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Le tropisme pro-Ben Salmane de Macron ne plaît pas à l’UE

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français, Emmanuel Macron. (Illustration)

L’Union européenne reste engagée à l’accord nucléaire et rejette les récents propos d’Emmanuel Macron. 

L’Union européenne a réagi, lundi 2 février, à la récente proposition du président français selon laquelle les négociations sur le nucléaire iranien doivent inclure l’Arabie saoudite. L’Union européenne a annoncé que la proposition d’Emmanuel Macron relevait de son « opinion personnelle » et a rappelé son engagement à l’actuel accord nucléaire. 

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Interrogé par Euronews à Bruxelles, Peter Stano, porte-parole de l’Union européenne, a déclaré : « Je ne veux m’exprimer sur les déclarations d’un dirigeant européen, car ce qu’ils disent ne concerne pas les politiques conjointes de l’Union européenne. L’Union européenne, en tant que principal médiateur dans les négociations nucléaires, souligne toujours, avec toute fermeté, que l’accord nucléaire doit être maintenu. » 

Interrogé pour savoir ce que pense l’Union européenne à propos d’un « nouveau dialogue » avec l’Iran au sujet de son programme nucléaire, Peter Stano a répondu : « L’Union européenne est un médiateur et un coordinateur pour un accord qui a été déjà signé. Toute prise de décision à propos de possibles modifications de l’accord nucléaire échappe à notre responsabilité. Seuls les six pays signataires de l’accord doivent prendre des décisions nécessaires. D’autre part, il revient à la Commission conjointe de l’accord nucléaire de veiller à ce que le contenu de l’accord soit respecté. À ce propos, des réunions ont lieu de temps à autre au niveau des diplomates des pays signataires et des représentants de l’Union européenne. »

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Concernant les priorités de l’Union européenne quant à l’accord nucléaire, Peter Stano a déclaré que l’Union européenne voulait favoriser le retour des États-Unis à l’accord nucléaire. « Ensuite, ce qui nous importe est que tous les pays signataires honorent leurs engagements », a souligné M. Stano. 
Le porte-parole de l’Union européenne a ajouté que « si les deux premiers cas étaient réalisés, l’accord pourrait servir d’une plate-forme ou d’un document initial permettant de nouveaux dialogues sur la stabilité et la sécurité de la région ». 

Vendredi 29 janvier à Paris, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a déclaré que des négociations sur l’accord du nucléaire iranien conclu en 2015 avec les grandes puissances mondiales seraient très strictes et devraient inclure l’Arabie Saoudite et ses voisins.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a rejeté la participation de « toute nouvelle partie », voire « tout nouveau dialogue ». 
Pour Khatibzadeh, « l’accord nucléaire est un document multilatéral international qui a été approuvé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité et qui ne pourra pas faire l’objet de nouvelles négociations ».  
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné qu’aucun nouveau pays ne pouvait pas rejoindre l’accord nucléaire. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV