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Les F-14 israéliens sous le barrage du feu de missiles sol-air et air-air "syro-Hezbollah"...

La DCA Syrie-Résistance intercepte et détruit un missile air-sol israélien dans le ciel de Quneïtra, 3 février 2021. ©SANA

Le 3 février, le régime israélien, juste quelques heures après que le Hezbollah eut intercepté et détruit par le tir d'un missile antimissile sol-air et un seul, un "Hermes 450", drone tactique de l'armée de l'air sioniste et ce, dans le ciel de Zahrani, soit à 60 kilomètres en profondeur du territoire libanais, Israël, littéralement paniqué à l'idée d'avoir à perdre le ciel du Liban qui lui sert d'arrière base depuis 2005 date de l'expulsion de l'armée syrienne du Liban a lancé une énième campagne de frappe contre Quneïtra, l’aéroport de Damas, Mezzah et Kizwah. Mais le choc senti quelques heures auparavant dans le ciel du sud du Liban, un ciel d'où le Hezbollah compte visiblement et grâce aux qualités requises en termes de Défense antiaérienne en 10 ans de guerre en Syrie, cumuler les coups à la Hermes 450, s'est vu soudain s'amplifier!

Pour avoir prétendu pendant des décennies de disposer de l'une des meilleurs armée de l'air du monde, les israéliens ont très rapidement compris ce qui se passe sous leurs yeux et malgré des milliers de raids qu'ils disent avoir lancé contre la Syrie pour en chasser l'Iran et le Hezbollah. Le missile sol-air qui a coûté à "IAF" (Armée de l'air sioniste, NDLR) un Hermes 450 de 60 millions de dollars, aurait agit, affirment des fuites israéliennes, en parfaite synchronie avec des pièces nouvelles d'une DCA syrienne qui dépasse largement le cadre russe. Depuis 2018 et date à la quelle Tel-Aviv a abattu par le S-200 syrien hacké interposé, un Il-20 russe avec ses 15 haut officiers du renseignement de l'armée de Poutine, ce qui a débouché sur l'émergence d'un S-300 dans le paysage de la DCA syrienne, Israël a tout fait pour exiger à Moscou, son blanc seing aux frappes au missile de croisière en stand-off s'engageant à ne pas se rapprocher du ciel de la Syrie occidentale. Le 3 février, ce fut cette "caution de protection" qui est partie en mille éclat !

Depuis le ciel du Golan occupé, où les militaires sionistes se font rares désormais, retranchés qu'ils sont pour éviter des Kalimagor et autres engins explosif avec quoi les habitants piègent le passage des patrouilles militaires israéliennes, les F-16 sionistes ont donc lancé le 3 février des missiles air-sol de type standoff, en y ajoutant, chose rare, une petite dose de missile sol-sol, mais ni les uns ni les autres n'ont pu résister aux antimissile syriens, les images d'une DCA visiblement renouvelée en pleine activité ayant envahi les réseaux sociaux. Or il se passe un concours de faits parfaitement inouï sur la scène levantine : primo, des missiles anti avion anti drone se trouvent, on sait comment, plantés dans le sud du Liban, missiles capables de tour à tour à "se verrouiller" et à "détruite" des drones, aussi sophistiqués que Hermes, "Initialement conçu comme drone de surveillance des frontières, mais qu'en Syrie, Israël a doté de deux missiles air-sol de facture israélienne ou d'AGM 114 Hellfire américains, drones d'une envergure de 10.50 mètres et d'un peu plus de 6 mètres de long, et qui porte une charge maximale de 600 kg et vole à 5 500 mètres d'altitude avec une vitesse de croisière de 150 km/h."

Secundo, il y a des batteries de missiles antimissile syriennes "fonctionnelles" que l'armée syrienne aurait installé au sud de la Syrie et qui le 3 février, avait l'air attendre les frappes israéliennes, sans doute en se référant à des donnés aériennes, transmis depuis le Sud du Liban.

Cela a l'air d'un cocktail explosif anti-Armée de l'air sioniste sur quoi ni la Russie ni l'OTAN par Turquie interposée encore moins les USA n'ont aucune influence! Cela veut dire en termes très clairs que le ciel de la Syrie occidentale tout comme celui du sud Liban quittent le prés carré de l'entité et rallie la Résistance. 

Selon Yediot Aharonot, les 3 et 4 février, une réunion de toute urgence s'est tenue au siège du renseignement de l'armée sioniste, AMAN où prenaient part des "hauts" officiers de l'armée, les commandants du Mossad, de Shabak, sécurité intérieure et ce dans la foulée de ce double coup que le régime israélien vient de subir sans oser n'en souffler mot. Mais ce n'est pas tout : vendredi, 5 février alors que Tel-Aviv venait de designer un attaché d'affaire pour son ambassade à Ankara au terme d'une longue opération de charme du "Sultan" Erdogan auprès de Tel-Aviv, une copieuse salve de missiles sol-sol de l'armée syrienne et de la Résistance a pulvérisé trois bases militaires des terroristes d'origine chinoise et à la solde du Sultan à Aïn al Assad. Certes, "le Parti al-Turkistani" avait pris au préalable pour cible les positions de l'armée syrienne mais cette attaque au missile signée l'axe de la Résistance, une première depuis le retrait au mois d'octobre de l'armée turque de Morek au sud d'Idlib, provoqué lui aussi par les missiles" sol-sol syriens", n'augure rien de bon pour le couple Ankara-Tel-Aviv.

Selon des fuites israéliennes, "l'apparition d'une "DCA intégrée sur une prolongation territoriale allant du sud de la Syrie (Quneïtra...) au sud du Liban et impliquant des éléments qui se complètent (radars, missiles sol air, dispositifs de brouillage de suppression...) est propre à créer un barrage de feu anti Armée de l'air israélienne, bref à barricader le ciel du Levant. Ceci veut dire très concrètement que toute "manifestation aérienne israélienne pourrait être risqué' désormais", donne qui combinée à "l'encerclement balistique d’Israël au Nord et au Sud" acte la "paralysie totale des forces d'attaques et de défenses d'Israël". "Juste avant la guerre de 2011 en Syrie, Israël n'avait pu frapper le territoire syrien qu'une seule fois en 2007 et ce pour détruire le programme nucléaire syrien à Deir ez-Zor.

Or le projet "Daech+al-Nosra..." a permis à Israël de détruire par "terroristes interposés" et tout en respectant ses accords avec la Russie en ce qui concerne intégrité aérienne syrienne de "réduire de 50% les capacités aérospatiales syriennes. En 2011, l'armée syrienne disposait de 450 bases et hangars. Dix ans plus tard, seules 75 d'entres elles sont fonctionnelles ... Les 3 et 4 février, la contre attaque Syrie-Hezbollah a prouvé que cette dix ans de campagne n'a servi pas à grande chose, l'armée syrienne étant sur le point de retrouver ses pleines capacités, indépendamment des parties avec qui travaille Israël". 

Et les fuites de poursuivre : L'administration Biden semble avoir focalisé ses efforts sur le "facteur kurde" mais vu les liens que ces derniers entretiennent avec la Russie, le jeu est perdu d'avance. Vendredi 5 février, de nouveaux transferts entre l’Irak et la ville syrienne d’al-Chaddadeh où les USA ont une base ont eu lieu : les USA ont commencé à transférer des forces, des armes et des équipements depuis l’Irak vers une base illégale au sud de Hassaké dans le nord-est de la Syrie; trois hélicoptères américains avec à leur bord une "quinzaine de marines", équipés d’armes et de munitions, ont atterris sur une base US à al-Chaddadeh. Il va sans dire que Biden croit encore à une ranimation de Daech en Syrie orientale et en Irak occidentale comme alternative. Mais elle se trompe lourdement. La Syrie a militairement adhéré l'axe pro-Iran et le pacte militaire signé avec Téhéran en juin 2020 a accéléré les choses. A moins de créer une base aérienne grandeur nature en Syrie orientale, propre à bombarder quelques "50 000" bases, postes et hangars syriens et alliés, on ne voit plus comment Israël pourrait inverser la donne dans le ciel syrien et du sud libanais!"

Et de conclure : Après les drones et les missiles tactiques iraniens utilisés en Syrie, puis une DCA avec des éléments comme Khordad-3 ou Bavar-373, il est fort possible que les avions israéliens se trouveraient nez à nez avec des missiles air-air syriens de fabrication iranienne, un remake de Phoenix. Le "Fakour-90" est un missile air-air iranien basé très exactement sur le missile américain AIM-54 Phoenix. Il est embarqué sur les F-14 Tomcats iraniens, avec une portée de 150 km, une vitesse de Mach5 et un système de guidage qui lui permet de toucher une cible indépendamment du radar de l'avion lanceur. Le Sukhoi syrien ne dirait non à un missile air-air pareille. Des surprises sont à venir.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV