Décidemment, au rythme où vont les attaques au drone simultanée et au missile de la Résistance contre l'axe US/IOTAN/ Golfiens au sud saoudien ou encore à Riyad même, la "dissuasion 5" risque de faire la peau de Ben Salmane: la semaine dernièren 9 drones Samad 3, 6 drones Qassef K2 puis un missile balistique Zolfaqar ont réussi à mener une opértaion d'une synchronité inouie, visant à quelques minutes d'intervalle Assir, Jizan et Riyad. Depuis les tirs de drones ne cessent pas laissant supposer à l'existance d'un arsenal "inépuisable de UAV" yéménite qu'un centre de commandement balistique-de drone intégré organise et envoie à un "rythme soutenu" à l'assaut des positions des agresseurs. Evidemment il s'agit d'une performance nouvelle en termes de préparation aux tirs quand on sait qu'il y a à peine quelques mois, les combattants yéménites mettaient quelques jours voire quelques semaines avant de cumuler leurs frappes.
Mais cette performance a un revers qui touche directement l'Arabie : sait-ont combien de missiles de Patriot, Riyad tire pour intercepter une nuée de 5 à 15 drones dont le coût total ne dépasse même pas quelques milliers de dollars? PAC 3MSE que les Américains ont vendu à Riyad, trois fois plus cher qu'à n'importe quel autre de leurs alliés. Au fait, chaque missiles des batteries de Patriot a coûté 9.5 millions de dollars. Quand on ajoute la frénénisie d'achat de Patriot affiché ces dernières semaines par Riyad, littéralement terrorisé au spectacle d'une montée en puissance et nombre de frappe, cela fait un fardeau ultra lourd sur les caisses du royaume. Le rapport qualité-prix est encore plus pesant quand on juge suivant les chiffres l'inéfficacité du bouclier et sa faillite face aux missiles et de drones "rudimentaires" des forces yéménites. Un Zofaqar ne coûte que queqlues milliers de dollars mais un Patriot en vaut des million. Un clip de cinq missiles revient à faire pulvériser 50 millions des poches des Salmane. En termes économique aussi, l'Arabie saoudite a perdu la guerre chaque fois qu'elle se défend ou croit se défendre.
Au cours de la toute récente opération "dissuasion 5", une image a été largement diffusée par les sources saoudiennes mettant en scène la destruction d'un Qassef K2 par un F-15 qui tirait un AIM-120 contre le drone. Or un AIM-120 c'est un bijoue de 3 millions de dollars que l'Armée défaite des Salmane a tiré pour pulvériser un Qassef K2 de 5000 dollars. Fins stratèges de guerre qu'ils sont, les Yéménites calculent les pertes du camp d'en face et rendent la guerre trop trop chère. Et puis à force de tirer les missiles Patriot, les stocks saoudiens commencent selon des rapports à se réduire et on sait que c'est diffile de les remplacer. "Num Out" ayant péri, une seconde vague de missiles ou de drones serait bien plus efficace. D'où d'ailleurs le nombre record de nuées de drones qu'Ansarallah a tiré ces 4 derniers jours contre le royaume. Trois attaques au drone simultanée en l'esLe porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a annoncé vendredi que l'armée et les Comités populaires (Ansarallah) avaient relancé des frappes aériennes sur le territoire saoudien.
Des drones yéménites ont frappé pour la 3ème fois en 12 heures ce samedi des positions importantes sur la base aérienne roi Khaled située près de Khamis Mushait, à environ 884 kilomètres au sud de la capitale saoudienne Riyad, et l'aéroport international d'Abha, dans le sud du royaume. Ces attaques ont eu lieu ce vendredi matin et ont été menées avec trois drones de type Samad-3 et Qasef K-2.
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Les combattants d’Ansarallah ont également revendiqué une frappe de missile, jeudi 4 mars, contre une raffinerie du géant saoudien de l'énergie Aramco à Djeddah, ville de l'ouest de l'Arabie saoudite, en représailles aux interventions militaires de la pétromonarchie au Yémen, en guerre depuis six ans. Yahya Saree a affirmé sur Twitter que les combattants d’Ansarallah avaient frappé une installation d'Aramco à Djeddah avec un missile ailé Qods-2 à l'aube de jeudi 4 mars, en représailles à une campagne militaire de six ans menée par l'Arabie saoudite au Yémen.
Il a publié une image avec les coordonnées de ce qui semblait être une usine de distribution de produits pétroliers à Djeddah utilisée pour l'approvisionnement domestique que les combattants d’Ansarallah ont frappé avec un missile Qods-2 en novembre 2020.
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Mais la fréquence des attaques d'Ansarallah s'explique surtout par l'obstinantion criminelle du camp d'en face qui même en offrant la "paix" continue à tuer, à affamer, à bloquer les Yéménite. Une source militaire sur le front de Kassara à Maarib a révélé que les avions de guerre saoudiens avaient lancé un raid sur des positions de mercenaires à la solde du gouvernement démissionnaire, Mansour Hadi , tuant ou blessant 19 d’entre eux dont un commandant. Selon le site web yéménite Alkhabar Alyemen, la souce a déclaré que le ministère de la Défense affilié au gouvernement Hadi tentait de dissimuler la réalité. Il a dit aux mercenaires sous son commandement que leurs camarades avaient été tués dans une frappe de drone d’Ansarallah.
Sur le même volet, un membre du parti al-Islah, considéré comme l'antenne locale des Frères musulmans, Anis Mansour, a déclaré qu'au cours des derniers jours, les spires affiliés au gouvernement Hadi avaient été bombardées par les avions de guerre de la coalition et que des informations ont été dissimulées afin de préserver le moral de « l'armée ». Ce n'est pas la première fois que des avions de combat saoudiens ciblent des positions de leurs mercenaires. Les frappes aériennes des chasseurs saoudiens, font partie de l'une des principales raisons pour lesquelles les tribus yéménites se joignent aux forces du gouvernement de Sanaa. Auparavant, les commandants du gouvernement démissionnaire avaient exprimé leur inquiétude quant à la fin de la coopération du renseignement américain avec la coalition saoudienne en raison de la hausse en nombre de bavures. Des sources yéménites ont également rapporté que la coalition saoudienne avait lancé 31 frappes aériennes sur les zones de Sirwah, Majzar et Medghal, dans la province de Maarib.