TV
Infos   /   A La Une   /   Amériques   /   Asie   /   L’INFO EN CONTINU

Xinjiang, nouvel jeu britannique pour faire pression sur la Chine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Chine réitère sa ligne rouge aux USA. (Image d'illustration)

Pour rappeler sa ligne rouge qu’est l’affaire du Taïwan, la Chine a appelé les États-Unis à redéfinir les relations.

La Chine et les États-Unis doivent avoir une compréhension précise des intentions stratégiques de chacun, a déclaré lundi l'ambassadeur de Chine aux États-Unis, Cui Tiankai, lors d’un lien vidéo au Forum Lanting à Pékin.

L'ambassadeur de Chine a souligné trois points en ce qui concerne les relations bilatérales, exhortant les deux parties à comprendre les intentions stratégiques de l'autre, à respecter l'histoire, la culture et le chemin du développement de l'autre, et d'avoir une communication franche afin de bien gérer les différences et de se concentrer sur la coopération.

Il ne semble pas, toutefois, que les États-Unis puissent changer d’attitude, eux qui ont un long antécédent d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays. Tout récemment, le secrétaire d'État Antony Blinken a prétendu que son pays poursuivrait son « action ferme » contre les autorités birmanes qui répriment violemment les opposants à un coup d'État militaire.

Ses nouvelles déclarations sont intervenues 10 jours après que les États-Unis ont imposé des sanctions au président par intérim du Myanmar et à plusieurs officiers militaires.

« S'il y a plus de violence contre des manifestants pacifiques, l'armée birmane constatera que les sanctions d'aujourd'hui ne sont que les premières », a averti la secrétaire au Trésor Janet Yellen au moment des sanctions du 11 février.

Les sanctions n’ont pas été seulement imposées par les États-Unis, le gouvernement britannique lui aussi a imposé des sanctions aux hauts généraux de l'administration birmane à la suite du coup d'État militaire.

Le pays a mis en place des interdictions de voyager et des gels d'avoirs contre trois personnalités clés du régime militaire en réponse aux « violations des droits de l'homme ». Des garanties supplémentaires ont également été mises en place pour empêcher que l'aide britannique ne soutienne indirectement le gouvernement militaire.

Et la Grande-Bretagne vient justement de déclarer, ce lundi 22 février, qu’elle demanderait que les Nations Unies aient un accès "urgent et sans entrave" au Xinjiang pour enquêter sur les informations faisant état d'abus dans la région chinoise.

Le bureau du secrétaire au Foreign Office, Dominic Raab a annoncé que le ministre irait avancer des préoccupations concernant le Myanmar et la Biélorussie. Concernant la Chine, Raab se référera aux rapports d'abus au Xinjiang, notamment la torture, le travail forcé et la stérilisation forcée des femmes, selon son bureau.

La Chine a été largement condamnée pour la mise en place de complexes au Xinjiang que Pékin décrit comme des "centres de formation professionnelle" pour éradiquer l'extrémisme et donner aux gens de nouvelles compétences. Les critiques de la Chine les ont appelés camps de concentration.

Le gouvernement chinois a répété à plusieurs reprises que les minorités musulmanes du Xinjiang jouissent d'une qualité de vie élevée.

Le gouvernement chinois est confronté à une pression croissante pour répondre aux allégations de violations des droits humains à l'encontre des minorités musulmanes du Xinjiang.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV