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Sans la levée de l’embargo, l’Iran se retire du Protocole additionnel

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le réacteur nucléaire d’Arak. ©AFP/Archives

Hossein Amir-Abdollahian, l’assistant spécial du président du Parlement islamique d’Iran pour les affaires internationales, a écrit dans un tweet que dans seulement quatre jours, le délai prendrait fin pour les États-Unis et les trois États membres européens de PGAC de revenir à l’accord.

« Sans la levée effective des sanctions, le retrait de l’Iran du Protocole additionnel est définitif », a-t-il tweeté. 

« Nous n’attendrons certainement pas les réunions et les promesses vides de la Maison-Blanche et des trois pays européens », a-t-il ajouté.

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Les positions variables de Biden et de son équipe avant et après les élections de novembre 2020 ont rassuré l’Iran sur la fidélité des nouveaux locataires de la Maison-Blanche à la même voie que Trump et à la poursuite de la stratégie ratée de « pression maximale ». Ce qui a amené les membres du parlement iranien à adopter la « loi sur l’action stratégique visant à faire lever les sanctions » pour permettre au gouvernement iranien de protéger les intérêts du peuple.

En vertu de la loi, le gouvernement a été chargé de prendre d’autres contre-mesures dans un délai de deux mois (jusqu’à 23 février) si le gouvernement américain n’a pas levé toutes les sanctions. Et cela en mettant fin à l’application volontaire du Protocole additionnel au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Il est clair que la mise en œuvre de ces mesures par l’Iran s’inscrit pleinement dans le cadre du PGAC et conformément aux paragraphes 26 et 36 de l’accord et ne signifie pas le retrait de l’Iran du PGAC. Dans le cadre de ses engagements envers le système de contrôle de l’AIEA, l’Iran est entièrement disposé à continuer sa coopération avec l’Agence.

A cet égard le président iranien Hassan Rohani a déclaré ce mercredi 17 février : « L’Iran n’expulsera pas les inspecteurs de l’AIEA. Ceux qui expulsent les inspecteurs cherchent l’arme nucléaire. Nous ne voulons pas expulser les inspecteurs, et ils peuvent continuer leurs activités. Nous limitons seulement nos engagements. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV