TV

Washington et Séoul simulent la guerre avec la Corée du Nord. Que fait entre temps Kim Jong Un?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats de l'armée américaine manœuvrent et relient une section d'un pont de ruban amélioré lors d'un exercice de rafting sur la rivière Namhan, en Corée du Sud, le 27 février 2019. ©U.S. Army

Où en est le lien USA/Pyongyang? Et bien les États-Unis de Biden et son allié, la Corée du Sud simulent désormais la guerre avec la Corée du Nord. Les États-Unis et la Corée du Sud ramèneront leur exercice militaire annuel visant à « se défendre » face au Nord. L'exercice a été suspendu en raison des pourparlers de Donald Trump avec Kim Jong-un et, plus tard, en raison de la pandémie. De vrais exercices? Presque.. En effet "les alliés mèneront un exercice de poste de commandement simulé par ordinateur à la mi-mars, ont rapporté dimanche 14 février les médias sud-coréens", cité par RT russe. Le journal Korea Herald a cité des sources disant qu'un jeu de guerre de neuf jours simulera des opérations de combat contre Pyongyang. Cet événement sera le premier exercice américano-sud-coréen sous l’administration de Joe Biden, un premier de nature virtuelle.

Et le modus operandi? "Les deux pays sont toujours en pourparlers et se rencontreront pour « finaliser la décision », selon les rapports. Les alliés seraient en train de réfléchir à l'opportunité de mener un test pour déterminer si Séoul est capable de reprendre le contrôle opérationnel des troupes sud-coréennes pendant une guerre. La Corée du Sud contrôle ses forces armées en temps de paix, mais les États-Unis prendraient le relais pendant un conflit, ajoute la source. Et que pendant ce temps une Corée du Nord dont le dernier teste ICBM remonte à pas plus tard qu'il y a un mois. Ses cyber-spécialistes contournent les sanctions US et vident de leur sang les principales places financières, soit le nerf du néolibéralisme agonisant. 

Voici comment en parlent les médias mainstream : "La Corée du Nord a dérobé au cours des derniers mois plus de 300 millions de dollars de cryptomonnaies via des attaques informatiques , selon un rapport confidentiel de l'ONU. Ce document, rédigé par un groupe d'experts chargé de contrôler l'application des sanctions prises contre Pyongyang, estime qu'"au total le vol de biens virtuels commis par le pays entre 2019 et novembre 2020 s'élève à environ 316,4 millions de dollars" (260 millions d'euros), d'après un État membre des Nations unies. Des institutions financières et des Bourses ont été piratées afin de financer le développement des programmes nucléaire et balistique nord-coréens". Et le rapport d'ajouter : "Une large majorité des recettes provenait de deux opérations exécutées  fin 2020. La Corée du Nord a déployé des milliers de pirates informatiques aguerris qui visent des entreprises et des institutions en Corée du Sud et ailleurs dans le monde à savoir aux Etats Unis. Leur objectif est également de trouver des sources de revenus face aux multiples sanctions auxquelles le pays est soumis en raison de ses programmes d'armement."

L'article conclut : " Les négociations entre Pyongyang et Washington sont au point mort depuis l'échec du sommet de Hanoï en 2019. Une des raisons de cette impasse a été l'absence de consensus sur les concessions que la Corée du Nord devrait faire en échange d'une levée des sanctions internationales pesant sur elle. Le dirigeant Kim Jong-un a depuis montré, notamment lors de parades militaires en octobre et janvier, de nouveaux modèles de missiles et fait part de sa volonté de renforcer l'arsenal nucléaire du pays. Les experts de l'ONU ont dit enquêter sur le piratage, en septembre, d'un échange de cryptomonnaies qui s'est soldé par la disparition de 281 millions de dollars. Quelques 23 millions de dollars ont disparus un mois plus tard lors d'une deuxième cyberattaque. Une première analyse des vecteurs utilisés pour l'attaque et des moyens employés ensuite pour blanchir les produits illicites font apparaître de forts liens avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC)". 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV