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Le CGRI a testé avec succès sa première frappe balistique contre Israël

Le clip à missiles du CGRI en phase de démonstration de force, exercice Grand-Prophète 15/Capture d'écran

Le chef de l'état-major sioniste, Aviv Koutchavi, qui continue à maintenir ses soldats en état d'alerte sur le front Nord, puisque ni le Golan ni même la Galilée ne font plus réellement partie de l’entité depuis que "les infiltrations de drones et d'équipes de reconnaissance de la Résistance" y sont monnaie courante, a tout intérêt à visionner et à revisionner les images que les médias iraniens ont diffusées ces trois derniers jours depuis de vastes contrées désertiques de Semnan au centre de l'Iran où les exercices Le Grand-Prophète 15 viennent de s'achever.

Surtout que le Sioniste aurait, à en croire Israël Hayoum, demandé à ses subalternes au Troisième cercle et Stratégie, cet office chargé de stratégie de guerre contre l'Iran, à lui présenter une triple option  destinée" à affaiblir le programme nucléaire iranien", y compris l'option militaire, et ce, avant que Biden ne prenne les reines du pouvoir ou ce qu'il en reste à la Maison Blanche et qu'il n'active, comme le laissent croire ses choix, le processus d'un retour US au PGAC. Car à bien regarder ces images, Koutchavi y retrouvera en plein désert iranien " de l'Israël ", une découverte qui lui servira largement avant qu'il ne commette une fatale et irréversible erreur face à l'Iran.  

Depuis juin 2020, date à laquelle l'axe US/Israël a cru bon de commencer à saboter le nucléaire iranien, en provoquant d'abord un incendie dans l''usine à eau lourde de Natanz propre à en affecter la cascade de centrifugeuse  IR-2m, jusqu'au 27 novembre 2020 où cet même axe, totalement dépassé par les capacités de restructuration et de remise en état nucléaires iraniennes, a fini par se payer le luxe d'assassiner le physicien en chef iranien Fakhrizadeh, et ce, non pas par des voies habituelles, puisque cela n'aurait jamais marché, mais à l'aide des satellites, l'envie de punir militairement Israël n'a cessé de s'amplifier en Iran.

A Semnan, c'est cette envie folle qui a refait surface.

Avia.pro, le site militaire proche du ministère de la Défense russe qui a suivi de près les manœuvres hybrides drones-missiles du CGRI croit en avoir aperçu de petit éclat. Il vient de publier une vidéo qui met en scène l'un des moments les plus fatidique de cet "Oregon balistique iranien" qui est propre" à pulvériser n'importe quel bouclier antimissile au monde que ce soit le "Patriot américain, le Dôme de fer, la Fronde de David israélien".

Le site écrit : "Pour cet troisième exercice balistique mer sol, mené en moins de deux mois, l'Iran a testé des engins d'une portée allant jusqu'à 2000 km, soit suffisamment grand pour atteindre Israël ou n'importe quelle base militaire américaine dans la région. Un barrage de missiles balistiques sol-sol de «nouvelle génération» s'est abattu contre des cibles ennemies simulées dans le désert central de l’Iran. Or des missiles balistiques Zolfaqar et Dezful nouvelle version ont fait sensation. Pourquoi? 

Et bien, une  frappe balistique impliquant un seul missile sur n'importe quelle concentration de l'ennemi pourrait mener à sa destruction totale, si le tir est fait correctement. Le CGRI a prouvé en 2020 qu'il maîtrise totalement ce genre d'opération quand tous les 13 missiles Qiam qu'il a tiré contre Aïn al-Asad ont atteint un à un leur cible. Mais le 16 janvier à Semnan, il nous a sorti une autre surprise de taille dont il est le seul à en avoir le secret : Sur une vidéo diffusée par les médias iraniens, le CGRI réalise une frappe récurrente de plusieurs missiles balistiques à courte et moyenne portée sur une même zone cible. A raison de quelques fractions de seconde de distance, vous pouvez voir comment les missiles balistiques iraniens frappent la même zone-cible. Aucune batterie de missiles antimissile, aucun radar n'échapperait d'une salve balistique aussi puissante. Au mois de novembre 2020, le CGRI a inauguré un nouveau concept qui a ahuri le monde entier, dit "clip à missile". Son commandant en chef, le général de brigade Salami s'en est expliqué affirmant que la flopée qui en sortirait ne laisserait aucune chance à l'adversaire. Et bien on le croit désormais à la parole". 

Et le site d'ajouter : "Les lancements ont été effectués dans le cadre des manœuvres militaires iraniennes qui sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus étonnantes. N'empêche qu' une frappe sur une cible avec un clip à missile pareil offre non seulement un spectacle inouï et du jamais vu mais encore une véritable stratégie de frappe contre l'ennemi et son système de défense aérienne et antimissile ...Et dire qu'Israël et les Etats-Unis menacent l'Iran de bombardement". 

Et Avia.pro ne croit pas si bien dire : le général Koutchavi qui se prépare à viser les sites nucléaires de Natanz et de Fordo par ses F-35 que l'Américain Miller a qualifié il y a deux jours de "Piece of sh.." ne devrait pas avoir un quelconque doute : A Semnan, le CGRI a exercé comment pulvériser le bouclier anti-missile du réacteur nucléaire de Dimona en prélude à sa destruction totale. Evidemment, les clip à missile sous terrain iranien ne se priverait pas non plus du plaisir de faire un petit tout à travers cette petite entité bâtie à l'image d'une base militaire sur la terre des autres et à y détruire tout ce qui se trouve de destructible et ma fois, puisque Néguev se situe non loin de Beer Sheva, il y a de quoi régaler les Zolfaqar et Dezful iranien, surtout si comme cela a été le cas pour l'exercice Grand-Prophète 15, les drones rôdeurs Shahed 181 et 161 y jouent le rôle d'éclaireur, pulvérisant juste avant les systèmes radars.  

Le Troisième Cercle au sein de Tsahal aurait en effet remis à Koutchavi un plan incluant visiblement des frappes aériennes "massives" de l'armée de l'air sioniste contre Deir ez Zor, Abou Kamal et Al-Mayadin, croyant ainsi s'exercer à la Grande Mission anti Natanz, anti Fordo. le coup que les médias mainstream ont tenté de faire passer pour une Apocalypse anti-milice pro-Iran sur les frontières syo-irakienne a fait flop, personne n'ayant cru les fortification de la Résistance étant exposé sous le ciel ouvert pour que les F-16 israéliens viennent les bombarder, sous protection des USA et encore depuis le ciel de la Jordanie. néanmoins, ce flop a bien profité à la Résistance. 

Au moment où le point de passage d'al-Tanf se rétrécit et que les convois militaires US ont du mal à percer le mur syro-Résistance pour se rendre à la base US à Homs, Southfront fait état de l'apparition d'une station de reconnaissance "iranienne" sur la frontière avec la Jordanie. Le site affirme : "Les forces pro iraniennes ont déployé un système de renseignement d'origine électromagnétique le long de la frontière entre la Syrie et la Jordanie. Les forces pro iraniennes chercheraient à surveiller la communication des forces américaines à Jordanie, ou même à surveiller Israël à l'ouest".

Lire aussi : Dimona: l'Iran frappera !

Les informations révélées par Nabaa n'ont pas encore été confirmées de sources officielles, mais cela n'augure rien de bon ni pour les Etats Unis qui possèdent une méga base en Jordanie et qui comptent en avoir une autre, une fois l'Irak pro Résistance aura démantelé Aïn al-Asad ni pour Israël et ses plans de frappes de Natanz et de Fordo. A propos, Avia.pro rapporte quelques réactions d'internaute à la démonstration de force absolue du "clip à missile" du CGRI le 16 janvier :

 

"Le Réseau a réagi passionnément à de telles attaques, les qualifiant de """délicieusement précises et mortelles"": "J'ai perdu le compte du nombre de frappes de missiles balistiques que l'Iran a tirés, mais s'il s'agissait d'un adversaire de l'Iran, ce dernier n'aurait pas une seule chance - Washington devrait y réfléchir." Ou encore  "L'Iran a une fois de plus montré qu'il était prêt à toute frappe de représailles, peu importe qui il était - Israël ou les États-Unis." "Maintenant, imaginez un instant qu'il pourrait s'agir de missiles balistiques nucléaires ..." Il convient de noter que certains des missiles balistiques iraniens ont été tirés en direction de navires de guerre américains, ces derniers ont heurté la surface de l'eau à environ 80 milles de la marine américaine. Ma fois que les États-Unis envoient des bombardiers B-52 au Moyen-Orient ou pas, cela revient au même, Israël est mort à la première frappe anti-Iran".

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV