Depuis quelques heures, Israël dont l'armée a annoncé il y a deux jours vouloir organiser « une vaste manœuvre d'envergure "multi-fronts" en été » et ce, avec pour l'objectif de faire face à « l'Iran et à ses alliés » qui soit dit en passant, encerclent à l'heure qu'il est l'entité sioniste du nord au sud, a fait une nouvelle annonce précipitée : d'ici les heures à venir, l'aéroport de Ben Gourion pourrait être fermé. Un peu comme en temps de guerre. Tel-Aviv est-il menacé? L'aéroport trouve-t-il dans le viseur? La décision de boucher le ciel israélien, débattue ce dimanche et attendue au plus tard lundi, concernerait les vols commerciaux à destination et en provenance de l'entité sioniste pendant deux semaines.
Les médias israéliens mettent en avant l'épidémie de Covid-19 qui fait en ce moment rage en Israël, sauf que leur argument est loin d'être convaincant : À les croire la pandémie aurait provoqué soudain la panique de Netanyahu qui a pourtant tout fait ces dernières semaines pour que le Sioniste Pfizer en mette plein la poche via une campagne de vaccination effrénée, qui a laissé sur son chemin un nombre assez important de colons morts et paralysés . D'un Netanyahu que « le peuple élu » a contesté ce samedi pour la 31ème semaine consécutive, une panique pour la santé publique est plus qu'improbable. Le ligotage du ciel de Tel-Aviv semble avoir d'autres motifs.
Surtout que cette mesure a été annoncée simultanément à une alerte lancée par l'armée israélienne évoquant le risque de l'apparition d'un « coronavirus israélien » et qui vrai ou faux, pourrait servir de prétexte au report voire même à l'annulation tout court des manœuvres d'envergure que l'armée israélienne a promises pour l'été.
À quoi rime toute cette mise en scène?
Le samedi 23 janvier, et pour la première fois depuis que l'Irak a été envahi par les hordes Yankees, ses forces armées en plein combat du corps à corps à Salaheddine avec les terroristes de Daech que soutient l'armée de l'air US, ont pris pour cible de leurs missiles la capitale saoudienne. Riyad a cru d'abord à un coup d'Asnsarallah qui a aussitôt démenti. Ce dimanche l'Arabie des Salmane vient d'apprendre avec l'horreur que désormais pour chaque kamikaze qu'il fera infiltrer en territoire irakien il aurait à recevoir un missile ! Un équilibre des forces qui devrait faire réfléchir à deux fois Ben Salmane avant qu'il ne transforme le point de passage frontalier Arabie/Irak fraîchement rouvert en un camp d’exportation de Daech. Or cela fait bien longtemps et plus particulièrement depuis septembre 2019, date à laquelle un essaim de 21 drones et missiles de croisière d'Ansarallah s'est abattu sur Aramco, qu'Israël attend à ce que le scénario produit samedi dans le ciel de Riyad se reproduise à Tel-Aviv.
Si les trois drones que la Résistance irakienne a tirés contre Riyad n'ont été interceptés que dans le ciel de la capitale saoudienne, partie la mieux protégée de l'Arabie, quitte à travers six station de DCA comme le confirme Al-Masdar citant les sources russes, il n'y a aucune raison que ces mêmes missiles de croisière irakien, largement furtifs ne fassent pas la même chose une fois tirés contre Tel-Aviv. Car la distance est à peu près de 1000 kilomètres dans l'un et l'autre cas. Mais il y a plus grave encore : la Résistance irakienne pourrait procéder à sa première frappe au missile anti-Israël ne serait-ce que pour venger les attaques du janvier 2021 ou celles de 2019 et 2020 en même temps qu'Ansarallah !
Ce serait alors un double front, un maritime avec une Résistance yéménite tirant ses engins de précision depuis la mer Rouge contre Eilat et une Résistance irakienne, embrasant le front est émergent israélien. Le front sud ou le front nord font des émules décidément et cela fait beaucoup pour une entité dont le ciel s'est allègrement ouvert au mois d'octobre lors de la plus grande manœuvre générale qu'il ait jamais réalisée, baptisée « Lethal Arrow », manoeuvre qui a vu, un ou des drones du Hezbollah, s'infiltrer facilement dans le ciel de la Galilée. D'où cette panique et cette décision de fermer le ciel de Tel-Aviv qui coïncide évidemment avec l'annonce précipitée ce dimanche du déploiement des batteries de Dome de fer dans plusieurs pays du golfe Persique, Émirats, Arabie et Bahreïn, comme le rapporte Haaretz.
Mais ce déploiement des batteries de Dôme de fer, dont la perméabilité a été à mainte reprise prouvée par la Résistance yéménite et décriée par les colons sioniste, pourra-t-il protéger Israël? Rien n'est moins sûr : il y a un mois, l'entité sioniste bombait le torse à l'intention de l'axe de la Résistance, allant même jusqu'à imaginer d'envoyer ses sous-marins et ses F-35 abattre l'Iran. Désormais il devrait barricader le ciel de Tel -Aviv.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les médias sionistes rapportent une première opération en Galilée : selon ces médias, une révolte s'est emparée : La police a arrêté 145 habitants du conseil local de Turan dans la Basse Galilée hier soir, soupçonnés d’être impliqués dans des fusillades, des incendies criminels et des bagarres. Le raid sur place a été mené à la suite d’affrontements qui ont éclaté au conseil ce mardi, au cours desquels un jeune homme d’une vingtaine d’années a été abattu et légèrement blessé. Selon le communiqué de la police, « environ 250 policiers ont pris part au raid ce soir, dont des agents de la police des frontières et des officiers du YSM, et un fusil “Carlo”, des cocktails Molotov et une grenade ont été saisis. Les détenus de ce soir s’ajoutent aux 11 suspects arrêtés au cours du week-end ».
Ce n'est peut-être pas une opération commando du Hezbollah en Galilée dont le ciel a été déjà ouvert mais ce pourrait être un coup du Renseignement de la Résistance: « Le contexte des arrestations et des confrontations est un conflit en cours entre les clans Adui et Dahla, qui a commencé lors des élections locales de 2018 – lorsque Mazen Adui a battu Imad Dahla. Le conflit s’est intensifié après le licenciement d’un imam de la famille Dahla dans une mosquée d’un quartier dont la majorité des habitants sont de la famille Adui.
Depuis l’élection, deux hommes ont été tués à Turan à la suite du conflit – Fallah Dahla en novembre 2019 et Mahmoud Adui en mai 2020. »