Les avions de combat russes ont bombardé des positions de Daech en Syrie, tuant 11 terroristes.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’aviation russe a violemment bombardé, vendredi, des positions terroristes de Daech dans le désert syrien, tuant 11 d’entre eux.
Après trois jours d’accalmie, les avions de combat russes, décollés de la base aérienne de Hmeimim dans l’ouest de la Syrie, ont visé à 60 reprises diverses positions de Daech dans les zones entre Alep, Hama et Lattaquié, ainsi que le désert oriental de Homs.
Le mois dernier, des éléments de Daech ont lancé plusieurs attaques contre les positions de l’armée syrienne et les forces alliées, depuis la partie orientale de la Syrie occupée par les États-Unis, en particulier la région d’al-Tanf, ce qui a amené l’armée syrienne à nettoyer les zones désertiques entre Deir ez-Zor et Homs.
Cela intervient alors que le vendredi 5 mars, tard dans la soirée, une frappe de missiles à grande échelle a ciblé les installations et le matériel des trafiquants de pétrole dans les zones occupées par la Turquie dans la banlieue du nord de la Syrie à Alep.
Quelques minutes plus tard, deux autres missiles balistiques et plusieurs roquettes d’artillerie ont frappé des raffineries de pétrole de fortune et des réservoirs de stockage dans le village de Tarhin au nord de la ville d’al-Bab.
Les missiles et les roquettes auraient été lancés depuis la côte syrienne, où se trouve la base aérienne russe Hemimim, et depuis la périphérie de la ville d’Alep.
Selon un premier rapport de l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres, vitrine médiatique de l’opposition pro-occidentale, un homme a été tué et au moins dix autres ont été blessés à la suite des frappes.
La semaine dernière, un missile similaire a visé des raffineries de fortune et des réservoirs de stockage dans le village de Mazaalah au sud-ouest de la ville de Jarablus.
Il s’agissait de la plus grande frappe de missiles contre les trafiquants de pétrole dans les zones syriennes occupées par la Turquie à ce jour. Les forces russes et l’armée syrienne étaient clairement derrière la frappe. Moscou et Damas sont apparemment déterminés à mettre un terme à la production illégale et au trafic de pétrole syrien par les FDS et les mandataires turcs.