La France vendra à la Grèce 18 avions de chasse Rafale, bien que les présidents français Emmanuel Macron et turc Recep Tayyip Erdogan aient convenu il y a une semaine, dans un échange épistolaire, de reprendre le dialogue afin de surmonter les vives tensions entre Ankara et Paris.
La ministre française de la Défense, Florence Parly, doit se rendre à Athènes le 25 janvier pour signer un accord permettant à la Grèce d'acheter 18 avions de combat Rafale fabriqués par la société française Dassault, alors que les tensions restent vives avec la Turquie au sujet de l’est de la Méditerranée. À noter que la France soutient la position grecque.
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Les législateurs grecs ont approuvé l'achat de 6 nouveaux et 12 avions Rafale d'occasion à la France pour 2,5 milliards d'euros (3,04 milliards de dollars) plus tôt ce mois-ci, le gouvernement de la Nouvelle Démocratie étant également impatient de se procurer des avions F-35 fabriqués aux États-Unis. Ceux-ci ont été refusés à la Turquie après que le président Recep Tayyip Erdogan a acheté des systèmes de défense antimissile russes S-400 qui pourraient être utilisés contre la Grèce et porter atteinte à la sécurité de l'OTAN, l'alliance de défense à laquelle appartiennent la Grèce et la Turquie.
Des sources anonymes ont déclaré au journal The National Herald que Mme Parly, qui s'est également entretenue au téléphone avec le chef de la défense grecque Nikos Panagiotopoulos, proposera également de vendre à la Grèce des frégates françaises Belharra.
Tendues depuis plusieurs années, les relations entre la Turquie et la France se sont brutalement dégradées ces derniers mois, M. Erdogan allant jusqu'à accuser M. Macron d'« islamophobie » et de mettre en cause sa « santé mentale ».
Le mois dernier, le président turc a qualifié M. Macron de « problème pour la France », appelant le pays à « se débarrasser » de lui.
