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Les Émirats trahis par l’axe Tel-Aviv/Biden

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, prince héritier d’Abou Dhabi.©AFP

La suspension de la vente d'avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis et à l'Arabie saoudite a suscité une vague d’inquiétude à Tel-Aviv. Il ne craint que cette décision ne sape le processus de normalisation des relations avec les pays arabes.

La Maison Blanche a décidé de suspendre la vente d'avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis et la vente de matériel militaire à l'Arabie saoudite prévues dans les accords signés sous le mandat de l’ex-président américain Donald Trump, indique le journal sioniste Yedioth Aharonoth qui par ailleurs s'interroge sur les raisons pour lesquelles le Premier ministre israélien ne figure pas parmi les dirigeants avec qui le nouveau président américain s’est entretenu depuis son entrée en fonction.

Les contrats d’envergure ont été signés conjointement à la normalisation des relations entre Abou Dhabi et Tel-Aviv à l’insu des services de sécurité Israéliens, avait révélé le journal en août alors que Netanyahu avait démenti la nouvelle mais Trump l’a confirmée quelques jours plus tard.

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Les accords de l'ère Trump ont suscité de vives critiques de la part des démocrates, en particulier pour les violations des droits de l'homme aux Émirats arabes unis et l'utilisation d'armes américaines par l'Arabie saoudite pour faire la guerre au Yémen. Tout accord conclu sous l’administration Trump sera réexaminé et il est donc probable que les chasseurs furtifs n'atteindront pas les Émirats arabes unis avant 2027,  indique le journal.

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En Effet, Joe Biden aurait abandonné Netanyahu à son sort en expliquant qu’à l’approche des élections dans les territoires occupés, les responsables américains n’entendent pas venir au secours à Benyamin Netanyahu qui est au centre d'une affaire judiciaire et fait obstacle au retour à l’accord sur le nucléaire iranien.

Faisant état du récent entretien entre le nouveau secrétaire d’État américain Antony Blinken et son homologue israélien Gabi Ashkenazi sur la normalisation et la menace « iranienne », Yedioth Ahronoth avance également l’hypothèse que Biden agisse de manière traditionnelle en attendant ce que Netanyahu l’appelle en premier.

Blinken et Ashkenazi ont notamment discuté de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Il s’agit de la première déclaration publique de la nouvelle administration américaine en la matière.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV