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Trump interdit l’utilisation des drones iraniens et chinois 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le drone Shahed-129 lors de l'exercice Grand Prophète-15. ©Mashregh News

À 48 heures de son départ, le président sortant des États-Unis Donald Trump a signé, lundi soir, un décret visant à limiter l'utilisation de drones fabriqués par la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord qu’il considère comme « les pays rivaux des États-Unis ». 

Les agences américaines sont chargées d'enquêter sur les menaces posées par ces engins et, en fonction de leurs résultats, devront prendre des décisions.
La Maison-Blanche reconnaît, dans un communiqué, que l’utilisation des engins produits par « nos rivaux » menace la sécurité nationale et l’économie des États-Unis.
Mais pourquoi cette interdiction ? 

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Un nouveau drone suicide, qu’aucun système de défense antimissile n’est en mesure de détruire, a été dévoilé lors du tout récent exercice militaire Grand Prophète-15, organisé par la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). 

Lors de cet exercice, Shahed-129, étant un drone de reconnaissance aussi bien qu’un drone d’assaut, était équipé de quatre bombes téléguidées de classe Sadid. Depuis des années, Shahed-129 fait partie intégrante des opérations de reconnaissance et d’assaut sur les frontières iraniennes et en Syrie. 

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Le Shahed-181 était un autre drone, quasiment nouveau, fabriqué à partir du drone RQ-170 américain, saisi par le CGRI, qui a participé à l’exercice Grand Prophète. Shahed-181, muni d’un turbopropulseur, est un drone de reconnaissance, de surveillance et de combat qui a été produit en masse, pendant les dernières années, par la Force aérospatiale du CGRI. 

Shahed-181 a une portée de 1 500 kilomètres, une durée de vol de 4,5 heures et un poids de 500 kilogrammes. Étant en mesure de voler jusqu’à une altitude de 25 000 pieds, le drone peut porter deux bombes téléguidées de classe Sadid. 
Là, ce qui est intéressant est que ces drones seraient équipés de la technologie de l’intelligence artificielle. 

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Ce qui renforce cette hypothèse est que le général Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du CGRI, a évoqué l’utilisation de la technologie d’intelligence artificielle dans les systèmes testés au cours de la manœuvre. En plus, le vol de très haute précision de quatre drones Shahed-181 était une preuve de plus pour l’hypothèse selon laquelle l’Iran utiliserait la technologie de IA dans ses drones.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV