lula, innocent », pouvait-on lire sur le compte Twitter du Parti des Travailleurs (PT), formation fondée par Lula en 1980. Accusé de corruption, Lula, 75 ans, avait déjà purgé un an et demi de prison d’avril 2018 à novembre 2019, avant d’être libéré sur décision collégiale de la Cour suprême, mais avec une privation de ses droits civiques. Au moment où il avait été incarcéré, l’ancien chef de l’État était donné favori des sondages pour la présidentielle d’octobre 2018. Deux ans et demi plus tard, dans un sondage récent, Lula apparaît comme le seul capable de battre le président Jair Bolsonaro au prochain scrutin, en 2022 : 50 % des personnes interrogées se disaient prêtes à voter pour lui, contre 44 % pour le président actuel.
Source : RT France
4-Israël : après l’étoile jaune le bracelet électronique !
Aujourd’hui, il apparaît de plus en plus clairement que le peuple israélien a été choisi (élu ?) pour servir les desseins covidémentiels de l’Oligarchie Mondiale. Et si Israël n’avait été créé que dans le but d’abriter une population qui servirait d’outil pour tous les projets hégémoniques de l’empire anglo-sioniste ? Israël n’en finit plus de s’enfoncer dans l’hystérisation covidémentielle… Et plus le nombre de vaccinés augment et plus on s’approche des élections fin mars…, plus cette hystérie se développe.
Après le « badge vert », version 2.0 de l’étoile jaune, voici les bracelets électroniques pour surveiller le cheptel. Comme des prisonniers.
« Depuis lundi 1er mars 2021, ceux qui arrivent à l’aéroport Ben-Gourion, entre Tel-Aviv et Jérusalem, se voient proposer le classique confinement de deux semaines en hôtel Corona. Ou, dans le cadre d’un projet pilote, une quatorzaine chez eux, équipés d’un bracelet électronique, habituellement réservé aux détenus. Une centaine de passagers ont déjà opté pour le bracelet ». (source Ouest France)
Comme d’habitude, on commence par un programme « pilote », un simple test… Espérons que les citoyens israéliens se réveilleront le 23 mars… aux urnes.
Source : https://covidemence.com/ via https://reseauinternational.net
5-Un porte-avions US en mer Méditerranée
Le porte-avions à propulsion nucléaire USS Dwight Eisenhower est arrivé dans la Méditerranée, accompagné de deux destroyers, d’un croiseur lance-missiles et d’un navire d’approvisionnement de la Marine américaine.
Après avoir passé le détroit de Gibraltar, le porte-avions de classe Nimitz USS Dwight D.Eisenhower (CVN-69) de la Marine américaine est entré ce lundi 8 mars en mer Méditerranée, d’après les nombreuses photos publiées sur les réseaux sociaux.
Plusieurs membres d’équipage du porte-avions ont publié des vidéos sur le compte Twitter officiel du navire lors de la traversée du détroit de Gibraltar.
Le croiseur lance-missiles USS Monterey (CG-61), les destroyers USS Mitscher (DDG-35) et USS Thomas Hudner (DDG-116), ainsi que le navire d’approvisionnement USNS Arctic (T-AOE-8) accompagnent le porte-avions pendant sa mission.
Le porte-avions restera-t-il en Méditerranée ? Il était initialement prévu que ces navires se rendent au Proche-Orient par le canal de Suez. Mais fin février, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a déclaré qu’il n’avait pas encore pris de décision à ce sujet et qu’il discuterait de la nécessité de cette mission du groupe aéronaval avec le commandement régional et la direction du Pentagone.
Selon les médias américains, le porte-avions Dwight Eisenhower restera en Méditerranée où il mènera des opérations conjointes avec d’autres navires de l’OTAN.
La semaine dernière, le groupe aéronaval a participé aux exercices Lightning Handshake avec la Marine marocaine dans l’océan Atlantique, à proximité des îles Canaries, selon l’US Fleet Forces Command (USFF) et la 6e flotte des États-Unis.
Quant aux navires russes, le 8 mars, le grand navire de débarquement russe Saratov est entré en Méditerranée par le détroit du Bosphore, relatent les sites d’actualité turcs. Le navire russe, qui semble plutôt chargé, ferait route vers le port syrien de Tartous qui abrite une base d’approvisionnement de la Marine russe.
Une escadre russe comprenant une dizaine de bâtiments de combat et de soutien est déployée en permanence en Méditerranée. Selon les médias, le grand navire de débarquement et plusieurs navires russes servent à approvisionner la base aérienne russe de Hmeimim en Syrie, la base de la Marine russe à Tartous et l’armée gouvernementale syrienne.
Le sous-marin diesel-électrique russe B-237 Rostov-sur-le-Don armé de missiles de croisière Kalibr, ainsi qu’un remorqueur serait entré en Méditerranée le 7 mars, d’après des images publiées sur les réseaux sociaux.
Des avions de patrouille américains P-8A Poseidon ont escorté le sous-marin au large du Portugal et à l’approche du détroit de Gibraltar, ont annoncé les sites surveillant les déplacements d’avions militaires.
Le porte-avions français attendu dans la région
En janvier, la ministre française des Armées Florence Parly a déclaré qu’un groupe aéronaval dirigé par le porte-avions Charles-de-Gaulle arriverait en Méditerranée au premier trimestre de l’année 2021.
Ce sera la première mission du porte-avions depuis la détection de plus d’un millier de cas de Covid-19 à son bord au printemps 2020.
Source : Sputnik