Le commandant en chef de l’armée de terre iranienne a fait part du test d’un missile intelligent d’une portée de 300 kilomètres en Iran.
Le général de brigade Amir Kiomars Heydari a déclaré ce dimanche que l’unité de missiles de l’armée de terre a testé un missile d’une portée de 300 km et a évoqué les capacités de l’armée dans le domaine de l’artillerie, des lance-roquettes et des roquettes.
« Ce missile se place dans la catégorie des missiles de portée moyenne et aujourd’hui nous le mesurons en termes de précision et de puissance », a-t-il indiqué.
Concernant les coordonnées opérationnelles de ce missile, le général Heydari a précisé que c’est un missile de précision, intelligent et automatisé. « Il est prêt à défendre les frontières de la République islamique d’Iran dans différentes conditions météorologiques ».
Les exercices Eqtedar-99 (Autorité, en persan) de l’armée de terre débutés le 19 janvier dernier sont une démonstration du pouvoir de dissuasion des forces terrestres iraniennes. Ils ont duré deux jours sur les rives de Makran. Y ont participé les brigades aéroportées de Chiraz, des forces spéciales et de réaction rapide avec le soutien de l’armée de l’air.
L’exercice comprenait des opérations nouvelles, notamment des opérations aériennes et navales combinées utilisant du matériel de plongée approprié (CCTV) ainsi que des raids nocturnes sur des hélicoptères aéroportés utilisant des systèmes de vision nocturne.
Les forces aériennes attaquent les positions ennemies sur les rives de Makran
Dans la première phase des exercices Eqtedar-99, une opération d’attaque de la brigade aéroportée a été menée pour la première fois sur la côte de Makran en utilisant une variété d’armes et de matériel mécanisés.
La 55e brigade aéroportée de l’armée de terre a effectué des opérations de parachutisme en utilisant des véhicules de transport de troupes BMP2.
Opérations combinées de la 65e brigade de la force spéciale Aja
La 65e Brigade des forces spéciales a mené avec succès des opérations d’infiltration et d’attaque en combinaison avec des opérations aériennes simultanées. Les plongeurs de la 65e Brigade des forces spéciales de l’armée dans cette partie de l’exercice ont été divisés en deux groupes. Ils ont atterri à la surface de l’eau à l’aide de CH-47 Chinook, des hélicoptères de manœuvre et d’assaut lourd, et ont pénétré dans les profondeurs de la mer pour détruire des cibles navales.
Une de leurs missions consistait à perturber le système de commandement, de cyberguerre et des communications de l’ennemi au niveau de la mer.
Emploi du système de surveillance électro-optique mobile Jalal
Pour la première fois au cours de cet exercice des forces terrestres, des systèmes de surveillance électro-optique mobiles « Jalal » et des systèmes de contrôle et d’information géographique (SIG) ont été utilisés.
Ce système peut intégrer des données radar et optiques avec la capacité de transmettre des images à distance et dans l’obscurité à tous les centres de contrôle et de commande.
Opérations aériennes mobiles des forces spéciales de la 223e Brigade
Au cours de l’exercice, la 223e Brigade des forces spéciales a mené des opérations aériennes mobiles avec l’appui de 10 hélicoptères Bell-214. Elle a réussi à détruire des bases et des cibles riveraines.
Opérations héliportées nocturnes et destruction de cibles stables et mobiles
Cette opération a été réalisée pour la première fois afin d’améliorer la capacité de combat des hélicoptères d’attaque et afin d’évaluer les compétences et le courage des pilotes lors de missions de vol de nuit en utilisant de nouveaux équipements et armes de fabrication locale.
Drones de surveillance et de détection de navires étrangers dans les eaux internationales
L’unité des drones de l’armée de terre a utilisé une variété de drones, dont une version optimisée du Mohajer, et a mené des opérations de reconnaissance aérienne au-dessus de la zone des exercices en identifiant les navires étrangers dans les eaux internationales.
Opérations conjointes pour évaluer les compétences de la force aéroportée
Les opérations aériennes conjointes aéroportées et mobiles ont été menées par les unités de réaction rapide de l’armée de terre, les avions de transport lourd et des hélicoptères de l’armée de l’air.
