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E-Press du 27 juillet 2021

Des soldats de l'Otan ont pris part à l'exercice Cold Response 14 en Norvège. (2ndmarines.marines.mil)

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 Au sommaire :

1- Nucléaire : premier choc signé l'Iran

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI) ont convenu dimanche, à l'issue de la visite du directeur général de l'AIEA Rafael Grossi à Téhéran, de publier une déclaration conjointe sur la poursuite des activités essentielles des inspecteurs de l'Agence en Iran.

Les deux organisations ont rappelé l'esprit de coopération et le renforcement de la confiance mutuelle qui ont conduit à une déclaration conjointe à Téhéran, le 26 août 2020. 

L'OEAI a informé l'AIEA que pour se conformer à la loi adoptée par le Parlement de la République islamique d'Iran intitulée « Action stratégique pour lever les sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne », l'Iran cessera la mise en œuvre des mesures volontaires envisagées dans le PGAC, à compter du 23 février 2021.

Afin que l'Agence puisse poursuivre ses activités de vérification et de surveillance, l'AEOI et l'AIEA ont convenu les points suivants :

1- L'Iran continue de mettre en œuvre sans limitation les accords de garanties avec l'AIEA comme auparavant.

2- Une entente technique temporaire, compatible avec la loi, par laquelle l'AIEA poursuivra ses activités de vérification et de surveillance pendant une période pouvant aller jusqu'à 3 mois (conformément à l'annexe technique).

3- Maintenir la compréhension technique régulièrement examinée pour s'assurer qu'elle continue d'atteindre ses objectifs.

Le Parlement iranien a adopté le 1er décembre dernier une loi en vue de forcer les États-Unis à lever leurs sanctions anti-iraniennes, obligeant le gouvernement à limiter la coopération avec l'AIEA si celles-ci n'étaient pas levées. Cette loi demande au gouvernement iranien de prendre de nouvelles mesures pour réduire ses obligations en vertu du PGAC.

Selon l'article 6 de cette loi, « le gouvernement de la République islamique d'Iran est tenu, conformément aux articles 36 et 37 de l'accord nucléaire, de suspendre l'accès de vérification et de surveillance au-delà du Protocole additionnel dans les deux mois suivant l'adoption de cette loi ». 

À cet égard, le directeur général de l'AIEA s'est rendu à Téhéran le 20 février pour rencontrer Ali Akbar Salehi, chef de l'OEAI. Rafael Grossi a également rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

2- Moscou nie toute implication

Début 2021, les services de renseignement américains ont conclu que La Russie était « probablement » à l’origine d’une gigantesque cyberattaque décelée aux États-Unis en décembre 2020. Pour sa part, le Président américain de l’époque Donald Trump a accusé la Chine d’être derrière cette intrusion dans les logiciels du gouvernement fédéral et de milliers d’entreprises privées.

La partie russe a nié toute implication dans ces attaques et qualifié d’infondées les accusations visant Moscou.

La partie américaine prépare toute une série de mesures, «visibles comme invisibles», en réponse aux cyberattaques dont elle tient Moscou pour responsable, selon un conseiller de la Maison-Blanche.

Au cours des semaines à venir, les États-Unis pourraient répondre aux cyberattaques visant leurs infrastructures et imputées à la Russie, a fait valoir le conseiller du président américain à la sécurité nationale Jake Sullivan.

« Nous avons demandé à notre communauté du renseignement de faire des travaux supplémentaires pour déterminer [les responsables, ndlr] et l’ampleur des dégâts. […] Cela nous prendra des semaines, pas des mois, pour préparer notre réponse. Elle comportera tout un ensemble de mesures, visibles comme invisibles. Ce ne seront pas que des sanctions », a expliqué l’officiel dans un entretien accordé à la chaîne CBS.

3- OTAN : mille soldats US restent en Norvège

Arrivés le mois dernier pour participer à des exercices militaires – annulés pour cause de Covid-19 – 1000 soldats américains vont finalement rester dans l'Arctique. Une présence loin d'être anodine après le déploiement de bombardiers dans la région.

« Un précieux entraînement à la guerre dans l'Arctique et en montagne » : voilà comment le porte-parole des forces du Corps des Marines pour l'Europe et l'Afrique, le major Adrian Rankine-Galloway, justifie le maintien en Norvège d'environ mille Marines, arrivés le mois dernier.

Un message envoyé à la Russie, pour Jean-Marie Bockel Initialement, ces soldats devaient participer à deux exercices militaires – Reindeer I et Joint Viking, auxquels près de 3 500 hommes en provenance de cinq pays devaient prendre part – mais le ministre de la Défense norvégien Frank Bakke-Jensen a annoncé le 26 janvier leur annulation en raison de la pandémie de Covid-19.

Plutôt que de rentrer aux Etats-Unis, les soldats américains vont donc «rester sur place» pour une période indéterminée, au moins jusqu'au printemps, a fait savoir Adrian Rankine-Galloway cité par Military.com, le 18 février. « La Norvège offre un terrain difficile et accidenté qui perfectionne nos compétences en guerre par temps froid et en montagne avec les meilleurs spécialistes de combat – et de victoire – dans des conditions arctiques », a-t-il précisé. « Qui vont-ils bombarder là-bas ? »

En dépit des arguments avancés, cette annonce intervient surtout dans un contexte de regain de tensions dans cette région frontalière avec la Russie depuis l'accession au pouvoir de Joe Biden.

Début février, Washington avait en effet décidé de déployer pour la première fois quatre bombardiers B-1 de l'US Air Force et environ 200 membres du personnel sur la base aérienne d'Orland, en Norvège.

Les États-Unis déploient des bombardiers en Norvège pour la première fois. Leur mission se déroule également dans le cercle polaire arctique et l'espace aérien international au large du nord-ouest de la Russie, selon plusieurs responsables de la Défense cités par CNN, qui estiment qu'elle leur donne la possibilité de «réagir plus rapidement à une éventuelle agression russe».

Autant de mouvements militaires qui inquiètent côté russe. L'OTAN renforce sa présence militaire le long de la ligne de contact avec la Russie. Qu'y a-t-il de positif à ce sujet ?, s'est ainsi interrogé l'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, dans des propos rapportés par l'agence Tass le 20 février.

Et d'expliquer que Moscou n'avait d'autre choix que de réagir en conséquence : « Vous voulez vraiment que je prenne contact avec notre chef d’Etat-Major, le général [Valery] Guerassimov [...], que je lui dise "eh bien, l’OTAN se profile à notre frontière, mais allez-y doucement, retirez nos troupes" ? »

Pour le diplomate, il ne sera pas possible d'apaiser les tensions tant que les parties n'auront pas ouvert le dialogue. Il est donc essentiel selon lui de rouvrir les canaux de communication qui ont été détruits ces dernières années. « Il est grand temps d'arrêter de parler via YouTube et les médias. Il est grand temps de s'asseoir à la table des négociations, de se regarder dans les yeux et d'entamer la conversation », a-t-il lancé. « Tout ce que nous voulons, c’est la prévisibilité, la confiance en l’avenir, la confiance dans les actions des Etats-Unis. Nous voulons vivre en paix afin que, excusez-moi pour ces paroles nobles, notre politique étrangère puisse contribuer à encourager le développement interne du pays », a conclu Anatoli Antonov

Source : Reuters via francais.rt

4- Syrie : la Russie abattra les chasseurs israéliens

La Russie a officiellement annoncé qu’elle était prête à abattre des avions israéliens en cas de nouveaux raids sur la Syrie. La Russie a menacé Israël de se préparer à attaquer les avions du Tsahal.

L’envoyé spécial du président russe Alexander Lavrentiev a fait un rapport dans lequel il a souligné la réticence de la partie israélienne à respecter les accords conclus entre Israël et la Russie sur la désescalade de la situation en Syrie.

Lavrentiev a noté que la patience de Moscou s’est complètement tarie, et que si Israël n’abandonnait pas ses agressions contre la République arabe dans un proche avenir, la Russie sera prête à attaquer les avions israéliens, et ce, non seulement au-dessus de la Syrie, mais aussi dans l’espace aérien au-dessus des pays voisins, ou dans l’espace aérien international.

« Tôt ou tard, la tasse de patience, y compris celle du gouvernement syrien, peut déborder, et une frappe de représailles suivra, qui conduira en conséquence à une nouvelle vague de tension. Ces attaques doivent s’arrêter, elles sont contre-productives. Nous espérons que la partie israélienne entend nos préoccupations, y compris nos inquiétudes quant à une possible escalade de la violence en Syrie », dit Lavrentiev.

Étant donné qu’il s’agit d’une déclaration officielle, il est évident que la Russie est extrêmement mécontente des actions d’Israël, en particulier après que des frappes ont été lancées dans des zones où des citoyens civils syriens et des militaires russes étaient stationnés.

Selon les analystes, dans un premier temps, la Russie pourrait commencer à faire décoller ses avions de combat pour contrer Israël, et si une telle mesure ne suffit pas, l’étape suivante sera d’utiliser les systèmes de défense aérienne russes pour intercepter les missiles israéliens, et ensuite, passer à une étape plus radicale, c’est à dire ouvrir le feu sur des avions israéliens qui constituent une menace pour l’armée russe sur le territoire de la république arabe.

5- L'Iran fabrique son premier avion de ligne

Le chef de l'Organisation de l'aviation civile iranienne a annoncé son intention de lancer la ligne de production d'un avion de ligne de 100 places et d'utiliser l'avion IrAn-140 comme avion cargo. 

Interrogé vendredi par Tasnim News, Touraj Dehghani Zanganeh a salué les prouesses des entreprises iraniennes basées sur le savoir dans la réparation et la fourniture de pièces d'avion. « Nous étendons le programme de fabrication d'avions dans le pays, dans lequel l’IrAn-140 sera utilisé comme avion cargo. Il sera employé par les unités militaires. En outre, nous travaillons au lancement de la ligne de production d'un avion de ligne de 100 passagers », a-t-il dit. 

L'IrAn-140 est une version améliorée de l'Antonov An-140, un avion bi-turbopropulseur ukrainien court-courrier. dont l'assemblage se fait sous licence du constructeur aéronautique iranien, HESA, à Ispahan. 

L’Iran a fait d’énormes progrès ces dernières années dans le développement de son secteur de l’aviation civile au mépris des sanctions qui ont cherché à restreindre l’accès du pays aux nouvelles technologies. Autrefois, l’Iran faisait partie des principaux États fabriquant d'avions militaires. 

Source : PressTV

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV