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La CIA tentée par un scénario chimique à la syrienne en Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Casuqes blancs. ©RT/Illustration

Moscou rejette les nouvelles et récurrentes accusations américaines sur l'utilisation d'armes chimiques sur des figures de l’opposition russes.

L'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a qualifié les nouvelles allégations du Département d'État américain de spéculations infondées. Ces dernières avaient trait encore une fois à « l'utilisation d'armes chimiques par Moscou ».

Mercredi, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken a déclaré aux journalistes que le département d'État examinait actuellement les actions russes, y compris l'utilisation d'armes chimiques pour empoisonner la figure de l'opposition, Alexey Navalny.

«Nous n'avons remarqué qu'une autre spéculation du Département d'État. Ce n'est pas la première fois que nous voyons de telles accusations sans fondement contre notre pays, sans aucune preuve réelle. Nous avons demandé à maintes reprises de telles informations à nos partenaires étrangers et proposé d’instaurer un dialogue professionnel afin de découvrir la vérité. Cependant, nos appels restent sans réponse », a déclaré Antonov jeudi soir, cité par la page Facebook de l'ambassade.

Il a rappelé que la Russie avait complètement éliminé ses armes chimiques ; ce que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a officiellement certifié aussi, il faut le préciser.

«Dans le même temps, les États-Unis restent le seul État partie à la CWC [Convention sur les armes chimiques] qui n'a pas encore rempli ses obligations en matière de destruction des stocks d'armes chimiques. Nous appelons Washington à finaliser sa démilitarisation chimique et à arrêter de répandre des insinuations sans fondement sur notre pays », a ajouté Antonov.

Navalny a été hospitalisé dans la ville russe d'Omsk le 20 août puis transporté pour traitement en Allemagne où des tests chimiques auraient montré que l'homme politique aurait été empoisonné par un agent neurotoxique du groupe Novichok.

Les responsables russes dont le président Poutine ont réfuté à plusieurs reprises le fait que la figure de l'opposition ait été empoisonnée par des armes chimiques en Russie.

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV