TV

Maarib sur le point de tomber..., l'Arabie placée sous tutelle otanienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Arabie va recevoir de nouvelles batteries de missile Patriot otaniennes. ©Arab News/Illustration

Au mois de janvier quand le chef du CentCom a atterri en urgence en Arabie saoudite en repose à une double attaque au drone contre Riyad venue non pas de Sanaa mais bien de l'Irak, les Saoudiens n'auraient jamais crû que Big Brother leur aurait joué un coup pareil : le CentCom a d'abord retiré ses forces speciales du Sud saoudien ainsi qu'en grande partie des environs de la capitale pour les redéployer sur la côte ouest. McKenzie a d'abord prétexté la protection de cette côte ouest pétrolière; ce qui n'etait pas faux, l'axe US/OTAN/Israël ayant été totalement débordé par la frappe au missile contre Djeddah, des ciblages visant les pétroliers occidentaux. Pour les Americains il était desormais évident que la guerre contre le Yémen ne pouvait être gagnée. Vint ensuite cette hypocrite annonce de la fin de l'assistance militaire US a Riyad, Biden ayant été pris d'une soudaine compassion pour les civils yéménites affamés et massacrés sous les bombes US/OTAN/Israël. Le deblacklistage d'Ansarallah contre qui Obama a déclenché une guerre féroce que Trump a poursuivie sans sourciller aura été de loin l'épisode le plus extraordinaire de cette cuisante défaite de toutes les armées occidentales réunies face aux "rebelles houthis", défaite que l'Amérique veut déguiser en bienfaisance et ce, sur le dos des Saoudiens! 

Or le quatrième acte de cette pénible capitulation aux conséquences géostratégiques dévastatrices pour l'Empire finissant -puisque tout se joue en mer Rouge et au détroit de Bab el-Mandeb- vient de se jouer avec cet ordre américain intimé a la Grèce d'envoyer davantage de batteries de missiles Patriot en Arabie, car il s'agit pour les USA bideniste d'agir dans l'ombre de l'OTAN. 

Le gouvernement grec a annoncé mardi l'envoi prochain de missiles Patriot en Arabie saoudite pour protéger ses sites pétroliers, dans le cadre d'une initiative conjointe avec les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.

Ce déploiement, dont le coût sera supporté par Riyad, vise, dit-on, "à protéger les infrastructures énergétiques cruciales", a indiqué le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas lors de son point presse hebdomadaire. Ce déploiement, dont la date n'a pas été annoncée, "contribue à la sécurité énergétique, élève notre pays comme facteur de stabilité dans la région et renforce nos liens avec l'Arabie saoudite".
Outre les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, l'Italie devrait également se joindre à cette initiative, a-t-il dit.
Ce système de défense, qui sera accompagné de 130 militaires grecs, "ne constitue pas une menace pour d'autres pays de la région", a-t-il assuré.


C'est donc ni plus ni moins une tentative visant à pousser l'OTAN au devant de la scène dans un contexte de catastrophe énergétique qui s'annoce. S'agit-il uniquement de contrer les nuées de drones et de missiles de la Résistance visant Aramco? Bien sûr que non; cela fait deux ans que tout le monde sait que les Patriot ne servent à rien depuis très précisément l'attaque de l'essaim de drones visant Aramco en 2019. À quoi jouent donc les USA?
Cette "sécurité" énergétique dont les Grecs parlent et qui est en danger, elle l'est parce que Maarib est sur le point de tomber. Cette province stratégique qui à côté d'al-Jawf renferment les plus grandes réserves de toute la péninsule arabique, intactes et non-exploitées. Si Maarib tombe, l'axe US/OTAN perdra aussi sa liaison terrestre avec Aden au sud et il ne lui restera que la voie aérienne, trop dangereuse depuis qu'Ansarallah a des missiles sol-air choc. Tout ceci fait qu'on appelle toute la famille au secours. Reste à savoir si cette armée US/OTAN avec ses Patriots-pantins réussira à éviter le naufrage. Surtout que la Russie n'est pas loin au Port-Soudan et que la Chine suit tout depuis Djibouti.
 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV