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E-Press du 16 février 2021

À la base, le puissant radar russe n'est qu'une version améliorée et inspirée des radars Voronezh qui constituent la génération actuelle de radars d’alerte précoce russes. ©Sputnik

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Au sommaire :

1- AIEA : l'Iran sur le point d'expulser les inspecteurs 

L'Iran affirme que le protocole additionnel de mise en œuvre volontaire de l'AIEA prend fin la semaine prochaine. L’ambassadeur d’Iran auprès des organisations internationales à Vienne a déclaré que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait été informée de la décision du pays de mettre fin à l’application volontaire du Protocole additionnel au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) la semaine prochaine.

Dans un tweet posté ce lundi, Kazem Gharibabadi a déclaré que l’AIEA avait été informée qu’une loi récemment adoptée par le Parlement iranien il y a plus de deux mois pour accélérer le développement du programme nucléaire du pays et contrebalancer les sanctions unilatérales imposées au pays par les États-Unis, entrera en vigueur à temps, à moins que les autres parties de l'accord de Vienne ne respectent leurs engagements.

« La loi sera exécutée à temps (23 février) et l’AIEA a été informée aujourd’hui pour assurer la transition en douceur vers un nouveau cap en temps voulu », a déclaré l’ambassadeur d’Iran.

Plus tard, lundi, l’ambassadeur d’Iran a déclaré aux journalistes qu’une lettre officielle informant le directeur général de l’AIEA de la décision de l’Iran avait été remise à Rafael Grossi le même jour.

« Cette mesure a été prise conformément à la loi adoptée par l'Assemblée consultative islamique pour sauvegarder les intérêts de la nation iranienne... Elle est conforme aux articles 26 et 36 du PGAC et répond au désengagement des autres parties envers la suppression des sanctions illégales imposées à l'Iran », a-t-il précisé.

Source : IRNA

2- Hommage à Spoutnik-V : Jupiter "puni" ?

À peine quelques heures après que le président français ait rendu hommage aux vaccins anti Covid-19 russe, une information envahit toute la toile : les hackers russes ont attaqué des sociétés françaises entre 2017 et 2020 dont des sociétés pharmaceutiques.  

Des pirates probablement issus du groupe russe Sandworm ont infiltré le logiciel de supervision informatique français Centreon, par la biais de deux portes dérobées.

Plusieurs sociétés ou institutions françaises ont été touchées ces dernières années par une intrusion informatique via le logiciel français Centreon, avec une technique rappelant celle du groupe de pirates russes « Sandworm ».

L’Anssi, le gardien de la sécurité informatique française, a révélé lundi soir ces intrusions dans une note d’information technique à l’intention des responsables de la sécurité informatique. « Les premières compromissions identifiées par l’Anssi datent de fin 2017 et se sont poursuivies jusqu’en 2020 », a indiqué l’agence dans sa note.

Selon l’Anssi, la campagne a « principalement touché des prestataires de services informatiques, notamment d’hébergement web ». Mais elle pourrait aussi avoir touché de grands groupes et institutions. « Il est possible que des clients de ces prestataires aient été touchés par rebond », a souligné Loïc Guezo, le secrétaire général du Clusif, une association de spécialistes français de la cybersécurité.

D’une manière générale, il est « exceptionnel » que l’Anssi publie une telle note, a-t-il souligné. Selon lui, la note est manifestement issue d’un long travail d’enquête dans des sociétés françaises compromises, et de rapprochements avec des affaires antérieures publiquement révélées il y a plusieurs années, a-t-il estimé.

Dans son principe, l’affaire rappelle la vaste cyberattaque attribuée à la Russie. Elle a visé les États-Unis en 2020, via la compromission d’un autre logiciel de supervision, SolarWinds, développé par une entreprise du Texas, et utilisée par des dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde. Dans le cas présent, toutefois, on ne sait pas encore comment les portes dérobées sont arrivées sur les serveurs Centreon. « Les analyses de l’Anssi n’ont pas permis d’identifier l’origine du dépôt de cette porte dérobée », précise l’agence nationale.

Source : www.01net.com

3- L'armée british, une vache amaigrie ? 

L’armée britannique fait face à une crise de préparation en raison d’un faible financement

Les forces armées britanniques ont une structure similaire à celles des États-Unis, mais Londres est clairement incapable de fournir à l’armée un financement adéquat.

Comme l’écrit le journal The National Interest, le budget militaire de la Grande-Bretagne est très modeste, bien qu’en termes de volume de l’économie, le pays occupe la cinquième place dans le monde. Une analyse du National Audit Office britannique a révélé que les 251 milliards de dollars alloués pour équiper l’armée de 2019 à 2029 ne seraient tout simplement pas suffisants pour répondre à toutes les demandes militaires. Cela entraînera une crise de défense.

En particulier, la marine britannique pourrait perdre la capacité de détecter et de détruire les mines d’ici 2030, puisque le budget ne comprend pas de fonds pour moderniser l’équipement correspondant. L’armée de l’air pourrait se retrouver sans avion de reconnaissance, puisque l’avion E-3 Sentry sera déclassé d’ici la fin de l’année prochaine, 9 mois avant la livraison du remplacement.

Ironiquement, le ministère britannique de la Défense n’a aucune idée de ce dont l’armée a besoin, écrit NI. En conséquence, les autorités ne sont pas en mesure d’estimer les coûts nécessaires. La situation est si critique que l’armée n’a même pas les fonds pour se débarrasser des réacteurs nucléaires de 20 sous-marins déjà déclassés.

Pendant ce temps, le Brexit a eu un impact négatif sur le taux de change de la livre, car l’achat d’armes étrangères coûte désormais plus cher à la Grande-Bretagne.

Source : fr.news-front.info

4- Biden/Erdogan : 1er alerte! 

Le 14 février, la Turquie a dénoncé le Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK] pour avoir assassiné treize de ses ressortissants – essentiellement des membres de forces de l’ordre qui avaient été enlevés – dans le nord de l’Irak. Les corps ont été retrouvés dans un grotte de la région de Gara, située au nord de Mossoul, lors d’une opération des forces turques.

« Chacune des victimes a été exécutée d’une balle peu après le lancement d’un assaut par les militaires turcs contre la grotte », a précisé Hulusi Akar, le ministre turc de la Défense, affirmant s’appuyer sur le témoignage de deux combattants du PKK faits prisonniers.

Par la suite, Ankara a procédé à l’arrestation de plus de 700 personnes pro-kurdes, notamment parmi les sympathisants du parti HDP, soupçonné par les autorités turques d’avoir des liens avec le PKK.

De son côté, la formation terroriste a reconnu la mort d’un groupe de prisonniers mais démenti qu’ils aient été tués de sang-froid, affirmant qu’ils avaient été victime des « frappes aériennes turques ».

Dans cette affaire, la diplomatie américaine a joué la carte de la prudence. « Si les informations sur la mort de civils turcs aux mains du PKK, une organisation classée terroriste, se confirment, nous condamnons ces actions dans les termes les plus forts », a-t-elle en effet réagi.

Or  la réaction de la diplomatie américaine à la mort de ces 13 ressortissants turcs dans le nord de l’Irak a suscité la colère du président Recep Tayyip Erdogan.

« Les déclarations des États-Unis sont déplorables. Vous [les Américains] dites ne pas soutenir les terroristes mais vous êtes bel et bien à leur côtés », a en effet lancé M. Erdogan, lors d’un discours prononcé devant les militaires de l’AKP, le parti dont il est issu.

« Si nous sommes ensemble au sein de l’Otan et si vous voulez préserver l’unité de l’Otan, vous devez agir honnêtement. Vous ne pouvez pas vous ranger du côté des terroristes. Si vous voulez être d’un côté, soyez du nôtre », a ensuite enchaîné le président turc.

Dans le même temps, une source du ministère turc des Affaires étrangères a confié à la presse locale que le communiqué du département d’État américain laissait planer le doute sur la véracité des faits, tels qu’ils ont été rapportés par Ankara.

« L’ambassadeur américain [David] Satterfield a été convoqué au ministère ce jour et notre réaction au communiqué américain lui a été notifiée dans les termes les plus forts », a par ailleurs fait savoir la diplomatie turque.

Source : Opex 360

5- La Russie contrôle le ciel de l'Europe ? 

La Russie affirme avoir commencé le contrôle intégral de toute activité de radar, de défense aérienne et de défense antimissile à travers l'Europe, rapporte le site d'actualité militaire russe, Avia-pro.

« En réponse au renforcement de la présence américaine en Europe, la Russie a pris une série de mesures radicales au sujet de l'OTAN, à commencer par observer toute activité des systèmes de défense aérienne et de défense antimissile de l'OTAN, ainsi que celles des radars opérant en Europe, indique le média russe. Ce geste mettra la Russie et ses alliés à l’abri de toute attaque-surprise venant du côté de l'Alliance nord-atlantique », ajoute-t-il.

Selon les données officielles, l'armée russe a réussi à surveiller l’intégrité des systèmes radar, de défense aérienne et de défense antimissile sur le territoire des États européens grâce à l’implantation de la station radar « Volga » qui a été tout récemment mis à la disposition de l'armée russe déployée en Biélorussie voisine, le confirme Andrey Revenok, chef du principal centre d'alerte d'attaque par missile du vaste réseau d'alerte précoce russe contre les attaques de missiles balistiques.

Cette station radar fonctionne en ce moment à plein régime et vient de sortir victorieux de tous les Tests de terrain a précisé la source soulignant également que la performance du nouveau système de radar russe est de loin supérieure à celles des systèmes de défense antimissile américain largement déployés sur le territoire des États européens.

La supériorité d'un tel système, selon l'expert, est un gage de sécurité pour la Russie et ses alliés en matière de défense et en matière de contre-attaque, constate la source.

Construit en 1980, le radar Volga se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la ville de Baranovichi. Il  est spécialement pensé et conçu pour détecter des cibles dans l'espace proche. La station est devenue la première à fonctionner dans la gamme décimétrique, rapportent les médias biélorusses.

La Russie a testé avec succès un système rénové d'avertissement d'attaque de missile (SPRN), pensé et conçu à l’origine pour détecter les lancements de missiles balistiques depuis leur lieu de tir à travers l'Europe, l’indique le commandant Sergey Boev, le concepteur général du système, a repris la nouvelle le web site chernayakobra.ru, en nous fournissant cette fois de plus précieuses informations techniques à ce sujets.

Comme l'explique le concepteur général du système, M. Boev, au cours de la procédure de la modernisation, de nouveaux éléments ont été ajoutés au vieux radar : des localisateurs et de postes de commandement ainsi que d’importantes améliorations aux canaux de transmission de données.

Le nouveau système d'alerte précoce a remplacé le système soviétique, dont certains éléments ont été désactivés après l'effondrement de l'URSS. L’Ukraine en possède un mais vu ce changement, il est à craindre que le vieux radar russe tombés entre les mains des Ukrainiens anti-russe soit toujours opérationnel.

A la base, le super puissant radar russe n'est qu'une version améliorée et inspirée des radars Voronezh (en russe : РЛС Воронеж) qui constituent la génération actuelle de radars d’alerte précoce russes et qui assurent la surveillance à longue distance de l’espace aérien contre les attaques de missiles balistiques et la surveillance des aéronefs.

Les experts notent que ce  système de missile d'alerte rapide moderne renforce considérablement la capacité de défense de la Russie et produira alors un effet dissuasif sur un adversaire potentiel disposé à l’attaque...

S’achève ainsi en Russie la série de tests qu’a fait subir l'État russe au système d'alerte d'attaque de missile (EWS) modernisé, dont la tâche principale est de détecter les missiles balistiques et de transmettre des informations opérationnelles au commandement.

Les experts estiment que grâce à de telles actions, la Russie sera en mesure de gagner du temps pour repousser toute frappe de l'OTAN, étant donné  la vitesse de vol plutôt faible des missiles balistique de l’OTAN, conclut Avia-pro avant ce constat : « La Russie disposera de la sorte suffisamment de temps pour repousser les attaques et riposter contre les forces ennemies. »

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV