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Pétroliers syriens escortés par Ansarallah? La Résistance yéménite sort ses nouveaux missiles

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le port de Mocha évacué par les Emirats.(illustration)

Le ministre de la Défense du gouvernement de salut national, Mohammad Nasser al-Atefi, a déclaré lundi soir que le Yémen dévoilerait très prochainement de nouveaux équipements militaires. S’exprimant lors de l’inauguration de l'année de formation militaire 2021 avec pour thème « Équilibre dans la dissuasion stratégique », le ministère a fait valoir le rôle des « services de renseignement et de leurs affiliés » dans la « réalisation des progrès spectaculaires sur les plans tactique et stratégique yéménite à l'"échelle régionale" ».

« Les forces armées yéménites disposent actuellement des équipements militaires à la pointe de la technologie. S'agit-il de systèmes balistiques nouveaux propres à mettre au pas pas uniquement Riyad et ses satellites, mais l'axe US/Israël qui s'apprête à prendre pignon sur rue à Mion ou encore à Socotra près du détroit de Bab el-Mandeb? Les observateurs croient même que l'arrivée de la première base navale flottant iranienne, Makran, en mer Rouge ne serait pas étranger à un plan particulièrement fatidique de la Résistance laquelle consiste à « expulser » les « fauteurs de troubles US/Israël » de la mer Rouge, lesquels commencent à perturber le flux libre de l'énergie dans la zone. Le PM syrien ayant annoncé ce lundi 18 janvier que sept pétroliers syriens y avaient passé

Lire : La Résistance yéménite veut importer des "armes iraniennes"

Al-Atefi a souligné en effet que ces nouveaux systèmes yéménites auront comme les missiles et la DCA actuels  pour effet des « changements majeurs dans la stratégie de guerre » et « la lutte contre l'agression de la coalition saoudo-émiratie », qui elle-même a conduit les Yéménites à franchir le pas vers « le développement militaire ». « Ce n'est que par la force que l'agression contre le Yémen prendra fin, le pays a bien progressé dans la fabrication de missiles balistiques, d'armes lourdes, semi-lourdes et légères », a-t-il noté.

Dénonçant le blacklistage d'Ansarallah par les États-Unis qui fait des USA et d'Israël la cible favorite d'Ansarallah, le ministre yéménite a affirmé : « Cela ne nous importait pas, puisque le monde entier est conscient qu’une telle approche est de nature politique », en affirmant que personne n'a le droit d’accuser de terroriste quelqu'un qui défend son pays et sa nation. Cette reconfiguration des forces dans la zone stratégique du détroit de Bab el-Mandeb qui semble se faire à la lumière de l'émergence toute prochaine de nouveaux armements d'Ansarallah intervient alors que le Sud yéménite tend de plus en plus à échapper à la coalition. 

Quelques heures avant l'annonce du ministre yéménite de la Défense, ce 17 janvier, les forces des Émirats arabes unis ont évacué leur base située dans le port stratégique Mocha (Bab el-Manded) et retiré toutes les armes, y compris les systèmes de défense aérienne et les véhicules. L'évacuation a eu lieu alors que les combattants des comités populaires du Yémen (Ansarallah) ont fait échouer la tentative des forces pro-coalition d'avancer dans le centre du Yémen et pris à nouveau l'initiative de la bataille.

Selon des sources locales, les Émirats arabes unis et leurs alliés locaux du Conseil de transition du Sud n’entendent plus faire la guerre inutilement avec les forces de l’axe  de la Résistance. En revanche, ils se regroupent désormais dans le sud et prévoient d'assurer leur contrôle au moins sur la partie des côtes yéménites si les missiles d'Ansarallah leur laissent une quelconque chance. Dans ces circonstances, les Saoudiens et le gouvernement fantoche basé à Aden ont de moins en moins de chance pour gagner la guerre d’une  manière ou d'une autre. De tout évidence, la Résistance yéménite s'apprête à mettre le camp sur le sud. pas une bonne nouvelle pour l'axe US/Israël qui risque désormais de connaitre en mer Rouge ce qu'il a connu dans le golfe Persique, ce qui lui permettra de ne plus jouer aux pirates de mer.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV