Trois grandes déflagrations ont secoué mardi la ville de Homs, selon les médias syriens. Les premiers rapports indiquent que des explosions sont survenues à proximité des réservoirs de la raffinerie principale à Homs. C'est un ciblage qui intervient juste quelques heures après que le PM syrien a confirmé une pénurie d'essence ces dernières semaines en Syrie, liée aux attaques visant 7 pétroliers syriens en Méditerranée et en mer Rouge. Cet après-midi, l'État syrien a porté plainte contre les États-Unsi auprès du Conseil de sécurité pour cause de détournement des céréales, du pétrole syrien dont l’Amérique se rend régulièrement coupable dans le strict objectif d'affamer la population. Des suites des explosions qui ont visé les sites énergétiques de Homs, déjà attaqués à multiples reprises à coup de drones kamikaze, l'agence de presse officielle syrienne SANA n'a donné aucun détail sur les éventuelles pertes en vie humaine mais rapporte que les unités de la défense civile avaient été dépêchées sur le site de l'incident.
Les explosions et incendies de ce mercredi matin interviennent sur fond de transfert accéléré des terroristes daechistes à bord des hélicoptères US à al-Tanf, lesquels regagnent la base américaine pour y recevoir un entrainement accéléré à l'effet de saboter les positions de l'armée syrienne, de lui tendre des embuscades dans les régions désertiques, et, ce, alors même que la Syrie orientale n'est plus sure pour les USA. Mardi, un hélicoptère Apach US a été pris pour cible alors même qu'il était en pleine opération de transfert des terroristes? certaines sources font état d'un bilan de pertes et de blessés importants, ce qui devra largement alerter le Pentagone. L'incident s'est produit en effet au sein même de la base des forces américaines à al-Shaddadeh, à Hassaké, ce qui laisse supposer une infiltration de la base par des commandos anti US. Hassaké et Deir ez-Zor étant le théâtre des opérations de plus en plus larges des forces de résistance tribales, alliées de l'armée syrienne, contre les troupes US.
Ceci étant, les incidents de ces derniers jours à Homs et surtout l'incapacité des cellules terroristes pilotées et commandées depuis la base d'al-Tanf à poser sur l'équation de force semblent avoir poussé le Pentagone à chercher à se prémunir. Selon Al Masdar, les convois d'armes US qui débarquent depuis l'Irak voisin en traversant le point de passage al Waleed, auraient à leur bord outre du matériel logistique, des missiles à courte portée. Ces missiles, toujours selon cette source, viennent d'arriver en toute urgence sur la base d'al-Shaddadeh dans la banlieue sud de Hassaké. Un front de combat sur la rive est de l'Euphrate se trace ainsi, les Américains s'armant de missiles pour protéger leur personnel et équipements dans les banlieues de Hassaké et Deir ez-Zor. L'élement à tenir en compte : l'arrivée des missiles à courte portée US prouvent l'impossibilité pour les USA et Israël de compter sur l'aviation, celle de la Russie étant trop présente sur place. L'attaque contre la raffinerie de Homs ayant été perpétrée alors même que l'aviation syro-russe continue à traquer puissamment les agents US venus d'al-Tanf sur la route reliant Deir ez-Zor à Homs. Les combats resteront-ils longtemps à ce stade?
"Une prolongation géographique entre l'est de l'Irak et l'est de la Syrie existe et qui relie l'armée syrienne à ses alliés irakiens. Le transfert massif des terroristes de Daech sur cette frontière syro-irakienne renvoie d'ailleurs à une importante limite, celle que connaissent les capacités aériennes de l'axe US/Israël en Syrie et surtout son effet sur la suite des événements. La phase de traque et de liquidation de soldats US a commencé depuis un certain temps et ne fera que s'accélérer. La lettre de l'État syrien à l'ONU a été claire : les USA devront quitter la Syrie. C'est une décision souveraine, point barre"! Aujourd'hui, les alliés de l'armée syrienne semblent susceptibles de redéployer des missiles dans l'ouest de l'Irak, et à l'est de la Syrie. Pour cette enième tentative US à changer la donne en Syrie l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance sont prêts", note un analyste.