Est-ce pour encercler l'Algérie voisine et couper l'alliance inter maghrébine contre l'Empire que le Pentagoen envoie ses généraux en Tunisie et ce, sur fond des manifs de rue "canalisées" et harcelant le gouvernement anti-sioniste de Saïed?
Les analyses de la rédaction :
-Les Américains suivent de près l’achat par l’ANP de l’avion furtif russe Su-57
La revue américaine Military Watch Magazine s’est interrogée sur l’achat par l’armée de l’air algérienne de l’avion de guerre russe Su-57. Selon le média russe Russia Today Arabic, qui rapporte l’information, le magazine spécialisé dans les affaires militaires et d’armement s’est demandé si l’Algérie faisait partie des pays qui ont émis le souhait d’acquérir auprès de la Russie le chasseur furtif «le plus sophistiqué au monde».
«Cette interrogation fait suite à une déclaration attribuée par le magazine à un responsable russe lors du Salon international Idex 2021, selon laquelle Moscou a reçu les premières demandes pour l’achat de son avion furtif Su-57, fleuron de l’industrie militaire russe, de la part de clients hors Moyen-Orient.» Le représentant russe du Service fédéral de la coopération militaire et technique a expliqué que son pays a effectivement reçu des demandes, mais il a indiqué qu’aucun pays du Moyen-Orient n’en faisait partie. Il a ajouté que cela ne signifiait pas que ces pays n’étaient pas intéressés par ce modèle.
Le magazine américain a estimé qu’il «est probable que l’Algérie, connue pour ne pas trop communiquer sur ses nouvelles acquisitions militaires, soit le premier client étranger à se doter du Su-57 pour moderniser et développer sa flotte militaire aérienne». Military Watch a ajouté qu’«il existe des indices qui tendent à confirmer que l’Algérie pourrait avoir commandé quatorze avions de ce type. «L’Algérie, plus grand client de la Russie aux côtés de l’Inde, ne divulgue ses acquisitions militaires qu’une fois que celles-ci entrent en fonction sur son territoire», a souligné la revue spécialisée.
Source : algeriepatriotique
-Des généraux américains arrivent en Tunisie
Les généraux américains Christopher Cavoli, commandant général des forces armées des Etats-Unis en Europe et en Afrique, et Andrew Rohling, commandant de la Task Force en Europe du sud, sont attendus à Tunis où ils s’entretiendront avec des responsables tunisiens afin de préparer l’exécution d’exercices militaires multinationaux en Afrique du nord.
C’est ce qu’a rapporté mercredi 24 février 2021, le site Al-Monitor qui rappelle que cette visite est la première du mandat présidentiel de Joe Biden. Elle intervient à un moment où la pandémie de la Covid-19 a limité les déplacements officiels américains au strict minimum, c’est-à-dire aux priorités absolues de la diplomatie et de la défense des Etats-Unis.
La compétition stratégique avec la Russie et la Chine
Selon les experts, cette urgence semble avoir été dictée par « un changement de la compétition stratégique avec la Russie et la Chine » surtout depuis que le Kremlin a « introduit » dans la guerre civile libyenne du matériel militaire perfectionné – notamment, des avions de combat et des systèmes de défense aérienne mobiles. Très vite, au Pentagone, des craintes sont apparues sur les risques de voir la Russie établir en Libye une base permanente et se trouver ainsi en position de force pour limiter la marge de manœuvre de l’Otan et l’accès facile à son flanc méridional.
Autre manifestation de cet intérêt américain pour la partie occidentale de l’Afrique du nord : l’organisation des manœuvres African Lion, un exercice militaire qui regroupe un contingent de 10.000 soldats provenant d’une vingtaine de pays.
Source : kapitalis
-Cette année, les manœuvres de l’African Lion se dérouleront au Sahara occidentale dans les secteurs de Mahbas, Dakhla et Tan Tan
S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue par le commandement de l’armée américaine en Europe et en Afrique, Le commandant en chef adjoint de l’armée américaine, le général-major, Andrew Rowling, a donné des précisions sur les détails des prochaines manœuvres de l’African Lion.
Contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias, le Centre régional des médias pour l’Afrique du département d’Etat américain a confirmé que la majorité des manœuvres de l’African Lion se déroulerait comme à l’accoutumée au Maroc, en plus de la Tunisie et du Sénégal.
Plusieurs médias nationaux et internationaux ont rapporté faussement que la Tunisie accueillera, en juin prochain, la plus grande partie des exercices militaires multinationaux « African Lion » parrainés par les États-Unis chaque année. Ce sont des données inexactes qui ont été diffusées après un briefing téléphonique du commandement de l’armée américaine en Europe et en Afrique, qui a eu lieu avec certains représentants des médias mardi dernier.
Depuis le début des manœuvres « African Lion », la plupart de ces exercices militaires se déroulent au Maroc, mais cette année, ils se dérouleront au Sahara occidentale dans les secteurs de Mahbas, Dakhla et Tan Tan. Certains seront organisés en Tunisie et au Sénégal.
En novembre dernier, une réunion de haut niveau s’est tenue au quartier général de la région sud des Forces armées royales à Agadir, entre le général de corps d’armée El Farouk Belkhir, commandant du district sud, et le général major Andrew Rolling, commandant adjoint des forces américaines en Europe et Afrique.
Les manœuvres African Lion de 2021 rassembleront environ dix mille soldats de près de 20 pays dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la Mauritanie, le Sénégal, la Belgique, le Canada, la France, l’Allemagne et l’Espagne.
Source : hespress.com
-Après la normalisation avec Israël : la valse des démissions continue au gouvernement et au PJD
Le président du Conseil national du Parti pour la justice et le développement (PJD) au Maroc, Driss El-Azami Idrissi, a présenté sa démission de son poste et du secrétariat général du parti, en raison des « désaccords internes relatifs à la direction que prend le parti », rapporte l’APS.
Après la démission du ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, un des leaders du PJD qui conduit la coalition gouvernementale au Maroc, c’est au tour de Driss El-Azami Idrissi d’annoncer son départ des instances du parti.
Dans sa lettre de démission, El-Azami Idrissi, qui est aussi maire de Fès, a affirmé ne plus pouvoir « tolérer ou comprendre, ni expliquer ou accepter ce qui se passe à l’intérieur du parti, ni le changer et donc je ne veux pas en être témoin », a-t-il indiqué.
Il y a quelques mois, c’est le président du Conseil de la ville de Casablanca, Abdelaziz El Omari qui avait annoncé son départ du secrétariat général du parti. La raison étant la récente décision de normalisation des relations entre Rabat et l’entité sioniste.
En effet, depuis la signature par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine Al-Othmani de la décision de normalisation des relations entre Rabat et l’entité sioniste en contrepartie de la reconnaissance par l’ex-président américain Donald Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, le PJD, parti au pouvoir, connaît des perturbations internes relatives à des désaccords entraînant des démissions successives.
Source : algeriepatriotique
-Le nouveau gouvernement intérimaire mettra-t-il fin à la longue crise libyenne ?
Le nouveau gouvernement intérimaire de Libye sera-t-il capable de conduire le pays hors d’une crise de longue durée, ainsi que sur les défis auxquels sont confrontés les dirigeants actuels du pays d’Afrique du Nord pour normaliser les relations entre les parties du conflit et créer les conditions préalables nécessaires à la tenue d’élections générales prévues le 24 décembre 2021.
Le Forum de dialogue politique libyen a ouvert la voie à une solution diplomatique à l’impasse dans laquelle se trouve la Libye après environ un an et demi d’hostilités. De la première réunion en Tunisie début novembre 2020 à celle de Genève en février, 75 membres du forum représentant la société libyenne dans son ensemble travaillaient pour déterminer le sort de cette nation fatiguée par la guerre.
Enfin, à la grande surprise de nombreux observateurs étrangers familiers avec l’agenda libyen, les participants au forum ont réussi à se mettre d’accord avec peu d’efforts sur les listes de candidats potentiels à des postes dans un gouvernement de transition, qui est censé remplacer les deux administrations rivales à Tripoli et Al-Bayda.
Une priorité : minimiser le diktat de la Turquie ou de l’Occident
La question de l’engagement militaire de la Turquie constitue néanmoins un obstacle majeur à la normalisation des relations entre les parties au conflit. Ankara a activement soutenu le GNA (Gouvernement d'union nationale) dans la lutte contre l’ANL (Armée nationale libyenne), en envoyant des milliers de mercenaires, de matériel militaire et de conseillers en Libye. L’ANL a mentionné à plusieurs reprises le retrait des forces turques comme une condition de la réconciliation nationale.
Les dirigeants actuels de la Libye devraient dans un avenir proche se faire une priorité de minimiser le diktat de la Turquie ou de l’Occident et, si possible, d’empêcher leur nouvelle ingérence, ainsi que de maintenir la transparence du gouvernement intérimaire avant les élections générales. Même la moindre négligence de la neutralité et de l’indépendance, deux principes que le nouveau chef du Conseil présidentiel, Mohammed Al-Manfi, semble vouloir faire respecter, peuvent entraîner des conséquences catastrophiques et conduire à un retard indéfini dans le règlement du conflit libyen.
Source : kapitalis